William R. Forstchen

Je rejoins entièrement l'avis de la plupart des critiques déjà écrites au sujet de ce livre. Si l'on commence par les points positifs (car il y en a tout de même), c'est un livre qui aborde un sujet passionnant, terrifiant, et qui a été pour moi une complète découverte. J'y ai pensé longtemps après ma lecture, et j'ai trouvé que le sujet était bien abordé et bien documenté. Moi qui suis particulièrement friande des livres post-apo, j'ai trouvé que ce livre apportait beaucoup de fraîcheur dans le thème, en restant très crédible puisqu'on referme ce roman avec la désagréable impression que ça va bientôt nous tomber dessus, à nous aussi. (Et d'ailleurs, c'est une menace très sérieuse !) Maintenant, pour les points négatifs : le personnage principal était insupportable. Il pourrait sûrement plaire à un lectorat (masculin) des années 90 ou 2000, mais pour ma part, j'ai roulé des yeux maintes et maintes fois : héroïsme à outrance, patriotisme, sauveur de la veuve et de l'orphelin... Bon. Pour moi, c'était le gros point noir du roman : puisque tout tournait autour de lui, et que j'ai eu bien du mal à m'y attacher, ma lecture n'a pas été vraiment agréable. C'est donc une note mitigée que je mets à ce roman, mais je vous le conseille les yeux fermés si vous aimez les histoires de fin du monde, et le petit frisson d'imaginer ce que vous feriez si ça vous arrivait à vous. Je suis sûre que vous arriverez à faire abstraction du personnage et que vous pourrez prendre plaisir à lire ce roman.

"One second after" de William R. Forstchen est un roman récent que j'ai envie de défendre ici.

L'auteur est un professeur d'histoire et romancier, spécialiste des questions militaires. "One second after" est un roman écrit dans un but politique, inciter le gouvernement américain a prendre des mesures de précautions en cas d'attaque EMP. Comme tel il est parfois très (trop) didactique. Il est de plus préfacé par Newt Gingrich, ancien speaker républicain de la Chambre, ce qui n'est pas la meilleure carte de visite pour un public français. De surcroit, il est cité et critiqué sur quantité de sites survivalistes américains, ce qui pourrait laisser penser qu'il défend les mêmes thèses alors que c'est précisément le contraire. Contre le chacun pour soi survivaliste, la thèse de Forstchen est que la survie ne peut passer que par le maintien d'une organisation sociale cohérente. Enfin, le récit est émaillé de moments très américains, très patriotiques, très chrétiens. Je ne suis ni américain, ni nationaliste, ni chrétien, mais ces moments m'ont fait sourire plus qu'ils ne m'ont gênés. J'ai considéré qu'ils faisaient partie d'un folklore, qui n'est pas le mien mais que je peux subir sans défaillir.
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Un bon livre post apocalyptique avec un scénario réaliste. L’histoire est bien construite et les personnages attachants malgré les situations décrites. J’ai pris plaisir à tourner ses pages et le rythme de l’histoire est soutenu avec des événements qui empêchent de fermer ce livre.

Ce livre m'a dérangé, en raison des idées émises par l'auteur. Les héros de cette histoire utilise la violence, la torture et applique la loi du talion sans vergogne. La fin du monde apparaît comme un chaos sans nom, et il est difficile d'y voir un soupçon d'espoir. J'ai le sentiment que l'auteur a transmis ses propres idées notamment dans la gestion d'un groupe en cas de crise.

Peut être ne fallait il lire ce livre que comme un roman d'aventure, mais je n'en suis pas certain.