Citations de Woody Allen (335)
l'argent est plus utile que la pauvreté, ne serait-ce que pour des raisons financières.
Quelques cinglés s'imaginent ainsi que j'ai épousé ma propre fille, que j'étais le père de cette enfant, que Mia était ma femme, que j'avais adopté Soon-Yi, et qu'Obama n'était pas américain. En fait, il n'y a jamais eu de procès. Je n'ai jamais été reconnu coupable de quoi que ce soit, et les enquêteurs ont parfaitement compris qu'il ne s'était rien passé du tout.
Je considérais la vie comme tragique ou comique selon mon taux de glycémie, mais je l'ai toujours tenue pour absurde. Je me sentais comme un tragédien enfermé dans le corps d'un humoriste.
Soon-Yi ... aime la lecture, les sorties au théâtre, au musée et au cinéma, le shopping, la recherche de la bonne affaire ; la simple joie d'obtenir pour 100 dollars un article qui en vaut 500 la fait grimper aux rideaux, si bien que je m'attends à la voir un jour rentrer à la maison avec un tracteur dont nous ne saurons que faire simplement parce qu'il était en promotion. Quant à moi, j'aime aller chez le médecin, me faire prendre la tension, passer des radios, m'entendre dire que je vais bien et que la petite tache noire sur ma chemise blanche provient de mon stylo-bille, pas d'un mélanome.
Changer de nom s'accordait parfaitement à mes rêves de faire mon entrée dans le show business... Au fil des ans, nombreux sont ceux qui se sont demandé pourquoi je l'avais transformé en "Woody Allen". Certains ont affirmé que c'était à cause du clarinettiste Woody Herman, mais je n'ai absolument jamais fait ce rapprochement. C'est incroyable ce que certaines personnes peuvent être stupides : une hypothèse était que je jouais beaucoup au stickball dans les rues de Brooklyn et que les manches des balais utilisés pour cette variante du baseball étaient en bois. En vérité, c'était totalement arbitraire. Je voulais garder quelque chose de mon nom original (Allen Konigsberg), donc j'ai conservé Allen comme patronyme, et caressé l'idée de choisir J. C. comme prénom, mais j'ai craint qu'on se mette à m'appeler Jay. Ensuite j'ai songé à Mel, mais Mel Allen était un célèbre chroniqueur sportif, la voix officielle des New York Yankees. Finalement, mes troubles déficitaires de l'attention se déclarèrent et je choisis Woody à partir de rien. C'était court, ça allait bien avec Allen, il y avait là une vague touche comique, au contraire de Zoltan ou Ludvicio par exemple. Ce nom m'a bien servi même si de temps à autre, parce que nous jouons du même instrument, on m'a appelé M. Herman. Une jour une vendeuse de Bloomingdale qui m'avait reconnu après mon passage au Johnny Carson Show et avait du mal à cacher sa nervosité m'a même demandé : "Ce sera tout, monsieur Woodpecker ?"
Donc, grâce à ma cousine Rita, je découvris le monde du cinéma, des acteurs, Hollywood avec sa morale patriotique et ses dénouements miraculeux ; tout ce que chacun essayait de m'apprendre - de mes parents aux professeurs d'espagnol...- se fana irrémédiablement et Hollywood prit racine... Bogart, Cagney, Edward G. Robinson, Rita Hayworth ; leur monde de celluloïd était tout ce que je retenais. Le plus vrai que nature. Le superficiel. Le clinquant. Mais je ne regrette rien. Si vous voulez savoir lequel de mes personnages à l'écran me ressemble le plus, vous n'avez qu'à regarder Cecilia dans La Rose pourpre du Caire.
Hormis les Gangs de New York, ma bibliothèque ne comprenait que des bandes dessinées, ma seule lecture jusqu'à la fin de l'adolescence. Mes héros n'étaient ni Julien Sorel, ni Raskolnikov, ni même les culs-terreux du comté faulknérien de Yoknapatawpha, mais plutôt Batman, Superman, Flash, Namor le Prince des Mers, et Hawkman. Sans oublier Donald, Bugs Bunny et Archie. Mes amis, vous êtes en train de lire l'autobiographie d'un misanthrope illettré et fan de gangsters, en prime. Un solitaire sans culture qui passait son temps assis devant un miroir à trois faces pour s'entraîner à escamoter l'as de pique d'un jeu de cartes, sans qu'on s'en rende compte sous aucun angle, afin de rafler la mise.
Bien que je ne crois pas à une vie future, j’emporterai quand même des sous-vêtements de rechange.
Tant que l’homme sera mortel, il ne pourra pas être vraiment décontracté.
L'intelligence artificielle se définit comme le contraire de la bêtise naturelle.
Que signifient donc les années quand on attend le plombier ? La seule chose qui importe, c’est d’avoir conscience que chaque âge de la vie a ses plaisirs appropriés, étant donné que, quand on est mort, il est difficile de se beurrer une tartine.
Le schmoll volant :
C'est un lézard muni de quatre cents yeux, deux cents pour voir au loin, deux cents pour lire le journal. Selon la légende, si un homme regarde un schmoll droit dans les yeux, il perd immédiatement son permis de conduire.
Le mariage est la mort de l'espoir
Chapitre 7
Proverbes et sentences
Le lion et l'agneau partageront la même couche, mais l'agneau ne dormira pas beaucoup.
La vie est un restaurant petit, mauvais et cher. En plus, c'est trop court.
Le freudisme n’a pas seulement fait la fortune des psychanalystes, mais aussi celle de certains critiques littéraires, qui expliquent le génie de Dostoïevski par le fait qu’il avait reçu une gifle à l’âge de trois ans, et la folie de Van Gogh par celui que sa nourrice n’avait jamais voulu lui laisser téter que son sein droit.
Ce négoce connaît un succès immédiat, et, dès 1850, Entwhistle est prospère, respecté et trompe sa femme avec un opossum femelle. Il a deux fils de Margaret Figg, l'un normal, l'autre débile léger bien qu'il soit difficile de faire la différence tant qu'on ne les a pas vus jouer au yo-yo.
Il est fascinant de constater à quel point la raison peut se désintégrer, une fois mise en face d'une sinistre vérité, et s'enfuit avec fureur, pour mieux matérialiser un mirage et édifier un abri précaire contre les assauts d'une réalité trop effrayante !
Vous pouvez me croire, j'ai eu une enfance heureuse. Je n'aurais jamais dû finir comme celui que je suis devenu.
Je me moque gentiment de mes parents dans cette autobiographie, mais tous deux m’ont enseigné bien des choses qui m’ont servi au fil des ans. De mon père, j’ai appris à ne jamais prendre un journal au sommet d’une pile dans un kiosque, et de ma mère, à penser que l’étiquette d’un vêtement doit toujours restée cachée.