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Critiques de Yoshihiro Yanagawa (34)
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Bye bye my brother

Nido est un ancien boxeur rongé par les remords et la tristesse. Sa plus grande peine, c'est la mort de son petit frère lorsque tous deux vivaient dans la rue, abandonnés par leurs parents. de cette enfance malheureuse, en grandissant, est née une passion pour la boxe. Jusqu'à ce que la roue tourne à nouveau et que ses souvenirs le rattrape.



Un joli conte fantastique plein de sensibilité et d'émotions avec des chats très mignons et des graphismes très dynamiques dans les scènes sur le ring.

Une histoire sur la mort des êtres chers, la nôtre, la tristesse qui ne nous quitte jamais et des regrets.
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Bye bye my brother

Ancien boxeur vedette, Nido est devenu SDF suite à une tragique agression l’ayant privé du plein usage d’une de ses jambes. Il se voit régulièrement proposer une place d’entraîneur dans un club tenu par l’un de ses anciens admirateurs fortunés mais il refuse à chaque fois, rongé par la culpabilité depuis la mort de son frère cadet dont il avait la charge. Comme si la misère était le seul châtiment qu’il mérite. Pourtant, sa rencontre avec l’apprenti boxeur Jirô semble quelque peu changer la donne…



Un univers de chats anthropomorphes aux attitudes tellement humaines que l’on oublie vite avoir affaire à des animaux. Cette histoire d’amour fraternel et de rédemption frôle parfois le mélo sans jamais franchir la ligne jaune qui le ferait passer de l’émouvant au mièvre. Parmi les points négatifs, la présence du gros chat noir symbolisant la mort donne un aspect fantastique et pseudo philosophique (surtout dans la seconde partie qui est en fait une histoire courte pouvant se lire indépendamment du premier récit) qui n’apporte pas grand-chose, si ce n’est une réflexion assez foireuse sur les choix à faire dans la vie pour ne pas subir un destin tracé d’avance.



Pour autant ce one shot mérite d’être découvert pour ces personnages touchants à la psychologie plutôt fouillée et surtout pour le dessin de Yoshihiro Yanagawa dont le trait souple et élégant est une vraie réussite. Sans compter que son découpage, notamment l’alternance entre les moments de calme et la furie des combats de boxe, donne à son histoire un rythme très intéressant.
Lien : http://litterature-a-blog.bl..
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Bye bye my brother

Nido, ancien champion de boxe, n'a plus goût a la vie. Suite à une blessure reçue par un voyou dans la rue, il ne peut plus pratiquer son sport, sa seule passion depuis la mort de son jeune frère. Mais un jour, il décide de devenir entraîneur, suite à la rencontre d'un jeune boxeur, qui ressemble étrangement à son frère et qui semble porter un lourd secret. Mais la mort rôde et les choix risquent d'être définitifs...



Un manga doux amer sur le thème de la rédemption. Les dessins sont magnifiques, tous les personnages sont des chats très expressifs. A l'impossible deuil et à la culpabilité, l'auteur offre à son héros de se racheter. Ce manga, un tome unique, est très original par son thème mais aussi par la dimension poétique qui émane de cette oeuvre comme par exemple dans la personnification de la mort dans une sorte de chat de Chester...

Un manga à conseiller !

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Bye bye my brother

Un magnifique manga en un seul volume. Tout est beau et mélancolique dans ce manga : l'histoire, les personnages et les dessins. Les jeunes frères Nidô et Shirô sont abandonnés par leurs parents. Ils sont alors contraints de se débrouiller seuls et de vivre dans la rue. Le cadet ne va pas survivre et Nidô va être pris en charge par les services sociaux. Rongé par la tristesse et la culpabilité, il va trouver refuge dans le milieu sportif et devenir un champion de boxe. Au sommet de sa gloire, il est blessé au genou et il met fin à sa carrière. On le retrouve quelques années plus tard, vendant des livres dans la rue pour subvenir à ses besoins. Nidô, solitaire et hanté par la mort de son petit frère, a perdu goût à la vie mais une rencontre avec un jeune espoir de la boxe pourrait tout changer...

Lorsque j'ai vu que les personnages étaient des chats et que le récit parlait de boxe, j'étais un peu sceptique mais ce doute s'est envolé dès les premières pages. L'auteur nous livre une très belle histoire sur le deuil, la rédemption et le pardon. Les dessins aux traits fins et doux servent magnifiquement le propos du manga. Un coup de cœur !
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Bye bye my brother

Je ne saurais vous dire à quel point cet opus m'a ébranlée. Emouvant à l'extrême, cette histoire fraternelle est vraiment mélancolique et pourtant pleine d'espoir.

Le dessin m'a fait penser à Oliver & compagnie avec un soupçon Sherlock holmes version animée. C'est triste et beau à la fois, implacable et immuable comme la vie. Même un don éphémère de soi peut receler la force de l'immortalité. C'est le coeur serré, les yeux mouillés et le sourire aux lèvres devant cette magnifique histoire que je vous invite à suivre la vie de Nido. Un véritable coup de coeur.
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Bye bye my brother

Nido était un boxeur reconnut jusqu'à ce qu'il soit blessé d'un coup de couteau. Depuis, il erre dans les rues en vendant des magazines d'occasion. Sans la boxe il n'a plus le goût à rien car c'est elle qui lui avait donné le goût de revivre après la mort de son petit frère.



J'avoue que j'ai d'abord eu des difficultés à entrer dans l'histoire de Yoshihiro Yanagawa. Le rythme, le thème, ne me plaisaient pas plus que ça. Et puis, il y a un moment où ça devient plus fluide, où on est plus dans l'émotion et le folklore. C'est à partir de là où j'ai vraiment accroché à l'histoire et au personnage de Nido.

De ce manga, je retiendrai surtout la deuxième partie et les illustrations qui sont détaillées et travaillées.
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Bye bye my brother

Un manga fort qui prend aux tripes. Même si le propos est dramatique, il y a quelque chose de poétique et tendre.

Un très beau manga.
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Bye bye my brother

C'est une bd où les personnages sont anthropomorphes. Ce sont des chats à la place d'être humains. Cela donne un côté assez mignon à l'ensemble.



Pour autant, les thèmes traités ne le sont pas car il s'agit de la non acceptation de la perte d'un être cher en l’occurrence un jeune frère. Ce deuil le hante encore des années après. Pire encore, il se culpabilise.



Notre héros Nidô s'est plongé dans la boxe jusqu'à en devenir un champion. Un jour, malheureusement, il est violemment agressé au couteau à la jambe ce qui signe la fin de sa carrière et le début de la misère. Bref, tout cela n'est pas très gai.



Le graphisme est plutôt assez soigné même si l'édition de cette œuvre ne paye pas de mine. On entre facilement dans ce récit prévu comme un one-shot, une fois n'est pas coutume dans le manga. Je ne suis pas certain que le public jeune adolescent puisse apprécier pleinement ce seinen dramatique et mélancolique.



En conclusion, un manga court assez touchant à découvrir.

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Bye bye my brother

A la recherche d'un manga sympa à lire, je tombe sur celui-ci. Je le prends, le pose, le reprends, le repose... La couverture ne m'attirait pas mais j'étais à court de lecture. J'ai finis par le prendre et j'ai bien retenu la leçon: ne pas juger un livre à sa couverture, j'ai faillis manquer une perle!



Nido est un ancien boxeur. Sa carrière en tant que champion sous le pseudonyme de "la locomotive" à prit fin brusquement suite à une agression. Blessé à la jambe, il met de coté sa passion et se met à vendre des journaux dénichés dans des poubelles.



Mais comment en est-il arrivé là? (Je parle de sa reconversion en vendeur à la sauvette comme de son ancienne ascension au titre de champion de boxe.)

Lorsque la vie de Nido nous est dévoilée, on se rend compte des cicatrices du passé qui le hante encore, on se prend une claque et on en pleure, et on se prend une seconde claque, sans avoir eu le temps de se remettre de la première, le livre une fois fini pour la magnifique leçon de vie qu'il nous transmet. La vie à beau se montrer cruelle, il ne faut pas en faire de même. Il faut garder espoir en ses rêves et se battre pour qu'ils aboutissent!



Les personnages ont tous un caractère qui leur est propre et ça ne rend l'histoire que plus profonde et plus crédible, même s'il s'agit de chats. D'ailleurs les chats j'adore ça. Faire des personnages anthropomorphes était très original et puis l'auteur les a magnifiquement bien dessinés. J'ai beaucoup apprécié le Dieu de la Mort qui pour son large sourire, son rôle omniscient et ses soudaines disparitions, m'a rappelé la chat d'Alice au pays des Merveilles. Sans doute mon personnage préféré.



Bye bye my brother est un one shot et tant mieux car il n'a pas besoin de s'étaler sur une soixantaine de tomes pour que l'on saisisse toute la portée de l'histoire. D'ailleurs ce n'est pas une oeuvre pour vendre, c'est très personnel, ce que souligne bien l'auteur dans la postface. Parti d'une simple anecdote l'auteur à su créer ce coup de cœur: sans être dramatique ni trop sombre malgré les thèmes abordés, des touches d'humour et de tendresse parsemées de-ci, delà, une idée originale et bien menée avec en prime un très beau dessin bien soigné.

Bref, un livre que je recommande, même à ceux qui ne sont pas habitués ou qui n'aiment pas les mangas ou la boxe, car je ne regrette absolument pas.
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Bye bye my brother

Nido est un ancien boxeur. Suite à une agression dont il a été victime, il a dû mettre fin à sa brillante carrière. Depuis cet événement, il ressasse le passé, ses parents qui les ont abandonnés, son frère et lui, alors qu’ils n’étaient encore que des enfants. Puis la mort de son frère cadet des suites d’une pneumonie.



Depuis son accident, Nido part à la dérive. Il se clochardise. Pour survivre, il vend des magazines à la sauvette mais cela l’aide à peine à s’acheter une miche de pain. Jusqu’au jour où il rencontre Shiro, un jeune boxeur, à qui il propose de devenir son entraîneur.



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Dans la postface, Yoshihiro Yanagawa revient sur les difficultés qu’il a rencontré pour se faire éditer. Dans un premier temps, le récit a été publié en épisodes dans Manga Sunday, un magazine hebdomadaire japonais. L’année suivante, l’auteur apprend l’existence d’un concours qui permettrait au vainqueur de signer un contrat avec un éditeur. Yanagawa s’inscrit sans trop y croire et rafle la mise !! En 2012, il tient enfin en main un exemplaire relié de Bye bye, my brother…



Finalement, ce récit dispose d’un beau parcours d’autant qu’il est repéré par un éditeur français qui le publie seulement un an après sa sortie au Japon.



Quant à moi, j’ai eu envie de découvrir ce one shot après avoir lu les articles de Sébastien. On entre rapidement dans cet univers anthropomorphique, la douceur des visuels permet d’investir facilement le personnage principal. Nous sommes amenés à côtoyer un homme intègre et refusant presque toute aide extérieure. Son parcours et sa situation actuelle nous touchent.



On pourrait cependant reprocher à ce récit d’être puéril (l’auteur s’en explique d’ailleurs en postface). La situation de Nido est dramatique et le voir refuser des sommes d’argent rondelettes me laisse dubitative. Le fait de connaître grossièrement la culture nippone et les valeurs morales qu’elle porte m’a permis de relativiser tout au long de la lecture.



En parallèle, la palette de personnages est intéressante. J’aurais certainement effleuré ce récit s’il n’y avait eu la présence d’Adam, le Dieu de la Mort. Ce dernier décale un peu le discours, lui donne plus de portée et offre une touche fantastique très appréciable. Pour ne rien gâcher, le bonhomme est assez convivial (bedonnant, très jovial et toujours tiré à quatre épingles). Il nous intrigue et nous amuse à la fois. Il dénote dans la répartition basique des autres personnages secondaires : les gentils sont très gentils (un peu moralisateurs tout de même mais cela n’alourdit pas le propos) et les méchants ne sont pas trop méchants (peut-être un peu trop obstinés voire capricieux pour certains). Finalement, Adam offre une petite touche épicée qui nous permet de ne pas tomber dans le pathos et/ou dans l’excès de bonnes intentions.



L’anthropomorphisme m’a certainement aidé à passer outre quelques détails narratifs grossiers. Tout d’abord, la simplicité avec laquelle certains événements sont traités a de quoi déstabiliser. En cela, la présence d’Adam arrive toujours à point nommé et évite au récit de s’enliser. Ensuite, les tics de langage du personnage principal qui conclut généralement par un « c’est pas glop »parfois mal à propos. Finalement, je pense garder le souvenir d’une histoire très humaine. Elle véhicule un discours sain, sans aucune ambiguïté… de quoi donner envie de faire lire ce titre à de jeunes lecteurs (la présence d’un adulte durant la lecture est cependant nécessaire).



J’ai été sensible à la douceur de cet univers. Yoshihiro Yanagawa livre un dessin remarquable. Fluidité du trait, découpage des cases opérant, expressivité des personnages, bon rendu des mouvements (amplitude, vitesse…)… de ce côté-là, le lecteur se laisse totalement porter par les visuels. Les scènes de combat sont agréables à observer ; ni trop rares ni trop nombreuses, elles donnent finalement une énergie positive à cette histoire.
Lien : http://chezmo.wordpress.com/..
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Bye bye my brother

Ma fille veut essayer de me "convertir" aux mangas.

Autant dire un sacré pari !

Quelle rigolade !!!

Elle m'a passe ce petit bouquin très joli au demeurant, les dessins noir et blanc sympas les têtes de chats mignons comme tout ou méchants avec un sourire carnassier.

J'ai essayé de lire à l'envers SVP comme il se doit paraît-il ! (des bulles en plus je ne sais jamais dans quel sens il faut les prendre) !!!!

Quelle galère !!!

Yuji , Ushö, Jirö, Raïta, Nido, Hiroshi ....... (ils ont tous presque les mêmes têtes et des capuches , leurs noms se ressemblent ; mon dieu c'est horrible je ne m'y retrouve pas !!!).

" C'est pas Glop ....."

" tu veux du jus de pomme "

" un coup de couteau dans la cuisse et le boxeur est remplacé, à la fin j'ai cru comprendre que c'est ami qui voulait être coatché pour faire un bon match et qui l'a blessé ..."

Voilà en gros l'histoire au Cub Shirahata

"C'est pas Glop ..... "

" Bande de petits chalopiauds"

"Hou ..... Waaaaah !!!

" Crach "

"Crénom d'un chat"

Enfin je me suis bien amusé mais je crois que je ne serais jamais une adepte des mangas.

Je vais bien sagement reprendre mes bons vieux bouquins.



Ah! j'ai vu qu'elle m'en avait passé un deuxième

"Une sacré mamie" je m'y essaierais peut être au vu des bonnes bouilles des gamins cheveux hirsutes, grandes bouches etc .....

"On verra bien ça sera peut être Glop......."!!!!!!!!





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Bye bye my brother

Dans ma quête d'anciens titres à côté desquels je suis passée, c'est au tour de Bye bye my brother de Yoshihiro Yanagawa paru chez Casterman en 2013, dont le traducteur avait pas mal parlé à l'époque de sa sortie mais qui ne me tentait pas alors parce que j'en avais une image d'un coté trop misérabiliste avec les planches que j'avais vues et trop enfantine avec la présence de chats en héros. Il a fallu que je lise plusieurs titres avec des animaux anthropomorphes pour me rendre compte de mon erreur et lui laisser sa chance.



Dans une postface fort intéressante, le mangaka nous décrit le processus de création de ce titre et comment il a enfin réussi à le faire publier. Yoshihiro Yanagawa n'en est pas à son coup d'essai, c'est un auteur confirmé quand parait ce titre et il a mis beaucoup de lui-même, cela se sent.



Un peu à la manière d'un Joe version félin, nous suivons Nido, un ancien boxeur, qui a dû arrêter en pleine ascension suite à un coup de couteau qu'il a reçu en voulant aider quelqu'un. Depuis, il vivote dans la vie, un peu comme il le faisait déjà enfant avec son jeune frère après que leurs parents les aient abandonnés. Sauf qu'il croise la route d'un jeune boxeur qui lui rappelle son petit frère et il décide de lui venir en aide.



Le ton de Bye bye my brother est âpre et mélancolique comme je m'y attendais, là-dessus pas de mensonge sur le contenu. L'histoire qu'on nous présente n'a rien de facile. Les circonstances n'ont pas épargné Nido dans la vie. C'est vraiment triste. Le mangaka nous plonge un peu dans une histoire telle qu'on en lisait dans les années 70 avec cette image du Japon d'après-guerre qui peine un peu à se relever. Mais ici, c'est un Japon peuplé de chats et des chats qui en veulent. Dans cet univers un peu daté, on les voit donc tout faire pour lutter dans la vie et avancer. C'est dur à lire mais très fort émotionnellement. On nous parle des carences du gouvernement pour venir en aide aux enfants maltraités par la vie. On nous montre aussi la puissance de l'entraide et de la générosité de certains. Et enfin, l'auteur met en avant l'importance de se trouver un but dans la vie, peu importe lequel, pour pouvoir sortir la tête de l'eau.



Dans cette histoire, les personnages croisés, loosers ou héros, ont beaucoup de charisme. Le mangaka croque à merveille les différentes expressions et actions de ces félins qui vivent comme des hommes. Les dessins sont d'ailleurs l'un des gros points forts du titre. Ils ont un grain très particulier qui met en valeur l'ambiance mélancolique du titre. Les décors sont peu présents mais quand ils le sont il y a une bonne raison à cela et ils sont très réussis. L'auteur met le focus sur ses personnages parce que c'est avant tout une histoire d'hommes ou plutôt de chats et de sentiments. J'ai adoré les brefs moments où ceux-ci montent sur le ring, j'y ai retrouvé la même puissance émotionnelle que lors de ma lecture d'Ashita no Joe.



En conclusion, Bye bye my brother est une bien belle découverte, celle d'un titre où les chats sont un très beau prétexte pour nous parler de rédemption mais aussi de don de soi et de générosité inconditionnelle dans un univers daté plein de mélancolie et d'un âpreté qui prend aux tripes. On ne sort pas indemne de cette lecture. Mon seul regret : ne pas pouvoir lire d'autres titres de l'auteur en français pour découvrir encore plus son univers.
Lien : https://lesblablasdetachan.w..
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Bye bye my brother

Ce manga comprend l'histoire principale, une nouvelle d'une cinquantaine de pages et un prologue qui permet d'en apprendre un peu plus sur l'histoire de l'auteur et de sa publication (qui n'a pas été facile).

A souligner : ce n'est pas des personnages "humains" mais des chats, et je trouve cela très intéressant.

Ce one-shot est vraiment original pour le coup.



Nidô, dit la locomotive, est devenu solitaire et résigné, suite à un accident qui a brisé sa carrière de boxeur.

Plus jeune, il a perdu son petit frère, Shiro, d'une grave maladie.

Il vit dans la rue, en vendant quelques vieux magazines et en se rappelant son rêve brisé. Certains de ses anciens fans veulent le voir devenir entraîneur, mais il refuse, par culpabilité, comme s'il voulait se punir.

Il va alors faire la rencontre de Jiro, qui lui rappelle son jeune frère et cela va changer sa vie, enfin ce n'est pas vraiment la 1ère fois qu'il le voit. Comme quoi, il n'y a pas vraiment de hasard dans la vie.



Cette histoire est plutôt dure, mais l'auteur fait preuve d'une grande sensibilité et de beaucoup de tendresse, sans jamais tomber dans le pathos.



Le travail du dessin est très soigné et très fin. Ces personnages anthropomorphes sont criants de réalisme, tant sur les expressions des visages que les regards. Les émotions sont si bien retranscrites, la joie, la tristesse, l'admiration... c'est bluffant.

Adam, le gros chat représentant le Dieu de la mort, m'a fait pensé au chat d'Alice aux pays des merveilles, avec son chapeau et ses fines moustaches, il est tout aussi cynique que lui.



Manga touchant sur une histoire d'amour fraternel, sur le deuil et l'acceptation, mais aussi sur le pardon et les secondes chances.

Le message porté est très beau, avec mélancolie et espoir, le tout sublimé par de très beaux dessins.
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Bye bye my brother

Tout d’abord, il faut savoir que sur les environ 200 pages du volume, l’histoire principale occupe environ les deux tiers, le reste étant dédié à une petite histoire supplémentaire écrite à l’occasion de la sortie en volume relié du titre, qui revient un peu sur la jeunesse du héros, tout en introduisant un autre personnage très intéressant. Une petite histoire courte quasiment autonome d’excellente qualité également, assez proche de l’histoire principale en terme d’ambiance et de thématique.



Pour en revenir à l’histoire principale, je trouve qu’elle a un côté conte tragique, dans lequel l’ombre de la mort est omniprésente. Car si tous les personnages sont des chats, la mort, qui intervient en personne dès le début de l’histoire, en est un également. Elle prévient d’emblée qu’elle viendra chercher quelqu’un avant la fin de l’histoire… Je vous laisse découvrir si le destin sera déjoué ou non. Toujours est-il que sa présence pèse sur le récit et confère d’emblée une ambiance toute particulière.



Car l’ambiance générale du titre est assez triste, quand bien même beaucoup d’espoir et de bienveillance transparaissent. Toutes ces émotions mêlées viennent du personnage principal, Nidô, qui a vécu des choses terribles (la mort de son frère, l’abandon de son rêve suite à son agression) mais qui prend malgré tout sur lui. Et le jour où il voit l’occasion de revivre son rêve par procuration en entraînant Jiro, il redevient un personnage lumineux de la façon la plus touchante qui soit.



Cela vient en partie de la façon dont il éclaire un univers terme et sombre, car l’aspect social est très bien mis en avant, sans être trop appuyé pour autant. Mais la pauvreté, la corruption et la violence que certains sont contraints de perpétuer afin de survivre est un élément au cœur du récit, de la même façon que dans Rocky par exemple, qui a dû être une influence directe du titre, avec ses usuriers, l’importance de la relation entre le boxeur et l’entraîneur… Me concernant, c’est un aspect que j’aime beaucoup, car j’avoue avoir une grosse fascination pour les films de boxe (alors que dans la vraie vie, je n’aime pas du tout le principe des « sports de combat »). Cela vient de l’aspect très cinégénique de la discipline, mais également du fait qu’elle peut très facilement être utilisée comme une métaphore de la vie et des épreuves que l’on doit surmonter. Et Bye, bye, my Brother se retrouve exactement dans ce schéma.



Car l’esthétique est tout aussi réussie que l’ambiance, permettant de rendre les séquences de boxe (assez rares au final) très belles, tout en appuyant l’évolution des deux personnages. De la même façon, l’esthétique contribue grandement à la qualité du titre en appuyant son ambiance sombre mais néanmoins lumineuse. Et le fait que les personnages soient des chats rend le tout encore plus beau et percutant selon moi. Car si l’histoire aurait tout à fait pu être racontée avec des personnages humains, l’idée d’en faire des chats apporte vraiment quelque chose à l’esthétique et à l’ambiance du titre, conférent à chaque personnage une forme de douceur mêlée de fragilité.



Ainsi, quelle ombre pourrait-il y avoir à ce tableau ? Peut-être le titre est-il un peu court, car une histoire si réussie aurait mérité un contexte et des personnages plus étoffés, que j’aurai aimé suivre plus longtemps tant ils sont réussis. Mais cela ne l’empêche pas, malgré sa faible durée, à réussir à nous faire ressentir des émotions très fortes vis-à-vis de ses personnages très touchants.



En résumé, Bye, bye, my Brother est à mes yeux une véritable pépite d’émotions et d’espoir. Si l’ambiance globale du titre est triste et sombre, elle est contrebalancée par des personnages lumineux et une esthétique magnifique. Si j’aurai aimé que l’histoire soit plus longue, afin de poser encore mieux son cadre et ses personnages, le titre n’en reste pas moins très percutant et efficace dans ce qu’il raconte. En cela, c’est un véritable coup de cœur pour moi, qui je l’espère, marquera encore d’autres lecteurs et lectrices.
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Bye bye my brother

Nous suivons l’histoire de Nidô qui, après la mort prématurée de son jeune frère, a trouvé du réconfort dans la boxe avant de devoir mettre fin à sa prometteuse carrière suite à une agression. Nous le retrouvons donc dans la rue où il survit en vendant des magazines d’occasion…



A travers son livre, l’auteur aborde plusieurs thèmes qui ne sont pas forcément des plus joyeux comme l’abandon et la perte d’un être cher sans ne jamais pour autant tomber dans le pathos ni l’apitoiement.



Le livre n’évoque pas que des sentiments durs et négatifs ; il y est aussi question de pardon, de reconstruction de soi et de seconde chance. Si certains passages sont tristes, c’est pourtant un sentiment d’espoir et de positivité que l’on ressent une fois la dernière page tournée.



L’utilisation des chats à la place des êtres humains permet en outre de rendre le récit un peu plus doux et surtout, du moins pour moi, de faciliter grandement l’attachement aux personnages. J’ai ainsi trouvé Nidô et Jirô particulièrement attachants ; Nidô dans sa tentative de survivre à la mort de son petit frère et dans sa volonté d’aider son protégé malgré les circonstances, Jirô dans sa manière de vouloir rattraper son erreur passée.



Quant aux dessins, en plus d’être très beaux, ils collent parfaitement à l’histoire. J’ai en outre adoré la manière dont l’auteur a su retranscrire les émotions de ses personnages comme la tristesse, la joie, la naïveté, l’admiration… Tous les protagonistes sont des chats, mais leur regard, leurs mimiques, leurs comportements font incontestablement très humains.



En prologue, l’auteur nous apprend les difficultés qu’il a rencontrées pour faire publier son livre notamment en raison de son aspect pas assez « commercial ». Heureusement pour nous, un magazine puis un éditeur lui ont donné sa chance.



En conclusion, alors que je n’en attendais rien, j’ai adoré Bye bye my brother, de l’histoire aux personnages en passant par les dessins. Grâce au talent artistique de Yoshihiro Yanagawa, vous passerez par plusieurs émotions à la lecture de cette belle histoire autant triste que porteuse d’espoir. Ce manga est un petit bijou que je vous recommande chaudement et que pour ma part, chose très rare, je prendrai certainement plaisir à relire.
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Bye bye my brother

Ca faisait longtemps que je n'avais pas consacré d'article à un manga. Déjà car j'en lis beaucoup moins qu'avant et surtout je n'arrivais pas à trouver LE manga. J'avais eu un énormissime coup de cœur pour Le Sommet des Dieux de Jiro Taniguchi publié chez Casterman et depuis tous les mangas que je lisais me paraissait bien fade mais j'ai eu l'occasion de lire Bye bye, my brother et bam! Coup de cœur et c'est encore publié chez Casterman!



Nidô vit de petit boulot depuis qu'un coup de couteau a réduit sa brillante carrière de boxeur à néant. Il refuse toute aide extérieur, et ne cesse de s'en vouloir pour la mort de son jeune frère des années plus tôt. Mais le destin va mettre sur sa route un jeune boxeur, Nidô va t'il saisir sa chance et enfin aller de l'avant?



Déjà comment ne pas être touché par cette magnifique couverture? En un coup d’œil on voit tout le talent de Yoshiro Yanagawa, et on ne peut qu'avoir envie de voir ce qu'il se cache à l'intérieur du bouquin. Et honnêtement ce qu'il y a l’intérieur vaut vraiment le coup. Yoshiro Yanagawa a un merveilleux coup de crayons. Il arrive avec talent à transmettre les émotions à ses personnages, chose qui ne doit pas être facile du tout quand on choisit de représenter ces personnages en chat! Mais il a relevé le défi avec brio : chaque personnage a ses caractéristiques et ils sont tous très facilement identifiables. (Mention spécial au chat beau gosse!).



Le dessin est magnifique, et il sert à la perfection une histoire qui m'a beaucoup touchée. C'est une histoire toute simple mais pleine d'émotions. Nidô n'a pas eu une vie facile et a finalement choisi de se résigner. Mais l'arrivé de Jirô va tout bouleverser, et sortir Nidô de sa torpeur. Il va être à la croisée des chemins et va devoir prendre son destin en main, car le dieu de la mort guette! J'ai beaucoup aimé ce personnage du dieu de la mort, qui apporte juste ce qu'il faut de fantastique au récit.



En conclusion, Bye bye, my brother est un magnifique manga tout en simplicité et en poésie. Il m'a bouleversé tant part la douceur et la mélancolie qui se dégagent de ses dessins que part la beauté de l'histoire. En plus chose rare, Bye bye, my brother est un one-shot, alors pourquoi se priver?
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Bye bye my brother

Un manga très réussi sur la culpabilité et la rédemption. Les dessins sont d'une très grande finesse et retranscrivent parfaitement l'émotion du récit, en toute subtilité.
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Bye bye my brother

Manga très mignon et triste qui parle de l’univers de la boxe. Il a des petits détails de Totoro . C'est un one-shot magnifique aussi bien pour les dessins que pour l'histoire.

Il parle de la disparition d'un proche et de la désillusion d' un homme qui a tout perdu.

Aurélie et Noah
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Bye bye my brother

L'auteur craignait, l'œuvre étant personnelle, de paraître trop naïf ... Mais c'est en réalité un très beau manga, où les personnages sont "incarnés" par des chats, mais dans des situations humaines..

Bien sûr, c'est triste, et un peu mystique..

Il est bon de découvrir de nouveaux auteurs.

Un dimanche pluvieux, j'aurais pu trouver autre chose, mais je ne regrette pas. Et je le conseille à tous
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Bye bye my brother

Nidô était un gagnant, un futur champion, pas à cause de circonstance, le voilà de nous seul, à faire les poubelles à la recherche de magazines afin de les revendre sur le trottoir. Il est au fond du gouffre, ou du moins ça vacille dans une vie quotidienne, une vie au jour le jour.



Ce OS transmet des sentiments, il s'en dégage une douce mélancolie, les dessins des personnages sous formes de chats attendrissent, ils font transparaître fortement les sentiments, on ne veut pas les abandonner. Les grands yeux, les oreilles couchés, ils nous accrochent et Nidô nous attache.



On nous prédit ici rapidement un funeste destin pour notre héros, il est attendrissant, et retrouve peu à peu la joie de vivre avec Jiro dans lequel il reconnait son frère défunt. Le jeune chat est un boxeur comme il l'a été, il ressent son potentiel, il le pousse l'encourage, mais les choses ne sont pas aussi simple.



Sur un plan visuel, j'adhère totalement au crayon, sur les visages de chats, sur les mimiques, les façons de bouger, je trouve qu'ils sont vraiment réussi, je trouve qu'ils nous retransmettent ce que souhaite l'auteur. Les cases ne sont pas vides, elles ne sont pas surchargées non plus, les décors sont là, je trouve que le dessin est vraiment précis. Le graphique est pour ma part une vraie réussite !



L'histoire en elle-même, franchement, j'ai été transporté dans leur monde très facilement, il est touchant, triste, mais aussi pleins d'espoir, on tient aux personnages, très peu agace pour ma part. Tous apporte quelque chose d'inestimable, c'est vraiment un très beau manga que l'on a ici entre les mains. L'édition est soignée, la couverture est vraiment belle de mon point de vue.



Nous avons ici aussi une histoire pouvant accrocher tout type de personne je pense, même si le petit côté fantastique peu surprendre, il a été pour moi très agréable. J'ai littéralement passé un très bon moment avec ce manga, j'ai même envie de le relire bientôt, la preuve qu'il est bon ! x)
Lien : http://onirik.net/Bye-Bye-my..
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