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3.63/5 (sur 87 notes)

Nationalité : Chine
Né(e) à : Beijing , le 28/06/1965
Biographie :

Yu Dan est professeur à Beijing Normal University.

Elle est également doyen adjointe de la Faculté des arts et médias, ainsi que Chef du Département de Film & Television Media. Elle a une maîtrise en littérature chinoise ancienne et un doctorat en études Cinématographiques et Audiovisuelles.

En 2006, une série de ses conférences intitulée "Yu Dan's Insights into the Analects" a été diffusé sur China Central Television (CCTV). La transcription, édité dans un livre "Yu Dan's notes on the Analects", s'est vendue à 10. 000 exemplaires durant les premiers jours et reste sur la liste des best-seller.

En 2007, une autre série de ses conférences "Yu Dan's Insights into Zhuangzi" a également été diffusée. La transcription s'est vendue à 15. 000 exemplaires dès sa sortie.

Yu Dan a réussi à rendre les anciens textes de Confucius (551-479 avant JC) et de Zhuangzi (369-286 avant JC) compréhensibles et pertinentes avec des "reformulations familières et d'histoires courtes, vivantes".
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Source : Wikipédia
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Citations et extraits (61) Voir plus Ajouter une citation
L'écrivain taïwanais Lin Qingxuan raconte qu'un ami lui demanda une calligraphie qu'il suspendrait dans son bureau. "Écris-moi quelque chose d'extrêmement simple, mais qui me fera réfléchir chaque fois que je le regarderai." Lin Qingxuan médita longuement, puis calligraphia simplement quatre caractères : "Pense souvent à un et à deux." Déconcerté, l'ami lui demanda ce que cela voulait dire. Lin Qingxuan répondit : "Nous connaissons tous le dicton : 'En ce monde, sur dix choses, il y en a huit ou neuf qui n'iront pas comme je le souhaite ; et il n'y a qu'une poignée de gens avec qui je peux vraiment m'entendre.' Si nous acceptons ce constat, il y aura au moins une ou deux choses sur dix qui vont effectivement tourner selon nos désirs. Je ne peux pas t'être d'une grande aide, tout ce que je peux faire, c'est te dire de penser à ces 'une ou deux' choses, de privilégier le bonheur, de tenir à distance la tristesse de ton cœur. En tant qu'ami, c'est le mieux que je puisse faire pour toi " (p. 123-124).
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Dans la Chine ancienne, il y avait une école de poésie pastorale. Ses adeptes cherchaient à se retirer du monde, à vivre dans une thébaïde et à communier avec la nature ; et leur œuvre vante les joies bucoliques et une vie rurale pleine de simplicité.
Où pouvons-nous réaliser cette communion avec la nature ? Inutile de s'enfoncer dans les montagnes et les forêts sauvages. "Il est plus facile, dit-on, de trouver la solitude sur la place du marché que dans le désert." Seul l'anachorète débutant, qui ne sait pas encore cultiver son moi, songe à se cacher dans les bois et à s'y construire ostensiblement une retraite ; le véritable ermite n'a pas besoin de fuir la société, il peut vivre au cœur d'une ville grouillante, en ayant exactement les mêmes activités que tout le monde. Ce qui le distingue des autres, c'est un certain calme intérieur et sa constance (p. 122-123).
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Il était une fois trois petits mulots qui s’affairaient dans les champs en prévision de l’hiver. Le premier cherchait frénétiquement des provisions et transportait toutes sortes de graines dans son trou. Le deuxième battait la campagne en quête de tout ce qui pourrait lui permettre de se protéger du froid, et il remplissait son terrier de paille, de foin et de duvet. Et le troisième mulot? Lui, se promenait de-ci de-là en regardant le ciel, goûtant au spectacle de la nature, quand il ne s’allongeait pas pour se reposer un moment.

Ses deux laborieux compagnons le houspillaient en partant au travail et lui disaient: » Quel paresseux tu fais! Si tu ne prépares pas l’hiver, comment te débrouilleras-tu lorsque la bise sera venue? »

Mais le troisième mulot n’essayait même pas de se justifier.

Quand l’hiver arriva,les trois mulots s’abritèrent dans leur tanière encombrée de provisions. Ils ne manquaient ni de vivres ni de literie douillette, mais ils n’avaient rien à faire de toute la journée. Peu à peu l’ennui s’installa, et ils ne savaient pas comment passer le temps .

Alors le troisième mulot commença à raconter des histoires à ses deux compagnons: il leur parla de l’enfant qu’il avait vu au bord du champs un après-midi d’automne, d’un homme qu’il avait observé près de la mare un matin d’été. Il leur rapporta des conversations qu’il avait eues avec d’autres mulots du champs voisin: il leur chanta la chanson d’un oiseau qu’il avait entendue au printemps….

C’est à ce moment là seulement que les deux mulots travailleurs comprirent que pendant toute la belle saison leur compagnon avait recueilli des rayons de soleil pour les aider à passer agréablement l’hiver.

…si certaines activités semblent n’avoir aucune utilité pratique, elles peuvent apporter la paix et l’harmonie à l’âme
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L'amour, explique un psychologue britannique, consiste presque toujours à rapprocher plus étroitement les gens. Mais il existe une variété d'amour, et une seule, dont l'objectif est la séparation : l'amour des parents pour leurs enfants. L'amour parental vraiment réussi doit aboutir à rendre l'enfant indépendant de ses parents le plus tôt possible. Plus la séparation se produit rapidement, plus les parents ont réussi leur mission.
Dans cette perspective, l'indépendance et une distance respectueuse sont essentielles à la dignité personnelle de l'individu ; et ce respect doit être maintenu, même avec les personnes dont nous sommes le plus proches.
Entre parents et enfants, ou dans un vieux couple, dès lors que cette distance respectueuse est rompue, que la ligne a été franchie, quand on devient "importun", comme le dit Confucius, si bien que nous ne sommes plus convenablement indépendants l'un de l'autre, les problèmes surgissent. Un malaise caché, la brouille ou même la rupture totale des relations ne sont pas loin.
Confucius nous enseigne que nous devons traiter équitablement chaque personne, maintenir une distance pleine de tact et laisser à chacun l'espace nécessaire (p. 92-93).
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Dans la vie moderne, nous sommes confrontés à de multiples choix complexes, et, devant cette excitation et toutes ces stimulations, il nous est difficile de prendre des décisions, si bien qu'il nous paraît impossible de déterminer le moyen d'accomplir nos ambitions. Cela montre en fait notre manque de persévérance.
En revanche, si nous persévérons vraiment et apprenons à envisager des perspectives lointaines, même si nous n'avons pas atteint l'état élevé de celui qui, dit Confucius, "n'a pas de domicile fixe mais un coeur fixe" - qui se soucie plus de sa vie intérieure que de son existence pratique -, nous sommes bien en passe de devenir un junzi (p. 105).
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Ainsi, bien qu'il recommandait l'humanité et le souci de l'autre, Confucius ne croyait pas qu'il fallait pardonner toutes les fautes sans discrimination.
"Que faut-il penser de celui qui répond à l'inimitié par la vertu ?" lui demanda quelqu'un. Le maître déclara : "Que rendrez-vous à la vertu ? Répondez à l'inimitié par la rectitude, et à la vertu par la vertu." (XIV, 34 ou 36.) [p. 88].
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La technique et l'habileté ne sont pas l'essentiel. Pour pleinement comprendre ce qui va au-delà de la simple aptitude, il nous faut faire appel à notre cœur et à notre âme.
On voit que les règles de conduite que nous recommande Confucius ne sont pas essentiellement une critique sévère du monde qui nous entoure, mais un bon usage du temps et de l'énergie limités dont nous disposons, ainsi qu'une invitation à tourner notre critique vers l'intérieur, vers notre propre cœur et notre propre esprit.
Nous devrions tous nous montrer un peu plus stricts envers nous-mêmes, et un peu plus honnêtes et tolérants envers les autres.
Voilà pourquoi seul un junzi véritable est capable de "ne pas blâmer le ciel, de ne pas blâmer l'homme", de ne pas se plaindre que le destin ne lui ait pas donné la chance qu'il méritait, de ne pas déplorer que personne au monde ne le comprend (p. 80-81).
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(Extrait - Préface de Shan Sa)
Confucius, le Chinois le plus célèbre au monde, est né au royaume de Lu le 28 septembre de l'an 551 avant Jésus-Christ.

A la même époque, l'empire de la dynastie Zhou éclata en plus de cent quarante régions indépendantes. (...) le pouvoir central déclina. Pendant la période dite des "Printemps et Automnes", le pays fut morcelé en plusieurs centaines de petits Etats vassaux (...) Parmi ces innombrables satellites figurait le royaume de Lu, un pays modeste pris comme dans un étau entre les provinces belliqueuses de Qi et de Song.

Au lieu de s'appuyer sur une armée redoutable comme le faisaient ses voisins, il développa la culture et les arts. Au lieu d'adorer les stratèges, les chars et les bannières, le royaume de Lu cultiva les lettres, les rites et la musique.
Si la démocratie fut une idée chère aux Grecs anciens, les rites et la musique servirent de socle à l'antique dynastie Zhou et au royaume de Lu. (...)

(...) la famille de Confucius descend de l'antique dynastie impériale Shang (...)
L'arrière-grand-père de Confucius, fuyant la guerre civile, s'établit dans le paisible royaume de Lu ; le père de Confucius, un lettré qui pratiquait les arts martiaux, y fut conseiller royal. Son épouse mit au monde neuf filles - mais pas de garçon. C'est Yan, la deuxième concubine, qui donna naissance à Confucius, ce fils tant attendu.

(...) grandissant dans la culture et le raffinement du royaume de Lu, Confucius étudia les trois cent chapitres des codes rituels et les trois mille compositions musicales de la dynastie Zhou.
Ce terreau intellectuel et culturel jouera un rôle majeur dans la pensée confucéenne, qui prêche en effet l'ordre, l'harmonie, la modestie, la compassion ... Ainsi, tel le royaume de Lu qui avait trouvé sa survie en temps de guerre en prônant la paix, Confucius va diffuser dans un monde divisé le message de l'harmonie.

(...) A la suite d'une maladie, il meurt âgé de soixante-treize ans, sans savoir qu'il est l'homme qui marquera l'histoire de la Chine et qu'il dictera, pour les deux mille ans à venir, la pensée et les actes des Chinois.
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Lorsqu'on n'a jamais rencontré la bonne personne , la véritable force que procure l'amour demeure enfouie , et ce même si on a fondé une famille , si on a eu des enfants , si on vit une vie normale aux yeux des autres . Car cette vie - là n'aura jamais connu la flamme du véritable amour .
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Trois sortes d'amitiés sont avantageuses et trois sortes d'amitiés sont nuisibles.

L'amitié avec un homme qui parle sans détour, l'amitié avec un homme sincère, l'amitié avec un homme de grand savoir, ces trois sortes d'amitiés sont utiles.

L'amitié avec un homme habitué à tromper par une fausse apparence d’honnêteté, l'amitié avec un flatteur hypocrite, l'amitié avec un beau parleur, ces trois sortes d'amitiés sont nuisibles.
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