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EAN : 9782714453747
280 pages
Belfond (16/04/2015)
4/5   6 notes
Résumé :
Loin de l'approche austère des universitaires, Yu Dan nous propose une relecture lumineuse et vivante des enseignements de ce sage rebelle, considéré comme le premier des anarchistes. Chantre d'une vie de liberté affranchie de toute contrainte, Tchouang-tseu nous apprend à nous méfier des honneurs, à rester fidèles à nos rêves de jeunesse et à nos vraies passions, pour nous dépasser et réussir à soulever des montagnes. Et, quand nous nous sentons enfermés dans nos s... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Note : Dans cette note, je vais manier à la machette toute une théorie de concepts vieux de plus de 2400 ans et infiniment complexes. Merci de ne pas m'en tenir rigueur; evidemment que je sais que tout cela est plus complexe...Mais je rédige une note de blog pas une thèse en sinologie.

La lecture de "l'art de la guerre" de Sun tzu m'a entrainé à lire à lire le "tao to king" de lao tseu et ce fut une révélation personnelle comme je n'en ai pas eu beaucoup dans ma vie. du coup je me suis intéressé au Taoïsme (puisque le tao to king en est le livre fondateur) et donc aux trois autres auteurs majeurs que sont tchouang tseu ou lie tseu. (et puis dans la foulée j'ai lu Confucius aussi).

Or, j'étais justement en train de lire "le rêve du papillon" quand sur facebook les éditions Belfond m'ont proposé de gagner le livre de yu dan. J'ai joué et j'ai gagné, moi qui gagne si peu dans la vie.( et alors oui déjà on pourrait s'arrêter pour méditer là dessus deux heures en voyant des signes partout comme un william Rejault de bazar ou bien se dire que c'est le bienheureux hasard qui fait bien les choses, parfois).

Et j'ai lu "Le bonheur selon tchouang tseu" donc.

A la base j'avoue que j'étais un peu prévenu par ce genre de texte qui promet "le bonheur" parce que ça sonne à fond "psychologie magazine" et autre billevesées et surtout parce que le bonheur n'est pas du tout un enjeu du taoïsme. En plus yu dan est l'auteur "Du bonheur selon conficius" or il n'y a rien de plus opposé au monde que la pensée confucéenne (qui en gros prône une hyper adaptation sociétale en respectant à la règle rites et ancêtres ) et la la pensée taoïste (qui propose en très gros de se fondre dans la tao fondamental jusqu'à ne plus savoir si c'est le vent qui vous pousse ou vous qui entraînez le vent) alors je ne voyais pas bien comment on pouvait réconcilier les deux.

Et pour être franc je crois que Yu Dan a un peu galéré aussi. Même si elle a pris comme auteur Tchouang tseu, qui est peut être le moins taoïste des auteurs taoïste, le plus prés d'une pensée bouddhiste avec les idées de chemin et d'éveil par exemple... Mais là encore expliquer Tchouang Tseu sans expliquer Lao Tseu me semble un pari compliqué et ceci dit expliquer Confucius et Lao tseu de la même manière est proprement impossible...

Bref donc à le lire ce texte m'a laissé un peu perplexe, il m'a semblé comme hésitant entre reformulations et glissements légers vers un bouddhisme plus connu des occidentaux... Par contre le dernier chapitre "le grand tao et la nature" explique clairement l'opposition entre confucianisme et taoïsme et montre enfin le projet de livre , comment tout ça peut cohabiter. Mais il aura fallu tenir 10 chapitre avant.

En conclusion je ne sais pas trop quoi penser de ce texte même si j'imagine qu'il est au moins une bonne porte d'entrée dans l'oeuvre de tchouang-tseu et qu'il va attirer un peu de lumière sur lui. Mais ceci dit sans aucune notion sur Confucius ou Lao-tseu je crains vraiment que tout ça ne soit un peu galère à comprendre...
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Moi aussi comme le lecteur de l'autre critique de ce livre , j'ai gagné ce livre sur la page FB de Babelio et moi aussi ai été très surprise d'être une heureuse gagnante , il n'y avait pas grand chose à faire , liker comme on dit .
Ça me permet comme les livres reçus à Masse Critique de lire des livres différents .
Il n'y a pas très longtemps , quelques mois à peine , j'ai lu quelques livres de sagesse chinoise , comme le Tao te king , des romans , enfin un peu tout ce qui concerne la Litterature asiatique en general , ça a duré quelques mois et puis mon intérêt s'est porté ailleurs un peu contre mon gré .
Dans ce livre j'ai surtout apprécié certains contes , certaines phrases de sagesse , des phrases un peu doudou que l'on emmagasine pour des jours plus sombres , des mots qui nous réconforteront un jour ou l'autre .
Et j'ai trouvé que la lecture était agréable , c'est un style vivant avec de nombreuses anecdotes , c'est à la portée de tous , moi je suis ravie que ce livre soit dans ma bibliothèque , c'est le genre de livres que j'aime relire par petites touches .
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Citations et extraits (16) Voir plus Ajouter une citation
Il était une fois un jeune faucon qui avait grandi dans une basse - cour , entouré de poules , de coqs et de poussins . Toujours il avait pensé qu'il était un poussin , rien d'autre . Un jour son propriétaire voulut le faire voler . Mais il eut beau user tant de la carotte que du bâton , rien n'y fit : le faucon ne prit jamais son envol . Tout simplement parce qu'il s'était défini une fois pour toutes en tant que volatile ne sachant pas voler .
Très déçu , le propriétaire finit par décréter : ´ j'ai élevé un faucon pour rien , je n'ai plus qu'à le jeter .´
Sur ces mots , il emporta le jeune faucon jusqu'à la falaise , d'où il le précipita dans le vide .
Ainsi lâché , le jeune faucon sentit ses ailes frémir et prit son envol juste avant de toucher le sol .
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Mais nous qui vivons au XXIéme siècle entre la pression de la vie quotidienne et les divers rôles que la société des hommes nous demande de jouer, songeons nous encore à nous interroger sur le véritable ressenti de notre cœur ?

Notre tempérament n’est-il pas d’ores et déjà asservi au point que nous ne sachions même plus qui nous sommes réellement ?

En intégrant la société, en acceptant les rôles que celle-ci a définis pour nous, en acceptant de nous ruer sur les honneurs et les richesses, nous nous sommes imposés des entraves.

Dans le processus de libération, personne ne pourra vous aider. Vous serez seul à pouvoir libérer votre esprit et votre âme : tout devra couler de source, naturellement
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Les gens sont en général semblables à leur santé, et l'expression "préserver son corps" (yang sheng) "ménager sa vie" est couramment utilisée en Chine.

Il n'en va pas de même de son pendant "préserver son esprit" (yang xin)
"Préserver son esprit" c'est faire que notre coeur soit dirigé par un fil conducteur, qu'il saisisse ce qu'il voit, qu'il possède la vérité première du Ciel et de la Terre, qu'il ait les aspirations les plus authentiques et les plus pures quant à l'existence, qu'il puisse épanouir selon sa nature et qu'enfin il nous aide à bien nous connaitre.

Toutes les choses petites ou grandes, sont concernées par la santé d e l'esprit.
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Lorsqu'on n'a jamais rencontré la bonne personne , la véritable force que procure l'amour demeure enfouie , et ce même si on a fondé une famille , si on a eu des enfants , si on vit une vie normale aux yeux des autres . Car cette vie - là n'aura jamais connu la flamme du véritable amour .
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La toupie qui tourne sur elle même : voilà une illustration parfaite de cette dialectique.

Celui qui sait s'y prendre saura faire tourner une toupie indéfiniment.

Tourner sur soi-même : voilà la valeur de la toupie.

Mais dès que la toupie cesse de tourner , se met au repos, son équilibre est rompu et elle tombe.

Voilà pourquoi le mouvement est le meilleur des équilibres
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