Yu Li

Une critique a chaud sur la lecture de cet " ovni" qui au départ m'a bien "accroché " de par son côté érotique sans vulgarisation ,beaucoup de métaphores très suggestives, et puis ...... Un peu déçue du tournant que la narration à pris à la moitié du livre,lors de cette fameuse opération un peu trash de notre séducteur, là l'auteur s'est " laché" où à défauts des premières prouesses stylistiques, ce sont des prouesses d'un tout autre genre qui nous sont contées.Et c'est cette accumulation de descriptions pas toujours du plus bon goût qui m'ont lassées. Enfin j'adore la fin : l'homme est perverti par les femmes et l'argent et les grand ancêtres qui ont créé le monde ont fait une énorme faute en créant les femmes ,l'argent oui je plussoie mais là femme : sic,ça me reste en travers de la gorge!!!.⭐⭐⭐

Je dois avouer que c'est la curiosité qui m'a fait choisir cette lecture. Ce n'est pas tous les jours que l'on croise la route d'un roman classique de l'érotisme chinois écrit au XVIIème siècle.

Comment allai-je être réceptive à ce genre d'écrits ?

J'espérais de l'action, du dépaysement, de la provocation, de la passion.

Rien de tout cela.

Tout au plus, j'y ai rencontré un homme hautain, fier de son membre démesuré après une opération douteuse et des femmes soumises à leurs conditions.

Pour l'époque, cette littérature devait être choquante et déviante.

Aujourd'hui, à défaut d'être pétillante, elle a le mérite d'être décalée et de nous parler de la Chine profonde.

Mais qu'est-ce que c'est lent et long...

De la chair à l'extase.. ou le bouquin au milieu de la pile... Ma porqué ?



Pitch :

— Je suis jeune, et je veux me marier avec la plus belle femme.... il me faut au moins ça ! Vu comment j'ai la classe, comment je suis beau, intelligent, et tout et tout...

— Tu te plante gars. ( ça c'est un vieux moine anachorète)...

— Et vu comment aussi j'aime le cul...

— Avec la plus belle femme ? Ou avec celle des autres ?

— Avec toutes... faut bien que je teste, avant de faire mon choix.. Hé quand même...

—Tu vas te planter.. Reste avec moi. (toujours le vieux moine)

—Quand j'aurais trouvé la plus belle femme... quand je serais repu à ce niveau-là, on verra...

—Nan, tu vas vraiment te planter dans les grandes largeurs... enfin.... quand ça sera fait reviens me voir...



Nous voici dans un conte moraliste chinois du XVII eme siecle...

Un gars qui court le guilledou... et qui kiffe les meufs ( enfin il a l'âge pour, la vingtaine.. si à vingt ans tu cours pas le guilledou, et les meufs/mecs suivant tes préférences c'est un peu triste... lui en plus il fait combo...)



Nous voici aussi dans de la science-fiction, ça ça m'a surpris je m'y attendais pas... du tout... une histoire de greffe...

Parce quand même... la gars pense qu'il en a une bien grosse.. et en fait non, il en a une ridicule, on se fout de sa gueule... mais alors les soupirs et les cris des dames/garçons c'étaient du flan ?!.... Elles m'auraient menti ? Ils m'auraient menti ?!... Alors en plus vu qu'il s'y croit et qu'il aime ça... ça passe moyen.. Faisons nous une greffe pour en avoir une plus grosse... Science-fiction Welcome !



Et vu qu'on nous prévient à l'avance que c'est un conte moraliste... bin forcément plantage...

On nous prévient aussi que c'est égrillard, et cochon.... heu.... p'têt pour l'époque... mais à l'heure actuelle cochon, pas tant que ça...

—Pas du tout, tu veux dire ?

—Dans les intentions, et un peu dans les situations... mais après... Déjà c'est chinois, donc bonjours les métaphores (elles sont rigolotes...)...



Après ça donne une bonne idée de comment ça se passait à l'époque, par là-bas...

Ce recueil de nouvelles nous livre des histoires de couples au 17ème siècles en Chine. C'est drôle, moderne, très facile à lire. On se rend compte que les problèmes de couples ne date pas d'hier. A découvrir absolument

Roman érotique chinois écrit au XVII ième siècle. C'est un classique, roman érotique bien sûr, mais pas seulement. C'est également un roman d'aventure qui manie l'humour et donne un aperçu des modes de vie de la Chine de cette époque.

Dans l'édition du cercle du livre précieux de 1963 Etiemble explique dans la préface que l'ouvrage était dépourvu de prétention littéraire. Il était destiné à distraire la classe des commerçants aisés. A part quelques situations comiques, on se lasse assez vite de ces exercices où il est exclusivement question du plaisir féminin et du moyen de l'atteindre.

Cinq contes drôlatiques et burlesques sur la vie conjugale.

excellent classique érotique chinois