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Citations de Yûsuke Kishi (99)


D'après lui, les crimes liés aux assurances étaient très typiques des psychopathes.
Aux yeux de Wakatsuki, certains arguments pour soutenir cette théorie ne manquaient pas de bon sens. A la différence d'un crime opportuniste ou passionnel, le crime aux assurances demandait d'élaborer froidement un plan minitieux, de conserver l'intention de tuer sur une période longue, de dissimuler ses projets à son entourage...
De plus, ces crimes devaient obligatoirement prendre pour cible des personnes de la famille même du criminel...
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La raison d'être des Bibliothèques est de protéger le savoir, qui est un bien de l'humanité, or, malheureusement, à un moment donné, elles devinrent la cible d'attaques.
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Les psys qui se lançaient dans l’analyse avec leur empathie, sans connaître la véritable nature de leur patient, étaient aussi vulnérables qu’un ordinateur sans anti-virus ni pare-feu lancé dans la jungle d’internet
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Tsurii avait sorti le pied-de-biche qu'il cachait sous sa veste et en avait envoyé un grand coup dans la tête de sa femme. Keiko s'était écroulée juste sous les yeux du proviseur, resté prostré au sol.
Tsurii avait relevé son arme et s'était remis à frapper, plus de dix fois, sur le crâne de sa femme. Sous les chocs répétés, la tête de Keiko rebondissait contre le plancher, comme si elle se courbait pour demander pardon. Des bruits secs de craquements d'os s'étaient fait entendre.
Quant au proviseur, il était aux abonnés absents. Le visage maculé du sang de sa maîtresse, il tremblait tellement que sa mâchoire semblait vouloir se décrocher.
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Comme tout travail, le meurtre demandait de la passion, du soin, une capacité à toujours se remettre en question et à juger son œuvre d’un œil critique. Ainsi, on s’en sortait avec une série « d’accidents » ou « de suicides » que jamais personne n’aurait l’idée de relier entre eux.
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Le plus grand danger pour la société, ce ne sont pas ceux qui souffrent de troubles mentaux évidents, mais bien eux, ceux qui voient le monde à l'aune de leur propre noirceur.
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Ce fut un déferlement de violence sans précédent. Dans les coups des ados, il y avait de la terreur, mais aussi toute la rancœur, toute la haine qu’ils avaient emmagasinée à l’encontre de ce prof qui les humiliait et les maltraitait au quotidien. Certains élèves tentèrent bien de calmer les choses, mais ils ne furent pas entendus.
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L'école n'était pas un sanctuaire dédié à la protection des enfants, mais une arène où seule régnait la loi du plus fort. Afin de survivre, il fallait soit avoir de la chance, soit faire preuve de beaucoup d'intuition, soit pouvoir déployer la violence physique nécessaire pour se défendre. Reika ne pouvait compter que sur son intuition.
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Nous, les êtres humains, ne résistons pas à l'envie d'ouvrir la boîte de Pandore tout en sachant que nous devrions nous en abstenir.
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Dans ce monde là, il ne connaîtrait pas de rival. Un seul coup d'oeil à ses collègues lui avait suffi pour le comprendre. Ces gens n'avaient pas l'esprit de compétition. L'école était un milieu comparable à une mare d'eau stagnante. La cache rêvée pour un requin qui n'aurait qu'à croquer tout ce qui y vivait.
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Ceux qui vivaient en se repaissant d'autrui possédaient, tels des prédateurs, la faculté de sentir la faiblesse chez leurs victimes.
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Il laissa sa phrase en suspens et fut pris d’une sourde quinte de toux. Wakatsuki le contourna et vit Shigenori Komoda, assis dans son lit médicalisé.
Ses yeux étaient troubles, comme si une membrane les recouvrait. Impossible de savoir s’il avait perçu l’arrivée des agents d’assurances. Sa peau avait perdu toute coloration ainsi que le lustre qu’on lui voyait lorsqu’il venait à l’agence. On aurait dit une forme humanoïde en papier, dénuée de la moindre étincelle de vie.
Le regard de Wakatsuki fut aspiré par la vision des bras bandés de l’homme.
Tous deux coupés net, à mi-chemin entre le poignet et le coude.
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Le proviseur était un homme de belle prestance dont l'apparence soignée n'avait d'égale que sa capacité à endormir les foules. Les lycéens piquaient déjà du nez. C'était pavlovien chez eux : la seule vue du chef d'établissement les plongeait dans un état d'apathie.
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Reika avait beaucoup de choses à demander aux dieux, mais une seule lui vint à l'esprit : qu'ils sortent tous du lycée sains et saufs, et qu'ils continuent à rire encore longtemps.
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Ce sentiment de culpabilité, loin de s'amenuiser, était resté latent, comme des braises pour toujours incandescentes au fond de son ventre.
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Croââââ !
Croââââ !
Le réveil indiquait 5 heures à peine.
Seiji Hasumi bâilla à s'en décrocher la mâchoire.
Pourquoi diable fallait-il qu'il soit tiré du lit tous les matins à une heure pareille ? Inutile d'essayer de se rendormir... Les oiseaux persisteraient à l'appeler tant qu'il ne leur aurait pas prouvé qu'il était debout. C'était presque un honneur d'être l'objet d'une telle obstination.
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"Si je continue à placer mes pièces avec précaution, je dominerai bientôt l'échiquier tout entier! Eh oui... si je me donne tout ce mal, c'est pour faire de cette école un royaume idéal... alors mes chers élèves, le professeur que je suis vous montrera le chemin à suivre!" # Mr Hasumi
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Nous, les humains, sommes une espèce à la mémoire courte, même lorsqu'il s'agit de leçons apprises au prix de la souffrance.
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Je dois dire qu'avant de te rencontrer, je pensais que les Japonais étaient tous d'obéissants moutons. Tu me prouves qu'il en existe d'une autre sorte... Tu es un mouton carnivore, qui se nourrit de ses propres congénères. Tu es une espèce à part, dont l'existence en soi est un mystère.
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"Je façonne cette fille en fonction de mes envies et je fais en sorte qu'elle approche la perfection. C'est peut-être ça, la satisfaction qu'éprouve un professeur en formant ses élèves!" # Hasumi
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