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Critiques de Yves Buin (10)
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Kerouac

L'auteur est aussi psychiatre. On dirait à le lecture une manière de reportage journalistique agrémenté d'analyses médicales. Pas de profondeur ni de véritable appréhension humaine du personnage objet de la biographie. Pas un mot non plus sur les rencontres avec Paul Bowles à Tanger, Maroc. Bref, j'ai trouvé l'ouvrage inintéressant et creux.
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Céline

Tout d’abord, je tiens à saluer la collection « Folio biographies » qui, de par le faible prix des ouvrages proposés, met à la portée de tous de sérieuses et passionnantes biographies.

Ceci étant dit, celle d’Yves Buin, consacrée à l’âme damnée des Lettres françaises, est proprement excellente.

Sans éluder tous les travers – dont certains indéniablement odieux – de la personnalité délirante de Louis-Ferdinand Destouches (qui se fera appeler Céline, en hommage à sa grand-mère), Buin, psychiatre de formation, montre à quel point ce délire de la persécution, cette paranoïa sont constitutifs de l’écrivain et son œuvre.

Céline déploie en effet une écriture pulsionnelle et en même temps cisèle ses phrases pour qu’elles ne retiennent que l’essentiel. Il transpose le langage parlé sur le papier avec une maîtrise inégalée à ce jour. Ce n’est pas un hasard si le dialoguiste Michel Audiard, amateur éclairé lui aussi du phrasé populaire, déclarera, après sa mort : « Le père Céline, on lui doit tout. Sans lui, aucun auteur actuel n’écrirait, ou alors comme Duhamel. Mais là-dessus, personne ne moufte jamais. On n’admet pas. »

Parce que Céline est gênant précisément à cause de son écriture inouïe ; parce le mythe du « salaud » sans nuance colporté longtemps par une gauche revancharde, et peu regardante sur son passé par toujours rose, est coriace – pas une rue à Paris qui porte son nom ! –, on ne reconnaît que du bout des lèvres ce génie de la littérature.

Certains avanceront ses fantasmes autobiographiques, posés là pour dissimuler une vérité honteuse et tromper le lecteur (voir Contre Céline, de Jean-Pierre Martin). Reproche-t-on à Proust d’avoir fait de même ?

Homme de paradoxes, puisque c’est de l’homme qu’il s’agit dans cette remarquable biographie, Céline, ainsi autopsié, redevient ce qu’il n’a jamais cessé d’être : un HOMME. Et un homme n’est pas un monolithe immuable.

Buin fait donc tomber la statue de l’anti-Commandeur sculptée à grands renforts d’approximations, de mensonges (Céline n’a jamais travaillé pour la Gestapo !), et il en ressort un écrivain qui ne jouait pas à écrire, mais qui s’est consumé à le faire.

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Kerouac

Biographie très fouillée et très complète de Jack Kerouac. Beaucoup de noms, de dates et de lieux, au point que l’on se perd parfois. Au début l’approche est chronologique, et puis ensuite l’auteur adopte une approche thématique (Beat Generation, Neal Cassady, on the road, les femmes, …), ce qui ne facilite pas la lecture.



Quelques passages néanmoins sont très intéressants et permettent d’éclairer l’œuvre de l’auteur : mort du frère aîné à l’âge de quatre ans, ce qui confrontera Jack très tôt à la mort et focalisera sur lui toute l’attention maternelle; agonie du père désillusionné et usé; alcoolisme précoce ; intense amitié avec Ginsberg et Burroughs (Yves Buin leur rend d’ailleurs ici un formidable hommage) ; fascination pour Neal Cassady, qui lui fait comprendre l’essentiel, càd que l’écrivain est indissociable de la vie ; relation passionnelle, probablement toxique, avec sa mère ; amour du jazz et influence de ce type de musique sur le style de Kerouac, la prose spontanée, la forme libre, improvisée, improbable, « la forme sauvage » comme il l’appellera lui-même ; son rapport compulsif à l’écriture. Avec en toile de fond, cette question : Kerouac fut-il jamais heureux ?



Yves Buin revient aussi le rôle bénéfique des dix ans d’anonymat, avant le succès destructeur, où il put écrire onze livres, loin de la pression médiatique et des exigences éditoriales. Il résiste alors au désarroi, au désespoir, à l’indifférence, au rejet, à la solitude, mais est fondamentalement libre, libre d’écrire, de créer ce que bon lui semble. Obscurité salvatrice …



D’autres passages nous font découvrir un Jack Kerouac peu connu. Un homme resté enfant qui demande la permission de sa mère à chaque fois qu’il veut convoler. Un homme rongé par la paranoïa, conséquence possible de son alcoolisme et de sa toxicomanie. Un homme aux idées très à droite sur la fin de sa vie, raciste, nationaliste et antisémite.



Je crois néanmoins que la meilleure façon d’aborder ce grand auteur du XXème siècle est tout simplement … de lire son œuvre.

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Céline

Une biographie très complète de cet écrivain contesté et contestable qui permet d’avoir une vision plus juste de ce personnage représentatif de la France d’une certaine période ... un livre à découvrir si l’on apprécie ou si on s’intéresse à Celine
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Barney Wilen, Blue melody

Premier et seul (à ma connaissance) livre consacré à l’une des figures les plus originales du jazz français, le regretté saxophoniste niçois Barney Wilen, « Blue Melody » écrit par cette grande plume qu’est Yves Buin, psychiatre, écrivain et critique de jazz, spécialiste de Jack Kerouac et de la littérature Beat, vient à point pour nous remémorer l’oeuvre incontournable et passionnante de ce météore.



Confronté très jeune à la gloire (à 20 ans !) grâce à la bande originale du film « Ascenseur pour l’échafaud » de Louis Malle où il est le sideman de Miles Davis en compagnie de trois autres musiciens parisiens chevronnés : René Urtreger, Pierre Michelot, et le batteur américain Kenny Clarke, le franco-américain Barney Wilen continue à participer à des musiques de films, qui sont de grands succès, tels que « Les Liaisons dangereuses » de Roger Vadim ou « Des femmes disparaissent » d’Edouard Molinaro. Il se produit dans les clubs de Saint-Germain, avec les ténors (sic) du be-bop Dizzy Gillespie, Art Blakey, Bud Powell (avec lequel il joue du sax alto en compagnie du jeune Wayne Shorter au ténor !). Il participe au festival de jazz de Cannes en 1958, et y rencontre de nombreuses vedettes de la scène ou de l’écran (dont Sacha Distel avec qui il enregistrera un disque), amoureuses de son jeu, de sa sonorité veloutée, et de sa nonchalante élégance. Il y croise le fer avec quelques géants du calibre de Stan Getz ou Lucky Thompson, et s’en sort avec brio. Mais le be-bop commencera à le lasser après quelques années de pratique de style, car Barney se trouve alors devant la sempiternelle question qui obsède les saxophonistes à l’époque : comment dépasser l’indépassable, à savoir Charlie « Bird » Parker, sans l’imiter ?



La réponse viendra quelques années après, au milieu des années soixante, avec l’émergence du free-jazz et de la pop music, une révolution dans laquelle Barney va totalement s’engager aussi bien musicalement que philosophiquement, et politiquement. Il enregistre le 1er disque de « Free-rock » français « Dear Prof.Leary » dédié à Timothy Leary, le « prêtre du LSD« , avec un groupe international dont font partie l’allemand Joachim Kuhn au piano et à l’orgue et l’italien Aldo Romano à la batterie. Puis, à son habitude, il disparaît quelques temps… « La présence au monde de Barney Wilen est fluctuante, sinon évanescente » écrit Yves Buin.



Puis, surprenant tout le monde, en 1969, il part en Afrique avec sa compagne d’alors Caroline de Bendern, l’égérie de Mai 68, à la rencontre des musiques pygmées et autres. Un film de cette aventure doit être réalisé, et un disque enregistré, qui retraceront ce périple. Seul ce dernier verra le jour.



Suivent quelques années d’errance où l’on perd plus ou moins sa trace. On le retrouve à Londres, à New York, puis de nouveau à Paris, et ensuite dans le Sud de la France, à Marseille et à Nice. Il forme le Jazz Hip Trio, avec entre autres Charles « Lolo » Bellonzi, ancien batteur de Claude Nougaro, et s’essaye par ailleurs à la musique électronique. Puis c’est le retour en grâce en 1987, avec le disque illustrant l’album de BD « Barney et la Note Bleue » de Paringaux et Loustal, très librement inspiré de la vie de Barney. Les deux sont un grand succès, et remettent Barney sur le devant de la scène. Le coffret BD + CD vient d’être réédité ce mois-ci, avec des bonus et un enregistrement datant de 1989 d’un concert au « Petit Opportun » avec Jacky Terrasson (piano), Gilles Naturel (contrebasse) et Peter Gritz (batterie) qui comprend plusieurs morceaux issus de « La Note Bleue »



Surfant sur le succès, il enregistre plusieurs albums de jazz pur, dont « French Ballads » composé de classiques de la chanson française, puis « New York Romance » enregistré comme son titre l’indique, à New York, avec un quartet de haut vol : Kenny Barron (piano), Ira Coleman (basse) et Lewis Nash (batterie), ainsi qu’une tournée au Japon, qui à donné lieu à l’édition de deux enregistrements de concerts live : l’un à Osaka et l’un à Tokyo, avec Jacky Terrasson au piano, qui sera remplacé par Olivier Hutman à Tokyo.



Il décède d’une crise cardiaque à Paris le 25 mai 1996, à l’âge de 59 ans. Un livre passionnant qui retrace la vie d’un musicien exceptionnel dont la vie et la musique se sont déroulées hors des sentiers battus.
Lien : https://www.lejazzophone.com..
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Barney Wilen, Blue melody

Un petit livre mais un grand moment d’émotion pour qui a déjà écouté ce saxophoniste qui connut bien des éclipses. Qui se souvient aujourd’hui de Barney Wilen ? Les amateurs de jazz, bien évidemment. Les bédéphiles aussi pour la simple et bonne raison que Barney Wilen fut le héros d’une bande dessinée de Loustal et Paringaux : Barney et la note bleue (Casterman-1987). Et bien d’autres qui comme Monsieur Jourdain s’exprimait en prose sans le savoir.



En effet tous ceux qui ont entendu la musique du film Ascenseur pour l’échafaud ne retiennent que le nom de Miles Davis. Seulement le trompettiste, lors des séances d’enregistrement de la musique du film les 4 et 5 décembre 1957, s’était entouré du pianiste René Urtreger, du contrebassiste Pierre Michelot, du batteur Kenny Clarke et du saxophoniste Barney Wilen. Barney Wilen n’avait à l’époque que vingt ans et quelques mois.



Né à Nice le 4 mars 1937, d’un père juif américain et d’une mère française issue de la vieille noblesse provençale, le jeune Bernard-Jean, prénoms qui rapidement se contracteront en Barney, connaitra ses premiers émois musicaux aux Etats-Unis. En effet, son père qui sent le vent de répression se profiler, décide de s’exiler emmenant toute sa famille dans ses bagages, et après quelques déambulations s’installe en Arizona.



C’est en écoutant la radio qui diffuse à longueur de journées chansons populaires, standards et rythmes jazzés, qu’il s’intéresse à la musique, intérêt conforté par le don de son oncle Jessie d’un saxo-alto. A la Libération, la famille rentre à Nice et constitue un petit groupe, Le Cousin’s orchestra, qui se produit dans de petits bals, des fêtes locales et autres réunions conviviales. A treize ans notre futur saxophoniste fréquente les musiciens américains de passage sur la côte. A seize ans il monte à Paris, son père s’étant probablement laissé influencé par un ami de la famille, Blaise Cendrars, un expert en fugue, et le jeune Barney participe en 1955 en compagnie du pianiste Pierre Franzino et du bassiste Paul Rovère au tournoi des amateurs, récompensé par l’obtention de l’éphémère et prestigieuse coupe Jazz Cool, séduisant les membres du jury par son aisance ainsi que sa maturité.



Mais dès l’automne 1954 il fréquente les clubs, reconnu comme une étoile montante. Il jouera avec le pianiste Henri Renaud, Roy Haynes, Jay Cameron, Jimmy Gourley et Joe Benjamin. Sa musique emprunte au bop, dans la lignée de Charlie Parker, puis de John Coltrane, tout en sachant qu’il ne peut se mesurer à ses maîtres et devra graver son propre sillon. Puis il joue avec des membres du Modern Jazz Quartet, à l’instigation de Sacha Distel.



Début 1957, il enregistre ses premières galettes en tant que leader, alors qu’il n’a pas encore vingt ans, aux côtés du pianiste Maurice Vander, père adoptif du batteur Christian Vander, le leader de Magma, ou encore de Charles Saudrais, Gilbert Rovère, Hubert Fol.



Puis ce sera la rencontre avec Miles Davis, l’enregistrement d’Ascenseur pour l’échafaud, une tournée européenne avec les mêmes musiciens. Il enchaine ensuite les tournées, les prestations discographiques jusqu’en 1962, puis sa carrière, principalement discographique, est très souvent entrecoupée d’absence, puisqu’il continue à jouer dans de petits clubs sur la côte niçoise.



Mais il veut se détacher du bop, flirte avec le free jazz puis il part pour le continent africain afin de découvrir de nouvelles musiques, de nouvelles sonorités, d’élargir sa palette musicale, de ne pas se cantonner dans un style et peut-être de remonter aux origines. En décembre 1986 il enregistre la fameuse Note bleue et décède le 25 mai 1996 à l’âge de cinquante-neuf ans, ne reniant jamais son amour pour la musique.







Ce survol rapide de la vie de Barney Wilen est plus longuement développé par Yves Buin, mais les amateurs de sensationnel, de déclarations fracassantes, d’intrusions intempestives dans la vie privée du musicien, seront déçus.



L’auteur s’attache surtout à décrypter le musicien, ses rapports avec la musique, son parcours professionnel, sa discographie et les artistes avec lesquels il a enregistré, offrant leur chance à des artistes débutants comme Daniel Humair, Alain Jean-Marie, Laurent de Wilde, Enrico Rava…



Bizarrement alors qu’il possédait un visa américain, il ne fut jamais reconnu aux Etats-Unis, seulement par les musiciens américains de passage en France, mais encensé au Japon.



Cet ouvrage, indispensable à tous ceux qui apprécient le jazz et désirent parfaire leurs connaissances sans avoir l’impression de lire Gala, Voici et autres magazines people, est complété par trois articles extraits de Jazz Magazine (février 1961, février 1966 et avril 1972) ainsi qu’une discographie complète et les titres coups de cœur d’Yves Buin.



A la question : Vous considérez-vous comme un musicien français (jazz magazine n° 127 de février 1966) ? il répond : J’ai un passeport français, j’habite Paris : je me considère comme un musicien du monde, temporairement français. Ce n’était pas une question innocente et la réponse non plus, mais pour en savoir le pourquoi je ne peux que vous conseiller de lire ce document.


Lien : http://leslecturesdelonclepa..
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Casa negra

Une intrigue bien menée dans un monde où les protagonistes vivent profondément leurs convictions politiques. Le style de l'écrivain peut désorienter le lecteur : très brut, adoptant le langage parlé, très familier, il en rend le livre, au début, difficile à lire ; mais il constitue au final un des charmes de ce roman.
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Casa negra

Que veut donc démontrer Yves Buin ? Qu'il est un fin lettré ? Que cependant, il maîtrise parfaitement bien l' verbiag' du 93 ? Démonstration réussie, mais, bon sang, que c'est fatigant sur 285 pages !!

C'EST DOMMAGE ! L'intrigue ne manque pas d'intérêt ( la poursuite des tortionnaires latino-américains des années 70-80), les personnages ne manquent pas de consistance( le baroudeur , joli coeur qui succombe vite aux charmes de la passionaria engagée, l'amie fidèle, le mentor aguerri...), l'action est menée tambour battant...

Hélas, la "mayonnaise" ne prend pas : à force d'effets recherchés, de propos secondaires qui n'en finissent pas, ce qui se voulait une intrigue haletante devient une affaire qui prend l'eau. On s'essouffle, on se fatigue, on finit par ce se dire que peu importe la suite, et à fortiori la fin ; et on en sort complètement chagrin !
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Casa negra

Yves Buin dans « Casa Negra » reprend les aventures de Ruby Sandeman, personnage qu’il a déjà présenté dans plusieurs romans.

Ruby Sandeman est au centre d’une intrigue politico-policière aux ramifications internationales. Une organisation « Casa Negra » veut mettre la main sur un responsable du réseau « Condor », hier au service des dictateurs d’Amérique Latine, recyclé dans les milieux politiques européens grâce au milieu franquiste. Ruby Sanderman se trouve enrôlé dans cette aventure par son ami Bertó.

Divers groupes organisés et actifs se trouvent impliqués : les émigrés en lutte, la police et les services de contre-espionnage, les ambassades et leurs missions culturelles, la presse… L’histoire est complexe et reste en partie inexpliquée…Le personnage principal est au centre du récit mais il reste en marge de l’histoire…Les soixante premières pages le présentent dans sa vie quotidienne, ses relations et ses fréquentations, son espace : Paris ….Voilà un personnage sans attache ni professionnelle, ni sentimentale, il vit à l’hôtel et en change au gré des rentrées financières …Ruby Sandeman entend rester autonome et utilise ses rencontres selon ses envies et ses besoins. Il rappelle Gabriel Lecouvreur, le personnage principal de la collection « Le Poulpe ».

Il sert néanmoins d’appât pour Casa Negra, la police …même si l’histoire se poursuit à Hambourg, Londres…et qu’elle reste essentiellement extérieure au personnage. Le lecteur est informé superficiellement des étapes principales de l’histoire : la disparition de la danseuse argentine, l ‘ enlèvement du responsable de Condor, de son échange avec la danseuse ….qui détenait les documents compromettants…La narration reste incomplètement expliquée, seul Ruby Sandeman apporte quelques éclairages selon ses informations…et ses envies.. mais veut-il connaître la vérité ?

L’expression écrite constitue le socle identitaire du roman. Le style personnalisé puise ses références dans Manuel Vásquez Mantalbán (créateur de Pepe Carvalho), Frédéric Dard (et San - Antonio), Andrea Camilleri (et le commissaire Montalbano)… L’argot, les abréviations…permettent la succession de phrases courtes..et impriment un rythme rapide à la narration. La recherche de la langue parlée, celle de la rue, des bars..nécessite l’attention du lecteur ; mais son usage systématique provoque des baisses de rythme dans le roman. L’écriture oscille entre des effets de style intéressants et des descriptions parfois « sur-écrites » voire confuses..

Paris est un acteur essentiel du roman. Ses rues, ses hôtels, bars…ponctuent le déroulement de l’histoire, le lecteur peut suivre les parcours de Ruby Sandeman. En ce sens, l’escapade à Londres apparaît moins solide.

Au final, « Casa Negra » reprend les recettes des romans policiers confirmés. Si la construction m’est apparue inégale, l’auteur montre une recherche de composition et d’écriture.

Merci à Babelio et aux Editions des Ragosses pour l'envoi de ce roman dans le cadre de Masse Critique.



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Paul Nizan : La révolution éphémère

Une biographie intelligente et sensible qui, ressuscitant un seul homme, convoque tout un contexte de tumultes, d'idées folles, de destins brisés.
Lien : http://www.lepoint.fr/livres..
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