Zhiyuan Chen

Cet album est un coup de coeur pour moi, pas seulement à cause de ses illustrations, mais par la richesse de l'histoire qui est racontée. L'auteur nous raconte d'ailleurs à la fin pourquoi il a écrit cette histoire. 

Il était une fois un oeuf, qui roula sur une pente, et se retrouva dans le nid des canards. La cane couva tous les oeufs, les siens, et ce quatrième oeuf qui était arrivé là par hasard. Les oeufs éclosent et oh ! l'un des petits parle, il dit "Bili-Bili", ce sera son nom. Elle les élève tous les quatre de la même manière. Un jour, pourtant, Bili-Bili rencontre des crocodiles, qui le renvoient à sa "nature" de crocodile et lui demandent de se comporter comme tel. Que faire quand vous sentez profondément que vous n'êtes pas ce que l'on vous dit que vous êtes ? 

Oui, l'album répond à la question dans le cas de Bili-Bili, et cette réponse est tout sauf conventionnelle. Je pense que les enfants se poseront beaucoup de questions à leur tour à la lecture de cet album, qui nous parle de l'adoption, de l'éducation, de l'amour maternelle et fraternelle. Il nous parle de loyauté aussi, et des capacité que certains ont à vous influencer - ou pas. Un bel ouvrage plein d'humour aussi, par ses illustrations. A faire découvrir. 

Bili Bili est une très jolie histoire que j’ai déjà lu deux fois en classe (MS et GS).



Une très jolie histoire sur l’adoption et les difficultés que les enfants adoptés peuvent rencontrer.Un œuf tombe dans le nid d’une cane, qui ne se rend compte de rien et continue à couver ses œufs. Quand arrive les bébés canards, l’autre œuf éclot aussi et on comprend qu’il s’agit d’un crocodile. Mais pour maman cane, il n’y a aucune différence entre ses enfants qu’elle a couvé. Elle le nomme Bili Bili.



Bili Bili grandit heureux avec sa famille, jusqu’au jour où trois crocodiles arrivent et le somment de les aider à manger les canards, puisqu’il est un crocodile lui-même. Le pauvre Bili Bili est tout déboussolé…



Les dessins sont très agréables et parfois même drôle, le texte fluide et simple, c’est réellement un bel album que je conseille vivement! Par contre, attendez-vous à beaucoup de questions de la part des enfants!
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Lu avec des enfants de MS & GS dans le cadre de la semaine de l inclusion. Les enfants ont bien aimé & ont fait le lien entre des enfants différents dans une famille,

Différents aussi bien dans les familles recomposées qu' avec les enfants handicapés ( il y en a dans toutes les classes accompagnés par les AESH)

excellent graphisme et très belle histoire : les enfants aiment !

Un album particulier, les premières pages se divisent en deux, pour raconter simultanément l'histoire d' Eliott, petit lion et celle de Lucie, jeune lapine.

Les parents d'Eliott souhaitent que leur fils se rende dans la prairie aux herbes hautes pour attraper et manger des lapins.

Les parents de Lucie la préparent pour aller déguster des herbes dans la prairie.

Les deux animaux s' y rendent, mais l'orage se met à gronder. Ils vont se retrouver dans une même grotte. Et là l'histoire continue sur une même page.

Concept innovant, les enfants ont aimé ces deux histoires qui se rejoignent et se séparent ensuite pour la fin de l'histoire qui ne correspond pas aux vœux des parents.


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C'est l'histoire d'une petite fille, Shau-yu, qui vit une aventure en allant cherchant les œufs. Elle s'imagine tout un monde à partir de petits riens : marcher en équilibre sur l'ombre d'un toit, se croire dans la mer en observant la ville à travers une bille bleue, etc. L'auteure aborde joliment les instants de vie d'un enfant et le retranscrit avec humour. Les illustrations sont réalisées avec des crayons et des papiers découpés, donnant ainsi un contraste original. Les tons sont plutôt ocres, gris et blancs, le rendu est simple mais réaliste. Une très jolie découverte !

Cet album est un coup de coeur pour moi, pour plusieurs raisons. Déjà, parvenir à passionner le lecteur en racontant seulement l'histoire d'une petite fille, Shau-Yu, qui va acheter des oeufs pour que son père prépare du riz cantonais le soir, est vraiment difficile. Puis, cette petite fille est attentive à tout ce qui peut être différent, poétique autour d'elle, transformant un simple trajet en enchantement. Enfin, les techniques avec lesquels l'album a été réalisé sont expliqués à la fin. Cela me manque souvent quand je lis un album de savoir comment il a été fait, et là, cela m'a vraiment plu de lire ces explications.

Voici un de mes petits coups de cœur, un de ces plaisirs minuscules qui vous illuminent une matinée, qui vous arrachent un sourire de satisfaction. C'est un petit moment, suspendu, poétique et beau, balancé comme un linge sur le cordeau dans les brises bienfaisantes de la légèreté.

Contrairement à ce que pourrait laisser penser la couverture, les illustrations de cet album sont vraiment belles et originales. (J'ignore pourquoi cette page de l'album a été choisie pour constituer la couverture, car c'est probablement une de celles que j'aime le moins de l'album. Bref, ne cherchons pas plus loin, comme dit l'adage : les goûts et les couleurs...)

Le propos est lui aussi très réussi. Une petite fille, Shau-Yu, se fait un film de chaque petit rien qu'elle découvre chemin faisant en allant acheter des œufs. C'est un vrai plongeon dans le monde de l'enfance et son imaginaire encore très emprunt de naïveté et de spontanéité, sans calcul, sur l'instant. Des jeux d'ombre aux feuilles qui craquent en passant par les chewing-gums, les petites fleurs et les verres déformants, une vraie petite expédition en miniature... en allant acheter des œufs.

Depuis cette lecture, ma fille de 3 ans fait comme l'héroïne, elle regarde le monde à travers une petite bille bleue et voit la vie plus colorée.

Bref, une artiste taïwanaise, Chen Chih-Yuan, à découvrir. Mais ceci n'est que mon avis, faits de petits riens ramassés çà et là, c'est-à-dire, convenons-en, bien peu de chose.

Le petit coq tout nu pourrait illustrer cette phrase : " Ne vous moquez pas de vos semblables car vous ne savez pas ce que l'avenir vous réserve. " un petit coq naît sans une seule plume, cinq coqs au plumage magnifique le traitent avec mépris…Mais attendons pour voir…Un joli conte illustré avec goût. M.C.

Alors que le mois de décembre est revenu, je suis en quête de nouvelles histoires à lire aux enfants... de préférence sans référence au Père Noël ou du moins qui ne le présentent pas comme réel, dans la mesure où nous n'entretenons pas cette croyance. Aussi, en découvrant cette histoire, j'ai été relativement satisfaite par l'aspect assez réaliste (enfin, si l'on fait exception des ours anthropomorphisés bien sûr) et pouvant faire écho au vécu de certaines familles touchées par le chômage. En effet, le papa de Petit Ours a perdu son travail et n'en retrouve pas. La situation financière de la famille Ours étant délicate, Maman Ours dit clairement à son mari "Cette année, nous ne pourrons pas faire de cadeaux aux enfants". Je m'attendais donc à ce que le Père Noël ne fasse pas son apparition dans la mesure où il est explicitement indiqué que ce sont les parents qui font les cadeaux. Mais non, le petit ours est convaincu que le Père Noël ne les oubliera pas et le matin de Noël, chaque membre de la famille a la surprise de découvrir un cadeau sous le sapin. Un objet qui avait été abîmé ou égaré et qui fait miraculeusement son retour. Cette idée du cadeau réparé ou retrouvé, qui n'est donc pas neuf mais comble de bonheur celui qui le reçoit car il répond à un réel besoin ou a une valeur sentimentale, m'a beaucoup touchée. Néanmoins, j'ai trouvé qu'il y avait une certaine incohérence dans le fait de faire croire que les cadeaux étaient apportés par le Père Noël (pour maintenir cette croyance coûte que coûte ?) alors que l'on comprend bien, par la nature même des cadeaux (et dans la mesure où aucun critère écologique, éthique ou autre n'a été évoqué par ailleurs), que ce n'est pas un Père Noël magique et d'une richesse illimitée qui apporte les cadeaux mais bien les parents et/ou des membres de la famille qui se sont débrouillés. Hormis cet aspect qui, pour moi, apporte une certaine confusion, que l'on aurait peut-être pu éviter en omettant de parler de Père Noël mais en gardant tous les autres ingrédients que je trouve très judicieux, j'ai bien aimé cette histoire qui montre que l'on peut avoir l'esprit de Noël même avec peu de moyens, en faisant preuve d'imagination, en utilisant l'existant, en partageant des moments simples avec ceux que l'on aime et en considérant cela comme le vrai trésor de Noël.

Le récit et les illustrations sont parfaitement accordés. Le texte nous raconte la situation de cette famille et les dessins le mettent en scène. Mais quand on fait attention, on remarque que Petit Ours est toujours en action en arrière plan. Pourquoi porte-t-il toutes ces boîtes ? Que ramasse-t-il par terre ? Ne serait-ce pas son ombre qui se cache ? Toutes ces petites choses auxquelles on ne prête pas attention à la première lecture, s'expliquent à la lumière de la conclusion de l'histoire et d'une seconde lecture.
Lien : http://litterature-jeunesse...

Je dois avouer que c'est la première fois que je pleure sur un livre de Noël !

L'histoire est très touchante, il y a de belles illustrations mais qu'est-ce que c'est triste !!!

Cette histoire nous évoque la pauvreté d'une famille d'ours à l'approche de Noël.

De plus, il faut faire attention à qui s'adresse ce livre car dès le début, j'ai eu le sentiment qu'elle n'était pas faite pour les enfants puisque quand on lit le texte, ce sont bien les parents qui font des cadeaux aux enfants... ou pas !!!...

Ames sensibles s'abstenir !

J'ai été tout de suite conquise par ce livre. Tant la douceur des couleurs que celle du texte m'ont emportée dans ce petit monde où, malgré les difficultés rencontrées, la tristesse semble ne pas exister. C'est la confiance, la foi et l'amour qui priment. En particulier l'amour.

Ce livre est tout à fait indiqué pour aborder le thème de la pauvreté avec les enfants, mais aussi pour parler du Père Noël et des cadeaux qui sont en réalité achetés par papa et maman (quid s'ils n'ont plus de sous nous dit-on) et de la magie d'une fête qui peut être préservée par un enfant imaginatif et subtil.

C'est joliment écrit, facile à expliquer à son enfant et la fin lui permet de choisir soit de croire au Père Noël (choix de mon fils actuellement), soit de suivre les indices laissés pour comprendre que la magie vient d'ailleurs. Et cela est fait tout en douceur.

Un album tout doux sur la séparation. Ici Papa ours part en voyage pour son travail. Et ce voyage va durer six longs mois. Pour ne pas trop manquer à ses enfants, il leur laisse à chacun un souvenir. Seulement une fois dans seul dans le pays lointain, c'est papa ours qui se sent bien seul... Jusqu'à ce que le soir, dans son hôtel, il ouvre sa valise et y découvre un cadeau remplit de souvenirs de chez lui! Un album à conseiller pour les petits qui ont peur de la séparation, peur qu'on les oublie.

Un très belle histoire sur la séparation et les retrouvailles. Tout en douceur. Un belle preuve que les petits ours sont peut être loin des yeux mais près du coeur de leur papa ours!

Comment vivre au mieux l'expérience délicate de la séparation parent-enfants ?

L'auteur aborde parfaitement ce thème universel. Le récit est bien mené, les mots sont simples, la mise en page soignée et judicieuse (répartition textes-illustrations, choix des illustrations).

Le choix des ours permet à l'enfant de se distancier par rapport à une situation douloureuse. Bref un bon album, touchant, émouvant, où la tristesse laisse la place à la tendresse et à l'espoir. A partir de 4 ans environ.

Papa Ours doit partir travailler six mois dans un pays, très, très loin. Comment faire pour ne pas trop manquer à ses trois petits enfants ? Il laisse à chacun un témoignage de son amour pour eux et part le matin, très tôt, pour une autre vie. Les enfants découvrent avec bonheur, le petit présent laissé par leur père quelques heures auparavant et Maman Ours sourit de les voir ainsi réconfortés. Et pourtant, combien elle s’inquiète : »elle espère que tout se passe bien pour lui.» Papa Ours travaille dur ; il est tout seul, il ne connaît personne. Il est triste et fatigué : « Maman Ours, Grand Frère Ours, Sœur Ours et Petit Ours lui manquent terriblement ». Comment va-t’il supporter ces six longs mois de séparation ? Mais en ouvrant sa valise, il va voir que ses chers petits ours pensent, eux aussi, très fort à lui et ont voulu lui laisser un petit souvenir pour vivre mieux cette séparation. « Demain sera une très belle journée » pense-t’il, heureux.

C’est un album plein de tendresse, de délicatesse et d’amour que nous livre Chih-Yuan Chen. Les expressions humaines des personnages-ours le rendent encore plus forts. On suit le manque, la séparation des deux côtés mais on est réconforté, nous aussi, par ces petites attentions qui aident le temps à passer plus vite.

Un très beau livre.

Un joli album, sans effusion de larmes mais tout en justesse, sur l'éloignement géographique pour raison professionnelle.

Un sujet insuffisamment traité je trouve alors qu'il touche de nombreux enfants, éloignés de l'un de leurs parents pour une durée plus ou moins longue.

Cet album est particulièrement bien fait puisqu'il aborde aussi bien la tristesse des enfants que la solitude du papa. Et oui, pour lui aussi partir n'est pas facile, et est peut-être même plus difficile.

C'est beau et touchant.

Effusion, tendresse, harmonie : ce livre sur l'absence navigue au bord des larmes, d'émoi, de joie.
Lien : http://www.telerama.fr/criti..

Un album au sujet bienvenu, qui touchera un grand nombre de familles confrontées à une situation similaire.
Lien : http://www.ricochet-jeunes.o..