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Critiques de Éric Henninot (252)
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La horde du contrevent, tome 1 : Le cosmos ..

J'ai toujours eu peur de m'attaquer au gros pavé qu'est la horde du contrevent de Damasio. Mais en roman graphique je me suis dit allez tente de le lire. On est avec eux de A à Z enfin ce n'est que le tome 1. Mais on se souder avec eux, on respire avec eux, on transpire avec eux, c'est énorme et ses personnages tous atypiques. La notion de groupe à la vie à la mort, des caractères à chacun. Dessin très très bien fait par Henninot. Sacré cosmos et sacré campement.
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La horde du contrevent, tome 1 : Le cosmos ..

Une nouvelle version de l’histoire de la Horde du Contrevent dans un univers graphique qui dégage la même ambiance que son pendant purement littéraire, voici exactement ce qu’il fallait pour une adaptation de ce chef-d’œuvre et Éric Henninot y est arrivé avec brio.
Lien : http://www.elbakin.net/fanta..
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La horde du contrevent, tome 1 : Le cosmos ..

Comment donner un visage aux protagonistes ?comment rendre l'environnement ? Comment évoquer le vent? Toutes ses questions en apprenant la sortie en BD d'un de mes lires préférés, une seule solution, aller voir de visu l’ouvrage en question.

Dès la couverture la puissance est là, celle du récit. L'envie de reprendre la lecture du livre me saisie et en même temps le dessin me rassasie. Relire le livre pour retrouver la magie de la "langue"des hordiers , c'est là, le seul "manque" si manque il doit y avoir. Cela aurait rendu mal aisé la lecture de la BD et touché ainsi moins de lecteur, mais quelques "mots" aurait permis de titiller agréablement mes souvenirs .

La plongée dans l'univers de DAMASIO est immersive, et devrait donner envie aux lecteurs de découvrir l'original, c'est en tous les cas ce que je leur souhaite. La préface de DAMASIO devait convaincre les plus réticents aux adaptations en BD de se lancer dans l'aventure. J'attends avec impatiente les volumes à venir.



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La horde du contrevent, tome 1 : Le cosmos ..

Dans un univers indéfinissable post apocalyptique, le monde est réparti en différentes catégories d'humain÷es dont celle de la Horde qui se déplace sur les vents en quête d'un inaccessible but ou le bonheur est imaginé...

Ce premier volume de la série adapté du livre de Alain Damasio nécessite de la concentration : narration resserrée, beaucoup de texte écrit très petit, et dessin détaillé avec beaucoup d’ellipses.

La force de l'histoire tient dans cette quête collective d'un groupe mouvant au grè des départs et arrivées de ses membres, de cette esprit de corps, pour un but utopiques... L'essentiel n'est-il pas dans cette quête justement ?

Je serai curieuse de voir le roman afin de vérifier comment la langue de l'auteur a été préservée ou pas...

A découvrir...
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La horde du contrevent, tome 1 : Le cosmos ..

La Horde du Contrevent, le roman, a été une claque monumentale. Cette transposition en BD, elle me rendait donc très curieuse, tout en m'angoissant pas mal aussi. Mais alors, qu'est-ce qu'elle vaut ?

Eh bien... Mise en image splendide (même si on a un peu de mal à différencier certains hordiers) pour une scénario qui a su adapter (oui il y a du changement) tout en gardant l'essentiel du roman : la puissance de l'intrigue ; l'exaltation de ce but aussi essentiel qu'il semble absurde ; les personnages grandioses et la force de leurs liens. Là où Alain Damasio jouait sur l'énergie d'un mot, d'un phrasé, Eric Henninot jongle avec les traits, prouvant qu'une image fixe peut transposer à merveille le plus vivace des éléments, le vent, sans rien lui faire perdre de son souffle et sa vigueur.

Moi je dis, à quand la suite ?

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La horde du contrevent, tome 1 : Le cosmos ..

J'ai lu six fois "La horde du Contrevent", six fois avec un plaisir renouvelé, autant dire que je suis imprégné de cette oeuvre que je considère comme mon livre "culte", livre que j'ai fait lire à une centaine de personnes au bas mot, lectures suivies d'échanges passionnés et quelquefois mémorables.

Je fais cette digression en introduction pour justifier le temps qu'il m'aura fallu pour lire la bande dessinée, la crainte d'être déçu ou pire, trahi, car concernant la "Horde", on touche ici à quelque chose de sacré pour ce qui me concerne, un livre dont je connais chaque scène et chaque réplique.

Alors ? Que dire ? qu'en dire ?

Je vais distinguer la forme et le fond, livrer mon ressenti et pour une fois me permettre de divulgâcher un peu, il le faudra bien.

J'ai apprécié la forme et je dois confesser mon admiration pour le travail réalisé, les teintes "sable" conviennent très bien au contexte de cette première partie, les paysages sont beaux et la notion d'espace très bien rendue. Côté personnages, j'ai été un peu déçu par le manque de finesse des dessins, les visages manquent un peu de caractère selon mes critères et selon la représentation que je m'en faisait, mais surtout, je ne retrouve pas la stature du hordier de base.

Les personnages sont tous représentés de façon plutôt filiforme, je les aurais vus plus râblés et musclés, un peu plus "crasseux" et hirsutes aussi, mais surtout, j'avoue ma surprise au moment de découvrir le "goth", pas très épais le mec, en tout cas pas très en phase avec le monstre du roman, bon, je reconnais que je suis peut-être exigeant.

Parlons du fond, j'ai eu un peu peur avec les quinze premières pages, l'espace d'un instant, j'ai douté d'avoir la bonne BD entre les mains, et puis j'ai compris qu'il allait y avoir quelques transgressions, ok, pourquoi pas une intro à Aberlaas...

Par la suite nous entrons dans l'esprit du roman avec le Pharéol et le premier furvent, puis d'autres petites adaptations, le fan que je suis souffre un peu, disons le.

Je ne vais pas ergoter sur tout, bien sûr, mais il me faut tout de même évoquer ce crime de lèse majesté à l'encontre de Pietro, le prince de la Horde. Supprimer un personnage aussi tôt dans le récit alors qu'il ne disparaitra qu'à la fin dans l'oeuvre originale m'a beaucoup contrarié, on n'est plus dans l'histoire mais dans la libre adaptation. Certes, il ne s'agit pas du plus charismatiques des personnages, mais sa présence dans l'histoire originale a du sens en terme d'équilibre, voici donc la trahison que je craignais, et ce dès le premier volume, bad luck.

Vous imaginez les trois mousquetaires avec Athos se prenant une balle entre les deux yeux au troisième chapitre ?

Au moment de conclure, je suis donc perplexe et désabusé, mais ce n'est bien sûr qu'un avis personnel et nullement une critique négative du parti pris d'Eric Henninot quant à sa vision et l'adaptation qu'il en a réalisée. Je ne m'y retrouve pas, tout simplement.

De fait, la préface d'Alain Damasio me rassure un peu, l'auteur ne s'y retrouve pas plus que moi dans les représentations de ses personnages. Il a aussi cette belle maxime qu'il utilise et qui je pense exprime sa pensée :

" de toute façon, on ne juge pas la valeur d'une adaptation à sa fidélité au support original ; on la juge à la qualité de sa trahison"

Voilà, c'est dit et bien dit, et pour ce qui me concerne j'aurais préféré la fidélité, du coup je vais me relire la "Horde du Contrevent" une septième fois, histoire de me ressourcer.
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La horde du contrevent, tome 1 : Le cosmos ..

N'ayant pas lu le roman, je découvre.

L'auteur, qui signe à la fois le texte et les illustrations ce que je voulais souligner, s'attaque à un monument et on espère qu'une chose : avoir la suite, et un cycle qui s'enchaîne assez rapidement pour ne pas attendre la fin 15 ans.

Le récit est bien écrit, le rythme est celui du vent, le mouvement et l'effort permanents sont très bien rendus, la tension est omniprésente, les dessins sont très beaux.
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La horde du contrevent, tome 1 : Le cosmos ..

J'ai pas du tout accrochée à cette histoire... Je suis contente de l'avoir découvert en BD et pas en roman (je pense que j'aurais abandonné) ! J'ai pas apprécié l'ambiance : la horde passe son temps à se disputer... J'ai pas trouvé le scénario particulièrement intéressant pourtant l'idée de départ est originale. Les personnages sont pas ouf non plus. Entre ceux qui accusent tout le monde, ceux qui essaient désespérément de garder la horde unie (ceux-là étaient cools) et Golgoth qui ne l'ouvre que pour dire qu'il n'est pas content... Mouais, je me passerais du reste de cette histoire...
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La horde du contrevent, tome 1 : Le cosmos ..

Exceptionnel ! Ce premier tome adapté du roman éponyme est excellent, je ne lui trouve aucun défaut et un bon nombre de qualités. Commençons par les dessins, ils sont beaux, détaillés, et s’en dégage une ambiance particulière grâce aux couleurs.

Comme c’est une adaptation, les personnages et leurs présentations ne se fait pas de la même façon, heureusement il y a un très bref résumé des personnages donnant noms et attributions pour plus facilement s’y retrouver. La narration est simple et efficace, on suit un régiment dont le but sera d’atteindre une zone où le vent souffle sans fin. Je n’ai pas lu le roman donc je ne peux pas comparer, la seule chose dont je sois certain après la lecture de ce premier tome, c’est que je lirais le roman.

C’est un gros premier tome, 80 pages au lieu de 50 habituelles, et il s’en passe de événements ! Sans spoiler, on a droit à beaucoup de pertes, d’abord matériel, à cause du vent qui ne cesse de souffler encore et toujours plus fort, nos héros font face à des tragédies diverses, ça se sent que tout a été travaillé avec soin. Un vrai plaisir à lire, vite, la suite !

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La horde du contrevent, tome 1 : Le cosmos ..

Une très belle bande-dessinée fidèle au roman, meme si le format ne permet pas de respecter les changements de point de vue qui faisaient l'originalité du support d'origine. Hâte de lire la suite!
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La horde du contrevent, tome 1 : Le cosmos ..

S'il y a bien une œuvre de fantasy que je ne pensais pas voir adapter un jour, et ce quelque soit le média, c'est bien « La Horde du Contrevent ». Trop de personnages. Trop difficile à représenter par des images précises. Trop ambitieux, tout simplement. Ils sont pourtant plusieurs a rapidement avoir été tentés de se frotter à cette œuvre devenue majeure, mais jusqu'à maintenant sans résultats (aucune nouvelle de l'adaptation en animé, par exemple...). Et voilà qu’Éric Henninot décide de s'attaquer, seul, à cette fameuse Horde, et qui plus est en bande dessinée. Évidemment sollicité pour donner son avis sur cette adaptation, Alain Damasio se fend au début de l'ouvrage d'une longue préface fort élogieuse dans laquelle il raconte sa vision du projet, et incite les lecteurs à faire preuve d'ouverture : « Vous, lecteurs du roman qui venez avec vos doutes ou vos espoirs, laissez-vous porter ! Avancez donc vierges d'attentes, à nouveau innocent et frais, et acceptez cette Horde qu’Éric vous reconstitue et vous offre, laquelle ne ressemble évidemment qu'à lui. » Difficile évidemment de se détacher du texte d'origine dans les premières planches : on n'imaginait pas forcément les personnages comme ça ; on se rappelle que le roman ne débutait pas de la même manière ; on s'interroge sur le choix de l'auteur d'avoir ajouté ou supprimé telle ou telle scène... Et puis, comme le préconise Damasio, on finit par se laisser porter à nouveau par l'épopée formidable de ces Hordiers en quête de l'Extrême-Amont et de l'origine du vent qui balaie leur monde. Et la magie opère, une fois encore. Ce premier tome ne couvre pourtant qu'une toute petite partie du roman, à savoir les premières étapes traversées par la trente-quatrième Horde lorsqu'on les retrouve vingt-sept ans après leur départ.



Il va donc falloir s'armer de patience avant de pouvoir découvrir la magnifique cité aérienne d'Alticcio et l'imposant massif de Norska, ou assister à la traversée de la Flaque de Lapsane ou au magistral duel littéraire opposant Caracole et Sélème. En dépit de l'absence des scènes les plus cultes du roman, l'album reste tout de même passionnant et permet à Éric Henniot de poser non seulement le décor (ces étendues sauvages parcourues par un vent permanent allant de la douce brise à la tempête la plus déchaînée) mais aussi et surtout les personnages. Et quels personnages ! Golgoth, inflexible chef de la Horde s'exprimant dans un langage particulièrement fleuri qu'on retrouve avec plaisir ; Caracole et son tempérament joyeux, ses jeux de mots, ses taquineries, sa complexité ; Sov et ses doutes, ses petites attentions et sa gentillesse ; le prince Pieto Della Rocca, le combattant Erg Machaon, Coriolis, Oroshi, et tant d'autres encore... C'est avec beaucoup d'émotions qu'on renoue avec chacun des Hordiers, et tant pis si certains ne sont pas du tout comme on se les imaginait ou si l'auteur s'est permis quelques petites retouches. Après tout, comme le dit Damasio, il s'agit ici de sa Horde, et non de la notre. Si le scénario ne déçoit pas, il en va de même des graphismes qui, là encore, sont parfaitement à la hauteur : les visages des personnages sont habités et expressifs, et les étrangetés du paysages sont superbement rendues, de même que ce vent à la force changeante que les Hordiers doivent affronter lors de scènes qui sont aussi impressionnantes à regarder qu'elles pouvaient l'être à lire. La coloration est pour sa part toute aussi soignée, même si pas encore très variée (c'est le brun qui prédomine surtout dans ce premier tome) : nul doute que les futurs paysages rencontrés par la Horde se révéleront plus diversifiés et donc plus colorés.



Pari un peu fou mais pari réussi malgré tout pour Éric Henninot qui pose ici les bases d'une solide adaptation qui ravira aussi bien néophytes que les grands fans du roman de Damasio. Inutile de vous dire que j'attends la suite avec beaucoup d'impatience !
Lien : https://lebibliocosme.fr/201..
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La horde du contrevent, tome 1 : Le cosmos ..

J'entends parler de cette adaptation depuis un moment, ne connaissant pas les romans mais friand des illustrations du dessinateur des premiers Carthago, j'étais enthousiaste...



...et je ne suis pas déçu !

Au fil des pages, on sent que l'oeuvre est dense et l'univers riche et complexe. On comprend vite qu'effectivement il y avait matière à se casser les dents comme l'explique l'auteur dans la préface.

Mais malgré la difficulté apparente, le tout passe comme une lettre à la poste.

Les dessins sont superbes et l'histoire est bien tournée, de sorte que l'on ne s'ennuie jamais.



M'attendant à une énième aventure dans un monde imaginaire, j'ai été très agréablement surpris, le pitch sort vraiment de l'ordinaire, c'est inventif, bien trouvé et tellement puissant!



Sacrément bonne découverte!

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La horde du contrevent, tome 1 : Le cosmos ..

J'ai entamé la lecture de cette BD avec les yeux et la tête encore chaste de l'oeuvre originale de Damasio. J'ai lu beaucoup de critiques au sujet de cette oeuvre originale, j'ai l'intention de la lire, mais je me suis dit qu'une incursion dans ce monde par la BD défricherait un peu le terrain.



J'ai bien fait, c'est un plaisir pour les yeux et l'histoire : on ne s'ennuie pas une seconde ! On fait connaissance avec les personnages, on se plonge dans cet univers si particulier, on découvre les caractères de chacun.



Au début du premier album on a même droit à une entrée matière par A. Damasio lui-même, car il a collaboré à l'élaboration de cette BD, sans toutefois s'imposer. Il ne s'agissait pas de transposer simplement le roman en images.



Que vous ayez lu ou pas La Horde du Contrevent, il faut découvrir cette BD. Le troisième tome devrait paraître cette année. Un nouveau tome est prévu tous les deux ans.



Bonne lecture et belle découverte !
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La horde du contrevent, tome 1 : Le cosmos ..

J'ai emprunté cette bd sans trop savoir à quoi m'attendre, ne connaissant pas l’œuvre d'Alain Damasio. Grand bien me fasse car celle ci m'a convaincu d'ouvrir un jour l'un de ses bouquins.

C'est simple, je n'ai absolument pas senti passer les 80 pages de ce premier tome. J'ai été complètement happé par la horde et les dissensions qui s'installent en son for intérieur alors qu'elle lutte pour survivre, pour que l'humanité survive et cesse enfin d'être le jouet des vents qui balaient inlassablement la planète. Comme certains d'entre vous l'auront déjà dit, cette œuvre m'a rappelé celle de Serge Brussolo " La planète des ouragans" dans le sens où un petit groupe d'humains luttent contre les éléments déchaînés comme pour mieux pointer leurs propres peurs, leurs propres défauts. Dans La Horde, le groupe se scinde alors qu'il a pour objet justement de ne jamais céder. Tout le monde trouve son explication à la fissure, à la faillite, rejetant la faute sur l'un ou sur l'autre. Mais c'est bien de l'intérieur que vient la faille car déjà présente. Et c'est ce qui rend totalement humain cette horde face aux vents, rappelant que ce bloc uni ne tient que grâce à chaque élément qui le compose. Chacun à sa place joue un rôle crucial dans l'existence de la horde et comme le dit Pietro, " des morts, il y en a toujours eu, mais la horde, elle, est bien vivante".

Je ne sais pas où se situe cette œuvre mais pour moi elle emprunte à la fois du survival ( on pourrait pratiquement comparer les vents à une pièce complètement close dans laquelle la horde est prise au piège sans espoir d'en sortir un jour, les vents étant à la fois son geôlier et son prédateur), de la quête initiatrice ( la recherche de sens face à une (sur)vie absurde) et philosophique, et de la sf post apo. Le tout baigne dans une sorte d'ambiance qui tend à la fois vers l'espoir et la tragédie. L'espoir car ce qui mène la horde est noble et nécessaire, et tragédie car au bout du compte, tous ces personnages emblématiques ne savent pas du tout ce qui les attend. Ils marchent inlassablement vers ce qui pourrait n'être qu'un rêve, vers l'inconnu, vers un possible espoir de mettre fin à tout. Mais c'est également ce qui rend leur quête grandiose et humaine, et donc absolument incontournable.

J'ai bien fait d'errer dans les rayons de ma bibliothèque favorite.... et je vous conseille d'en faire autant si vous aimez la bd.
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La horde du contrevent, tome 1 : Le cosmos ..

Une adaptation magistrale du roman époustouflant d'Alain Damasio. Les personnages et les paysages prennent vie sur les pages, et la présence du vent y est encore plus sensible. Toute la rudesse et la magie de cet univers y sont retranscrites, sans jamais tomber dans la facilité ou la copie. A conseiller à ceux qui redoutent la lecture du roman original comme à ceux qui la comptent au rang de leur plus belles expériences littéraires (dont je suis) !
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La horde du contrevent, tome 1 : Le cosmos ..

Dans un monde post-apocalyptique, ravagé par des vents aussi destructeurs qu’incessants, un peuple forme des groupes d’élite afin d’essayer de joindre le bout de la terre et de découvrir l’origine des vents.







Il y a de ça presque 20 ans, j’ai fait la connaissance d’Eric Henninot, à l’époque où il n’avait pas encore percé dans la BD mais qu’il y croyait déjà dur comme fer et avait un vrai talent de dessinateur en devenir (et une passion pour Caza si mes souvenirs sont bons).







De loin en loin j’ai suivi sa carrière, avec la série Alister Kayne , les Chroniques de Légion ou encore Fils du Soleil , j’attendais donc de voir ce qu’il allait donner, enfin en cavalier seul, sur l’adaptation de longue haleine du roman d’Alain Damasio semble t-il culte auprès de ses fans.







Si coté dessin et narration graphique je n’ai clairement pas été déçu, je suis un peu plus réservé sur l’histoire en elle-même.



Avec des planches souvent chargées de texte (pour ne pas dire bavardes), chose assez courantes me direz-vous dans le cas d’une adaptation littéraire, on est dans un contexte où l’on manque un peu je trouve d’informations sur le background pour vraiment accrocher. Les personnages font aussi un peu manichéens pour vraiment les apprécier même si certains se détachent clairement.







Reste une partie graphique très aboutie, au réalisme parfois prenant tellement il est poussé, avec des protagonistes expressifs et des grandes cases et pleines pages à couper le souffle (c’est le cas de le dire).







Je serais je pense de la suite afin de voir si j’arrive à rentrer un peu plus dans l’histoire.

A lire en musique par là: http://bobd.over-blog.com/2017/11/grand-air-sur-l-adaptation-bd/la-horde-du-contrevent-vs.the-wrath-of-khaan.html
Lien : http://bobd.over-blog.com/20..
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La horde du contrevent, tome 1 : Le cosmos ..

Je n'aime pas trop ces oeuvres qui jouissent d'un immense prestige et dont la lecture se révèle assez décevante. C'est tiré d'un roman de science-fiction à succès du début des années 2000. Certes, il faut entrer dans cet univers une une horde doit parcourir pendant toute l'espace d'une vie un point géographique éloigné pour lutter contre le vent. Je n'y suis pas parvenu malgré mes efforts de concentration.



Certes, il y aura bien une ou deux péripéties mais cela reste assez morne. L'intérêt se situe dans ce paysage apocalyptique victime des souffles du vent. En effet, ce dernier est presque un personnage à part entière avec sa capacité à devenir mortel pour les humains.



Il y a également la thématique du groupe ou de la horde où l'on se débarrasse des plus faibles pour toujours avancer vers l'inconnu. Je n'adhère guère à ces valeurs de la loi du plus fort et du plus chanceux. Pour le reste, je reconnais que l'imaginaire est bien présent et que cela peut plaire au public.
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La horde du contrevent, tome 1 : Le cosmos ..

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# OH BAH DITES DONC UN ARTICLE DU SCRIBOUILLARD SUR LA HORDE DU CONTREVENT C’EST VRAIMENT ÉTONNANT ÇA PAF AÏE !

$ Je contemple la vaste étendue par-delà les montagnes que nous avons traversé. Au chalet, la tempête a été un vrai bordel ; quand ça s’est calmé, j’ai enfin eu le courage de forcer la porte de la baraque histoire de voir un peu au-dehors si y’avait pas moyen de voir où on pourrait appeler les secours. J’ai eu tort. On a été submergés par une avalanche et on nourrirait déjà les vers congelés si Nathan avait pas flanqué le feu au même moment au chalet en jouant avec l’alcool de Saint-Bernard.

Maintenant, on marche sans rien y voir à espérer trouver autre chose que ce foutu blanc à perte de vue. Ça sent le caca tout frais, toute cette affaire, le blog que je peux toujours pas entretenir, la chaîne que j’ai laissée en friche, le compte en Suisse avec l’argent des abonnés…

¡ Ça commence à vraiment devenir rigolo ! Depuis ce matin, j’ai croisé un mammouth laineux et même un ET pris dans la glace. Scribouille est tombé dans six crevasses, et il a une grosse stalagmite restée coincée dans la fesse gauche. On est encore ensanglantés, sales, épuisés, en hypothermie, mais à part ça jusqu’ici tout va bien. Ça va nous faire des sacrées cartes postales !

$ Y’a vraiment rien d’autre que c’te foutue neige ! Et ce vent, ce vent qui hurle à longueur de journées, ce vent qui te braille que tu vas pas t’en tirer, ce vent avec lequel t’as pas moyen d’aller pisser sans te prendre des tas de petits glaçons jaunes sur le visage…

¡ Un truc aussi que j’ai bien aimé, c’était le squelette avec lequel j’ai fabriqué un xylophone. Le truc, c’est qu’y’avait pas moyen de jouer correctement, avec tous les asticots dedans…

$ Le vent, le vent… J’avais pas lu un truc sympa sur le vent, fût un temps ?

¡ Et puis il y a eu aussi le randonneur qu’on a voulu manger, mais la marmite refusait de prendre…

$ Ouais, un machin où c’est l’histoire d’une meute et y meurent tous, avec des calembours de partout et des personnages qui parlent tous en même temps…

¡ Et puis la fois où on a été capturés par les adorateurs de Kipulshit, le dieu-marmotte, banni de la cité de R’leyh parce qu’il faisait pas assez peur…

$ Et ils en ont fait une adaptation, non ? Attends deux secondes… Je dois me souvenir, je dois me souvenir…

¡ Pauvre Kipulshit, il était tellement triste de pas nous effrayer avec sa cité en rondins de sapin issu de forêts renouvelables qu’il a voulu nous lancer un sort de liquéfaction en fondue savoyarde…

$ Me souvenir… ÇA Y EST ! JE ME SOUVIENS !



Je… Je me souviens.



La Horde du Contrevent. Des centaines et des centaines de pages noircies par un souffle de mort et de vie, n’épargnant personne, tuant comme enfantant la vie, où des hommes tentaient péniblement de survivre entre deux bourrasques, motivés par un seul désir, celui d’aller vers l’Extrême-Amont, celui d’aller jusqu’au bout. Et aller jusqu’au bout, c’est pas franchement facile, surtout quand t’es en France, et que tu veux faire connaître un machin aussi dense et complexe à l’international. Le projet d’adaptation en jeu vidéo s’est lamentablement scratché, quant au long-métrage d’animation qui devait en être tiré, il a malheureusement rejoint auprès du Dune de Jodorowsky le rang des films qu’on aimerait tellement voir qu’il est impossible qu’ils aient pu exister.

Et puis débarque Vincent Henninot, quelques albums au compteur, et qui dit : « Moi, je vais vous la faire, cette Horde, avec une BD qui demandera des années mais avec tous les FX qu’y faudra et le panache d’un écureuil atteint d’hyperpilosité ». Et forcément, tu te dis qu’il va se planter. Parce que les autres ont pas réussi avant lui. Parce que c’est typiquement le genre de bouquin inadaptable. Parce qu’il fera jamais mieux. Et devinez quoi ?



McGuffin et intrigues en vrac



Parce que oui, il s’en sort, Henninot, et il s’en sort même terriblement bien. Le fait d’éviter la multiplication des points de vue en se braquant sur Sov rend le tout plus digeste et le dessin nous épargne les délibérations parfois interminables de chacun des personnages. Là où le roman semblait nous conduire à une psychologie intériorisée, ce tome 1 recherche davantage une psychologie extériorisée, en se focalisant sur ce que les personnages font plutôt que ce qu’ils pensent. On nous épargne pas mal du jargon technique, les explications viennent rapidement (parfois un peu trop d’ailleurs : l’une d’elles pourrait mettre la puce à l’oreille sur la chute finale), ce qui en fait un ouvrage bien plus compréhensible pour le lecteur peu habitué à des lectures peu exigeantes. Oh là là, quelle horreur, ils ont rendu la Horde du Contrevent accessible ! Mais tenez-vous bien, c’est pas fini.

L’adaptation va en effet à l’encontre de nombre de choses auxquelles on se serait attendus, ce avec la bénédiction de Damasio : ça va parfois s’incruster avec de légères touches, d’autres fois beaucoup moins. Comme modification mineure, là où notre bonne vieille cervelle de wasps colonialistes imaginait des hordiers tout blancos avec une ingénierie inspirée vaguement du steampunk ou de Vinci (en tout cas occidentale), le dessinateur vient bien plus piocher dans des décors et des protagonistes d’inspiration tibétaine. Un choix à saluer pour deux raisons : d’abord, parce que la fantasy exotique est pas franchement appréciée en France, ensuite parce que c’est super pertinent dans la mesure où il s’agit d’une culture particulièrement ancrée dans le vent et l’austérité (on retrouvera même dans ces pages le rituel des funérailles célestes, où le cadavre est dévoré par les oiseaux charognards).

Là où ça va plus facilement en froisser, c’est l’idée de diverger du scénario. Damasio émet en préface l’idée pour le moins intéressante qu’une œuvre adaptée doit nécessairement être trahie, mais pas n’importe comment. Henninot commence donc à bricoler dans notre dos des timelines qui n’étaient pas censées se passer comme ça, voire même exister. Sauf que là où par exemple Jackson dans Le Hobbit usait et surabusait de cette technique pour combler des blancs par des rebondissements et des arcs artifi-superficiels, ici c’est extrêmement bien dosé. Et j’en veux pour preuve ce qui va faire hurler les puristes à mort : la mort d’un des personnages qui n’était pas censée se dérouler comme ça ni à ce moment-là.

Et franchement, bah tant mieux. C’est super bien intégré au reste d’une part (on va y revenir), ça vient servir le fond d’une autre. Ce personnage avait une trop grosse proximité avec le point de vue de Sov, et les caractéristiques qui lui étaient propres restaient de toute manière en retrait. Mieux encore, avec sa mort, il confie à Sov une lourde responsabilité qu’il n’est pas sûr d’assumer. Ça fait du McGuffin supplémentaire mais pas gratuit, tout comme la petite Coriolis qui ici vient de se faire intégrer, car celui-ci gagne ainsi en profondeur et comble les trous et baisses de rythme que Damasio avait tendance à commettre. Mieux, ça donne du suspense au récit car on sait pas si les autres vont y passer dans l’ordre, comment le gars va se débrouiller pour continuer à coller au récit de base tout en effectuant des variations subtiles.

Car oui, subtil, ça l’est. Les dialogues rajoutés sont avec la même plume que le style originel, sans pour autant en faire trop, au point que c’est pas facile de différencier ce qui a été ajouté de ce qui a été gardé comme tel. C’est cet enchevêtrement de fidélité et de touches d’originalité qui vient réussir le pari casse-pif de toute adaptation : coller au texte de base tout en lui apportant une dimension nouvelle.

Et avec en plus un encrage dynamique et évitant au dessin de sombrer dans la ligne blanche, des paysages fantasmés, un travail sur les détails tout en gardant une grande fluidité, Le cosmos est mon campement nous prouve définitivement qu’il est non seulement une lettre d’amour à son matériau de base, mais aussi qu’il a tout compris : l’important pour une adaptation n’est pas de conserver le même scénario que l’œuvre adaptée, mais de conserver le même esprit, la même ambiance, la même immersion. Ça me rappelle une dissert de philo où j’avais… C’est qui ce type là-bas ?

§ Je les attends du haut de mon rocher, près de la Porte d’Armorique. Deux voyageurs dépenaillés, qui avancent péniblement dans ma direction. Des êtres à sauver. À condition qu’ils acceptent d’en payer le prix.

« Vous êtes qui et vous faites quoi ? me lance le plus moche des deux.

— On me nomme… le Gardien des Portes Dimensionnelles. (Je fais un grand geste qui fait super mystérieux.) Et je Garde… des Portes Dimensionnelles.

— OK, alors barre-toi, si tu veux pas recevoir un piolet à la place du nez.

— Ça va pas la tête ?! Nooon ! Ne touchez pas à ce portail, il est en réparation ! Les korrigans…

— Ça mène vers la Bretagne, votre truc ? Sympa, comme destination pour le mois d’août ! Bon bah salut tout le monde, on se dit à dans quinze jours, et d’ici là je devrais bien être revenu à la civilisation avec une bonne trouvaille, et en attendant ça me fait un super cliffhanger pour la prochaine critique de mon blog. Du reste, hésitez pas à m’acheter cette BD, car après tout c’est pour votre cultu… »

OOOOO°°°°° )))) ,, , , .. , . , . , . ; ……. , , ,… ..
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La horde du contrevent, tome 1 : Le cosmos ..

Une adaptation saisissante de vitalité et de dynamisme. On retrouve le style Damasio dans les bulles et l'agencement des planches. On plonge néanmoins dans La Horde du scénariste. Ce ne sont pas les personnages que je m'étais imaginée mais c'est une très belle adaptation dont j'adore toujours autant l'univers. Un bijou qui donne envie de relire le roman et de passer au tome suivant.
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La horde du contrevent, tome 1 : Le cosmos ..

Je ne connaissais La Horde du Contrevent que de nom, le livre pourtant célèbre d’Alain Damasio. Pour ceux qui ne connaîtraient pas, l’histoire se situe sur une planète où les vents soufflent très très très fort en quasi permanence. Un groupe de personne, la Horde, pendant des années, remonte le vent, pour en trouver la source. J’ai commencé par la BD. Une mise ne images ambitieuse étant donné l’univers et la narration très particulière. Damasio a développé tout un vocabulaire autour du vent, inventé cette horde et son organisation destinée à lutter contre son flux rageur et mis en place tout un univers cohérent. La BD rend étonnant bien ce monde et l’histoire de cette horde. Il ne se passe pas grand chose dans ce premier tome, mais le monde et les interactions des membres de la horde suffisent largement à occuper la lecture. Mon aîné a bien choisi, je lirai la suite.
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