A l'occasion des cinquante ans du Festival International de la Bande Dessinée d'Angoulême, nous avons eu le plaisir de rencontrer le Président du Grand Jury de cette année, Alexandre Astier, pour une courte mais intense interview. Il nous parle sans détour de son dixième album, "Karadoc et l'Icosaèdre", de sa série Kaamelott en bande dessinée en collaboration avec le dessinateur Steven Dupré. Cette série humoristique d'héroic-fantasy continue de marquer moult générations de lecteur. Alexandre nous confie quelques secrets sur la réussite de sa série, sur son devenir et bien plus encore.
+ Lire la suite
Quoi que vous fassiez, vous vous apprêtez à devenir, pour vos enfants, un vieux con. Le mieux est de l'accepter le plus tôt possible.
(Interview pour le site Daddycoool.fr, 30 avril 2013)
Le début de la parole, c'est la fin de la violence.
(Interview, 1er décembre 2012, L'Express)
Souvent, on me demande : « Vous préférez une fée ou un troll ? »
J'ai jamais compris cette question... Entre une magnifique femme qui baigne dans une lumière éternelle et un grand machin moche qui vous asperge de sucs gastriques à la moindre occasion...
Ben... Un troll, évidemment.
[Au sujet de la réception terrienne de la prise de contacts d'extraterrestres]
Il faudrait que ce soit ultra spectaculaire, bien plus qu'un signal. Il faudrait que ce soit ultra spectaculaire, et qu'on puisse en faire une émission de télé-réalité, c'est-à-dire que oui ok, ils sont arrivés, mais est-ce qu'on va pouvoir les foutre dans un appart' et est-ce qu'ils vont s'engueuler quand il n'y a plus de jambon dans le frigo ?
Voilà, ça potentiellement ok, mais sinon non.
(extrait de Nous sommes loin de tout - Questions/Réponses sur l'Exoconférence, 2015)
Arthur : Vous avez tort de penser que les péquenauds ne savent pas se battre. D’ailleurs, quand un roi se fait dessouder, c’est souvent les péquenauds qui s’y collent. Méditez ça.
Perceval – Quand on remporte le tour, à Sloubi, on a quatorze solutions possibles. Soit on annule le tour, soit on passe, soit on change de sens, soit on recalcule les points, soit on compte, soit on divise par six, soit on jette les bouts de bois de quinze pouces – ça, c’est quand on joue avec les bouts de bois –, soit on se couche, soit on joue sans atouts, et après, il y a les appels : plus un, plus deux, attrape l’oiseau, rigodon ou « chante Sloubi ». Nous, on va faire que « chante Sloubi ».
Séli : On n'en a pas d'espions.
Arthur : Quoi ?!
Léodagan : Certainement pas ! Payer des types à se déguiser en buisson, c'est pas mon genre !
Goustan : Dites, je peux vous poser une question ? Si c’est trop indiscret, vous me dites, hein !
Léodagan : Allez-y, j’ai rien à cacher.
Goustan : En admettant qu’on arrive à se barrer d’ici sans encombre… est-ce que vous avez une idée, même vague, de ce qu’on va faire après ?
Léodagan : Vous savez quoi ? En fait, si, c’est trop indiscret.
Goustan : Je comprends. Moi aussi, si je filochais comme une femmelette au petit matin sans le moindre plan, j’aurais pas envie qu’on en parle.
Léodagan : Je pars dans un unique but : trouver le calme nécessaire à la réflexion !
Goustan (son père) : Si c’est le calme que vous cherchez, vous tenez vraiment à emmener votre bonne femme… ?
Goustan : Dites… vous aviez pas promis au roi de les remercier en plus de les rembourser ? ou j’ai rêvé ?
Léodagan (son fils) : Et je reconnais mon erreur. On devrait jamais promettre un truc qu’on est incapable de faire !