Citations de Alexandre Astier (291)
Quoi que vous fassiez, vous vous apprêtez à devenir, pour vos enfants, un vieux con. Le mieux est de l'accepter le plus tôt possible.
(Interview pour le site Daddycoool.fr, 30 avril 2013)
Le début de la parole, c'est la fin de la violence.
(Interview, 1er décembre 2012, L'Express)
Souvent, on me demande : « Vous préférez une fée ou un troll ? »
J'ai jamais compris cette question... Entre une magnifique femme qui baigne dans une lumière éternelle et un grand machin moche qui vous asperge de sucs gastriques à la moindre occasion...
Ben... Un troll, évidemment.
Arthur : Vous avez tort de penser que les péquenauds ne savent pas se battre. D’ailleurs, quand un roi se fait dessouder, c’est souvent les péquenauds qui s’y collent. Méditez ça.
[Au sujet de la réception terrienne de la prise de contacts d'extraterrestres]
Il faudrait que ce soit ultra spectaculaire, bien plus qu'un signal. Il faudrait que ce soit ultra spectaculaire, et qu'on puisse en faire une émission de télé-réalité, c'est-à-dire que oui ok, ils sont arrivés, mais est-ce qu'on va pouvoir les foutre dans un appart' et est-ce qu'ils vont s'engueuler quand il n'y a plus de jambon dans le frigo ?
Voilà, ça potentiellement ok, mais sinon non.
(extrait de Nous sommes loin de tout - Questions/Réponses sur l'Exoconférence, 2015)
Perceval – Quand on remporte le tour, à Sloubi, on a quatorze solutions possibles. Soit on annule le tour, soit on passe, soit on change de sens, soit on recalcule les points, soit on compte, soit on divise par six, soit on jette les bouts de bois de quinze pouces – ça, c’est quand on joue avec les bouts de bois –, soit on se couche, soit on joue sans atouts, et après, il y a les appels : plus un, plus deux, attrape l’oiseau, rigodon ou « chante Sloubi ». Nous, on va faire que « chante Sloubi ».
Séli : On n'en a pas d'espions.
Arthur : Quoi ?!
Léodagan : Certainement pas ! Payer des types à se déguiser en buisson, c'est pas mon genre !
Goustan : Dites, je peux vous poser une question ? Si c’est trop indiscret, vous me dites, hein !
Léodagan : Allez-y, j’ai rien à cacher.
Goustan : En admettant qu’on arrive à se barrer d’ici sans encombre… est-ce que vous avez une idée, même vague, de ce qu’on va faire après ?
Léodagan : Vous savez quoi ? En fait, si, c’est trop indiscret.
Goustan : Je comprends. Moi aussi, si je filochais comme une femmelette au petit matin sans le moindre plan, j’aurais pas envie qu’on en parle.
Léodagan : Je pars dans un unique but : trouver le calme nécessaire à la réflexion !
Goustan (son père) : Si c’est le calme que vous cherchez, vous tenez vraiment à emmener votre bonne femme… ?
Goustan : Dites… vous aviez pas promis au roi de les remercier en plus de les rembourser ? ou j’ai rêvé ?
Léodagan (son fils) : Et je reconnais mon erreur. On devrait jamais promettre un truc qu’on est incapable de faire !
Karadoc – Je sais pas ce qu’elle a, ma femme… Ça tourne pas rond
Perceval – C’est pour ça que j’ai pas de femme, moi… Il y a toujours quelque chose qui va pas.
[Épisode 69 : Le Tourment III]
La comédie doit être un genre sérieusement fait.
(Interview pour Direct-Matin, 13 février 2013)
Perceval : Et on doit voter pour quoi, du coup ? Pour savoir si on s’en fout ?
Karadoc : Moi, je vote oui.
Léodagan : Allez les feignasses ! Je veux tout ce fourbi briqué et prêt à l’emploi dans une heure ! Je vous conseille de pas lambiner sans quoi il y aura de la sanction !
Goustan (son père) : Vous me rappelez votre grand-père, des fois… Lui non plus ne donnait jamais un ordre sans insulter et menacer les gars…
Léodagan : - Je vais être franc, je pense qu'il va falloir compter sur autre chose que notre sens de l'orientation pour devenir célèbres !
Lancelot : - Heureusement qu'il y a personne pour nous voir quand même... Parce que là, dans la catégorie des nuls, on vient de sacrément grimper dans le classement !
Léodagan et Arthur parlent avec gravité.
Léodagan – Ils ont tout saccagé, les salauds ! Et la garde a pas bougé un orteil !
Arthur – Qui c'est qui était responsable de la garde ?
Léodagan – Ah, dites, hé... me demandez pas de balancer, s'il vous plaît !
Arthur – Bah... c'était pas vous ?
Léodagan – Non mon Seigneur ! C'était Bohort !
(Livre II, Episode 59 : Le Donneur)
(Guenièvre, Séli et Léodagan déjeunent.)
Léodagan : Le Roi déjeune pas avec nous, aujourd'hui ? Qu’est-ce que c’est que ce genre ?
Séli : Quoi, il vous manque ?
Guenièvre (provocante) : J’aurais plutôt pensé que ça vous ferait plaisir…
Léodagan : Ça me fait plaisir parce que je peux pas le blairer mais c’est pas la question. Ça se fait pas.
(Arthur et les Ténèbres, Livre I, Épisode 41)
Séli : Ça fait plusieurs jours que je vois pas notre fils… Vous avez une idée de ce qu’il fout ?
Léodagan : Il est en de bonnes mains ! J’ai convaincu notre bon Roi de le confier à des caïds ! À des durs à cuire !
Séli : Comment ça, de le confier ?
Léodagan : Parfaitement ! Lui et l’autre tapette de Gauvain : allez hop ! Chez les horribles ! Quand ils reviendront, ce sera des hommes !
Séli : Vous les avez confiés à des magiciens ?
LANCELOT - Et en dernier recours, Léodagan se tient prêt avec cent cinquante cavaliers qui arriveraient par la gauche.
PERCEVAL - Par la gauche ...
LANCELOT - Par la gauche, oui.
PERCEVAL - Mais par rapport au courant de la rivière ?
LANCELOT - Mais... mais j'en sais rien, moi...
ARTHUR - Qu'est que vous venez nous emmerder, avec votre rivière ?
PERCEVAL - Non mais bon, la gauche, la droite, c'est bien gentil, mais il me faut du concret, moi.
C'est quand même pas de chance pour lui : les rares fois où il arrive à faire quelque chose de ses dix doigts, il se goure quand on lui demande son nom !