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3.67/5 (sur 186 notes)

Nationalité : Irlande
Né(e) à : Dublin , le 02/10/1965
Biographie :

Keith Ridgway est un écrivain irlandais.

Son premier roman, "Mauvaise pente", salué par plusieurs de ses pairs, au premier rang desquels Colm Toibin et Colum McCann, traduit dans une douzaine de pays, a été couronné en France par le prix Femina Étranger 2001. Il a inspiré à Martin Provost son film "Où va la nuit", film franco-belge réalisé en 2011.

Après "Puzzle" (Phébus, 2004), son dernier roman, "Animals", a paru chez Phébus en 2007.


Source : /www.10-18.fr
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Mauvaise pente de Keith Ridgway aux éditions 10-18 Sous la pluie battante d'une existence dévastée et brisée, Grace Quinn décide, après des années d'épreuves, de reprendre le contrôle de sa vie. Elle écrase son mari, un pochard brutal et alcoolique, condamne les volets de sa ferme irlandaise et part à la découverte d'elle-même. Mue par le souvenir d'un bonheur fugace et l'espoir d'une seconde chance, c'est vers son fils Martin, parti refaire sa vie à Dublin, qu'elle se tourne. Mais dans cet exil illusoire, Grace est encore de trop. Déchirée entre l'aveu et la solitude, elle apprendra que dire, c'est déjà commencer à revivre... Prix Femina 2001, Mauvaise pente est le magnifique portrait d'une femme en quête d'elle-même, le récit d'une chute libératrice. http://www.lagriffenoire.com/11978-poche-mauvaise-pente.html Vous pouvez commander Mauvaise pente sur le site de la librairie en ligne www.lagrifffenoire.com
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Citations et extraits (25) Voir plus Ajouter une citation
Je n'aurais pas dû le faire. Je l'ai fait parce que je voulais me libérer de lui, et maintenant je suis liée à lui plus indissolublement que je ne l'avais été. Par des signes, par des symboles et d'aures manières que je ne comprends pas. Je voulais le cracher, et je l'ai avalé. Je n'aurais pas dû le faire.
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Les vides. On est tous pleins de vides. Ce sont les vides qui prennent le plus de place dans nos existences, madame Wilson.
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Ensemble ils avaient arpenté la terre détrempée, ils avaient peiné sur la bruyère et les taillis près du lac. Ils avaient parlé, et parlé encore. De quoi, il ne savait plus. Il ne se rappelait que le chemin. Leurs pas, ses pieds qui se posaient l'un après l'autre pour le porter sur un sol toujours neuf, au bord de l'eau, dans l'herbe haute ou sur l'herbe rase, jusqu'au sommet d'une colline. Il se rappelait l'impression que lui procurait la distance parcourue, la sensation sécurisante de se savoir éloigné de tout être humain, excepté sa mère. Comme s'ils étaient des fuyards. Comme s'ils tiraient l'horizon à eux jusqu'à le tenir un instant à portée de main.
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Grace entendait ses pieds résonner sur le trottoir, mais de fatigue elle n'avait plus même conscience de marcher. Elle avançait sans trop savoir quelle direction prendre, mais elle ne s'en souciait pas. Un grand blanc lui barrait l'esprit : on aurait dit que, là où se concentrent d'ordinaire les images, tout avait été débarrassé et mis dans un coin, devenant aussi flou, aussi étrange que des objets poussés sur le bord pour dégager une piste de danse.
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Un morceau de ciel d’un bleu immaculé qui s’étendait depuis les toits jusqu’au sommet de la fenêtre, comme si on avait mis la mer à sécher.
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Les vides. On est tous pleins de vides. Ce sont les vides qui prennent le plus de place dans nos existences, madame Wilson.
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Je voulais vous dire... fit-il doucement, je suis vraiment désolé pour votre mari.
Grace lui lança un regard vide, incapable sur le moment de comprendre de quoi il parlait, sidérée par le masque de compassion douloureuse qui s'était peint sur son visage. C'était ridicule. Elle laissa échapper un brusque éclat de rire, qu'elle étouffa vivement en portant une main à sa bouche. Mais c'était trop tard : elle se sentit rougir, les épaules secouées de tremblements. Elle ôta sa main et laissa libre cours à son hilarité, aussi incapable de se retenir que si elle avait été en proie à une quinte de toux.
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Grace était étendue sur le lit et regardait par la fenêtre, cherchant à voir apparaître des oiseaux, un avion, n'importe quoi qui tranche sur tout ce gris. Il tombait une petite pluie fine dont les gouttes rebondissaient sans bruit contre la vitre comme des égratignures, de minuscules éraflures sans couleur. Elle avait beau tendre l'oreille, elle n'entendait rien, comme si elle était murée dans un silence qui eût émané d'elle, comme si c'était elle qui avait donné forme à ce monde gris, l'avait inventé et façonné. Elle regardait, elle écoutait, et elle avait l'impression qu'on attendait d'elle un signe, comme s'il lui appartenait de transformer ce ciel incolore, de le renouveler, de le disperser. Sean n'était plus là. Martin avait rompu les liens. Et elle sentait que toutes ces choses, ces séparations, étaient survenues parce qu'elle avait laissé ce silence gris s'installer sur elle, qu'elle avait tout fait pour le retenir, parce qu'elle le respirait, qu'elle l'avait accueilli en elle et ne connaissait rien d'autre.
Elle lança un bras vers les nuages, le laissa retomber, lentement, le long de son corps. Rien. Elle ferma les yeux. Derrière il y avait des couleurs. Des rouges intenses. Les veines d'autres existences.
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Les hommes se tournent vers Dieu quand il ne leur reste plus rien. Les hommes perdus en mer. Ils jettent une ligne dans la nuit et ils se convainquent que l'océan sans visage qui les cerne de toutes parts s'appelle Dieu et Sa miséricorde et que le misérable plouf que fait leur ligne en heurtant la surface est le bruit que fait Dieu lorsqu'il repêche leurs prières et tourne vers eux Sa face de bonté.
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Elle avait tué, elle avait fait cela, elle avait accroché ce mot autour de son cou et il l'entraînait inexorablement vers le bas
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