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3.41/5 (sur 203 notes)

Nationalité : Allemagne
Né(e) à : Langen, Hesse , le 13/10/1972
Biographie :

Jan Costin Wagner est un écrivain allemand, auteur de roman policier.

Titulaire d'une licence d'allemand et d'histoire de l’Université de Francfort-sur-le-Main, avec une thèse sur Adalbert Stifter, il a été journaliste après avoir fait ses études.

Pour son premier roman, "Nachtfahrt", il a obtenu le prix Marlowe 2002 du meilleur thriller. Son deuxième roman, "Lune de glace" ("Eismond", 2003), a connu un immense succès et a été traduit en de nombreuses langues.

Son roman intitulé "Le Silence" ("Das Schweigen", 2007) est adapté au cinéma en 2010 par Baran bo Odar sous le titre "Il était une fois un meurtre" (titre original : "Das letzte Schweigen").

Il vit entre l'Allemagne et la Finlande, le pays d’où sa femme est originaire.

Source : www.rue-des-livres.com
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Bibliographie de Jan Costin Wagner   (7)Voir plus

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Jan Costin Wagner, nous livrait lors des Quais du Polar 2019 son interview à coeur ouvert ! Main armée ou main nue ? Poudre noire ou Poudre blanche ? Enquête ou Action ? On veut tout savoir sur l'auteur allemand de "Sakari traverse les nuages" (aux éditions Actes Sud)

Citations et extraits (41) Voir plus Ajouter une citation
Joentaa regarda l’hôpital, ce bâtiment carré aux innombrables fenêtres qu’il avait voulu compter, les jours qui avaient précédé la mort de Sanna, mais il s'était interrompu et était retourné auprès de Sanna qui se trouvait dans une de ces nombreuses chambres, derrière une de ces fenêtres, et en le voyant entrer, Sanna avait souri.
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Joentaa descend de voiture et se dirige vers la scène. Vers l'image. Des images mobiles, pense-t-il. David fait un pas en direction de Sanna. Et Sanna en direction de David. Comme à un autre moment, dans d'autres circonstances, Pétri fait un pas. Et quelques secondes plus tard Sakari. Quelques seconces avant sa mort.
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Derrière les vitres, le monde était sombre et blanc.
....
Joentaa... regarda le matin devenir plus bleu, plus clair, plus blanc et plus ensoleillé, jusqu'à ce qu'il emplisse le carré de la fenêtre comme la reproduction parfaite d'une carte postale.

La lumière de ce matin d'hiver était jaune et bleue, elle faisait mal aux yeux.
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Au bout d'un moment, l'aube arriva, et il observa, pour la première fois de sa vie, le jeu changeant des couleurs. Le noir devint gris et le gris, gris clair, bleu foncé, bleu pâle. Le jour se levait rapidement, sans à-coups, il manqua la transition alors qu'il se concentrait résolument sur le moment où la limite entre la nuit et le jour serait franchie.
C'était un matin froid et clair.

Il ferma les yeux et vit sur l'eau grise une barque grise dans laquelle Sanna était assise et riait. Il essaya de voir la barque rouge et l'eau bleue, mais cela ne fonctionnait pas. Plus il se donnait du mal, plus l'image perdait en couleurs. Au bout d'un moment, elle disparut tout à fait et il s'endormit, au moment précis où il se disait qu'il ne pourrait plus jamais trouver le sommeil.
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Il feuilleta un livre qui était dans le sac. Il se souvint que Sanna lui avait dit à plusieurs reprises qu'il lui plaisait beaucoup, qu'il était drôle. A l'hôpital elle ne lisait plus que rarement mais pendant sa dernière semaine à la maison elle l'avait eu constamment entre les mains.
Elle avait souvent éclaté de rire et lui avait raconté ce qui était en train de se passer.
Il avait souri et fait semblant d'écouter.
Il n'était pas en état de penser à quoi que ce soit d'autre qu'à la peur que luis inspirait l'idée de sa mort.
Un signet indiquait la page à laquelle Sanna avait interrompu sa lecture.
Il se promit de lire ce livre et de lui raconter comment il se terminait.
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Derrière le sempiternel sourire de Kari Niemi se cachait, de l’avis de Joentaa, un homme chaleureux et pensif, et si Kimmo n’avait pu parler de Sanna à personne aussi facilement qu’avec lui, c’était probablement parce que, en dehors de Sanna, il n’avait jamais rencontré quelqu’un avec qui il lui soit aussi facile de se taire et qui sache à son tour si bien rester silencieux. Les conversations sur Sanna, sur sa mort, sur sa vie à lui depuis, étaient souvent faites de silences.
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Il ressentait la peur et le souci desespéré des parents qui ignoraient ce qui était arrivé à leur fille, et en même temps, il avait le sentiment que jamais plus il n'aurait à avoir peur ni à s'inquiéter de quoi que ce soit. Parce que, contrairement aux parents de la jeune fille portée disparue, en perdant Sanna, celle qui comptait le plus pour lui, il avait depuis longtemps dépassé cette phase.
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Bonne nuit, Kimmo, dit-elle en se tournant sur le côté.
Il s'écoula un certain temps. Une phrase prenait corps en lui, il la garda un moment sur la langue avant de la prononcer.
J'ai besoin que tu me dises quelque chose.
Il n'obtint pas de réponse, avait-elle entendu ?
J'ai besoin que tu me dises ton nom.
Ses paroles devaient n'être que des sons ou des couleurs dans le rêve qu'elle faisait et dont elle ne se souviendrait pas au réveil.
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Ce n’est pas vrai. Pas vraiment. Maintenant, il prend conscience que c’est comme ça depuis longtemps. Il ne vit plus dans la réalité mais dans un rêve. Un mauvais rêve. Depuis le jour où Dawit a disparu. Comme ça. Dawit avait disparu et l’ours en peluche était là. Feven a crié. Avant que la police arrive. Elle a crié que ça avait à voir avec l’ours en peluche. Il n’a pas compris ce qu’elle voulait dire. Il n’a rien compris.
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Elle se contrôle tellement, pense Joentaa. Tant de maîtrise et tant de tristesse. Parce que c'est le seul moyen de le supporter. Il voit la flamme. c'est une flamme, ce n'est pas le soleil qui brûle, c'est le feu. Le téléviseur diffuse une mélodie qui parle de feux. Le rideau blanc se colore, le blanc devient noir, Joentaa se lève et se dirige vers la porte, il a la tête qui tourne.
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