Nationalité : Suède
Né(e) à : Vrigstad , le 10/03/1953
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Né(e) à : Vrigstad , le 10/03/1953
Biographie :
Ake Edwarson est né le 10 mars 1953 à Vrigstad au sud de Jönköping (Småland),
Diplômé de littérature, Ake Edwardson travaille pour de nombreux journaux et enseigne à l'université. Il fut journaliste aux Nations unies.
Dans son troisième roman, "Danse avec l'ange", traduit en quatorze langues, il a créé le personnage du commissaire Erik Winter. Pour ce premier opus d'une longue série, il a été lauréat du Grand Prix du roman policier suédois en 1997 .
La série compte 12 titres et se termine avec "Marconi Park". Il a écrit d'autres livres, dont un seul traduit pour l'instant en français : "Rendez-vous à Estepona".
Ake Edwardson vit aujourd'hui à Göteborg, en Suède.
Ake Edwarson est né le 10 mars 1953 à Vrigstad au sud de Jönköping (Småland),
Diplômé de littérature, Ake Edwardson travaille pour de nombreux journaux et enseigne à l'université. Il fut journaliste aux Nations unies.
Dans son troisième roman, "Danse avec l'ange", traduit en quatorze langues, il a créé le personnage du commissaire Erik Winter. Pour ce premier opus d'une longue série, il a été lauréat du Grand Prix du roman policier suédois en 1997 .
La série compte 12 titres et se termine avec "Marconi Park". Il a écrit d'autres livres, dont un seul traduit pour l'instant en français : "Rendez-vous à Estepona".
Ake Edwardson vit aujourd'hui à Göteborg, en Suède.
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Bande annonce de la série Kommissarie Winter, adaptée de la série littéraire d’Åke Edwardson, le Commissaire Winter est un des personnages les plus connus de la littérature nordique.
Citations et extraits (180)
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Winter entendait à présent le grondement dans son crâne , il l'avait refoulé toute la matinée , comme il le faisait le plus souvent , mais son acouphène était revenu [...]. Il entendait toutes les mers du monde gronder dans sa tête , chaque vague était une septième vague , de mauvais augure . Il n'y avait pas de refuge . Il n'y en aurait jamais .
Ils se remirent en marche, passèrent devant Le Pain Français et s'arrêtèrent devant l'église. Halders lut à haute voix un panneau : "SI DIEU EXISTAIT QUE LUI DEMANDERAIS-TU?" Il se tourna vers Aneta. "Qu'est ce que tu lui demanderais, Aneta?"
- Je lui demanderais où il était quand les enfants ont été assassinés.
- Oh là, là, lourde question.
- Les enfants et la femme.
- Tu n'as pas le droit de poser à Dieu cette question. C'est la seule question qu'on n'a pas le droit de Lui poser. On ne peut pas rendre Dieu responsable de la mort. […]
- Qui est responsable de la mort, alors?
- Satan, bien sûr.
- Ça veut dire qu'il est le plus fort."
- Je lui demanderais où il était quand les enfants ont été assassinés.
- Oh là, là, lourde question.
- Les enfants et la femme.
- Tu n'as pas le droit de poser à Dieu cette question. C'est la seule question qu'on n'a pas le droit de Lui poser. On ne peut pas rendre Dieu responsable de la mort. […]
- Qui est responsable de la mort, alors?
- Satan, bien sûr.
- Ça veut dire qu'il est le plus fort."
Ils étaient dans une des pièces anonymes qui servait aux interrogatoires. […] "Parlez nous de Sandra commença Winter". […] Winter hocha à nouveau la tête. Il avait souvent vu des journalistes hocher la tête pour encourager les victimes de leurs interviews, ces hommes politiques et autres personnalités qui débitaient tellement de merde que les étrons leur sortaient de la bouche en direct, ce qui n'empêchait pas les journaliste de continuer à hocher gentiment la tête.
Winter l'avait souvent vu : les proches des victimes de meurtres n'avaient nulle part où se tourner , puisque le présent était fichu , le passé dévasté et l'avenir désespéré . Le temps ne cicatrisait rien du tout . Jamais .
Winter leva son verre de Bruichladdich et huma le parfum d'Islay et de la distillerie ressuscitée . Il était allé sur cette île autrefois , ivre de mer , de tourbe , de vent , de bruyère , de blé et d'eau glacée , un état dans lequel on devrait toujours être , il suffisait de lever un verre , de réserver un voyage , ou de descendre jusqu'à sa plage , où tout était déjà là .
Ça arriverait un jour, il le savait , toute la ville s'embraserait , il fallait que ça arrive . Il serait alors loin , ou alors en première ligne avec une kalachnikov , en train de tirer dans tous les sens . Personne ne comprendrait d'où ça venait . C'est ça la terreur , la vraie terreur . La terreur , c'est quand personne ne comprend ce qui se passe .
Celui qui mange mal devient malheureux .
- Tous les hommes sont égaux , mais certains un peu plus égaux que d'autres .
Il tira dessus et regarda la fumée monter vers le ciel. La première bouffée de la journée, toute propre et innocente. Comme un pet du matin, douce comme la brise.
Il examina son visage dans l'ascenseur . Dans cette lumière franche , il semblait vieilli , l'âge menaçait . Mais ce n'était encore qu'une menace, c'était dans l'ordre des choses . A cinquante -deux ans, on avait le visage qu'on méritait
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