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4.26/5 (sur 225 notes)

Nationalité : Royaume-Uni
Né(e) à : Clacton-on-Sea , le 25/09/1935
Mort(e) le : 31/05/2011
Biographie :

Jennifer Worth est une infirmière et une musicienne.

Jeune infirmière, elle décide, dans les années 1950, de parfaire sa formation de sage-femme auprès des sœurs d’un couvent anglican, des sœurs de St John the Divine, qui soignent les pauvres des quartiers des docks de l’East-End.

Quand à vingt-deux ans elle rejoint les sœurs de Nonnatus House, une maternité qui vient en aide aux plus pauvres, elle s’apprête à vivre l’expérience de sa vie. Elle travaille à Elizabeth Garrett Anderson Hospital à Bloomsbury et plus tard à Marie Curie Hospital à Hampstead.

En 1963, elle s'est marie à l'artiste Philip Worth. Ils ont eu deux filles.

Elle se retira de son métier d’infirmière en 1973 pour poursuive une carrière de musicienne. En 1974, elle reçoit un diplôme du London College of Music, ou elle enseigne le chant et le piano.

Dans les années 70, elle décide de se consacrer à la musique, en tant que pianiste et chanteuse, se produisant dans toute l’Europe.

En 2002, elle se tourne vers l’écriture et publie "Appelez la sage-femme" ("Call the Midwife"), un best-seller qui sera suivi par trois autres tomes de mémoires: "L’ombre des Workhouses" ("Shadows of the Workhouse", 2005) et "Au revoir à l’East-End" ("Farewell to the East End," 2009), les tomes 2 et 3 de la trilogie, et "In the Midst of Life" (2010).

Elle meurt en 2011 sans connaître l’immense succès de la série télévisé de la BBC, "Call the Midwife" (2012), inspirée par son livre.

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Exclusive interview with author Jennifer Worth about her new book The Midwife.


Citations et extraits (45) Voir plus Ajouter une citation
Au sujet d'un père d'une famille de vingt-trois enfants dans les années cinquante, la même attendant son vingt-quatrième accouchement :

"Moi je reste ici pour m'occuper de Conchita et des gosses".

Et c'est ce qu'il a fait, à ma grande stupéfaction.
A l'époque, aucun citoyen de l'East End digne de ce nomne se serait abaissé à faire ce qu'il aurait appelé "un travail de bonne femme". La plupart des hommes n'auraient pas ôté de la table une assiette ou une tasse sales ni même ramassé des chaussettes sales par terre. Mais Len s'occupait de tout. Conchita faisait la grasse matinée ou restait confortablement assise dans la cuisine. Parfaois elle jouait avec les tout-petits, mais Len veillait toujours et s'il devenaient trop remuants, il les expédiait avec fermeté et les amusait ailleurs.
Sally, l'adolescente de quinze ans qui avait quitté l'école mais n'allait pas encore travailler dehors régulièrement, était là pour l'aider. Moyennant quoi, Len savait tout faire : le ménage, les courses, la cuisine ; il changeait les couches, nourrissait les petits et s'acquittait de l'éternelle corvée de la lessive et du repassage.Il s'affairait en chantant ou en sifflant, sans jamais se départir de sa bonne humeur. Soit dit en passant, il était le seul à ma connaissance, capable de se rouler une cigarette d'une main en donnant le biberon de l'autre.
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Soeur Evangélina avait ce type d'humour robuste. Avant un lavement, elle lançait : "Bon, on va vous mettre un pétard dans le cul, Papa, alors remuez-vous un peu les tripes. Le jules est prêt, maman, et les pinces à linge pour vous boucher le nez aussi ?
Pour les désordres intestinaux, elle avait tout un éventail d'expressions - la chiasse, la foirade, la cliche, la courante, et la philanthropie pour la tripe en folie - qui étaient accueillies avec des hurlements de rire. Elle comprenait à l'évidence une grande partie de l'argot rythmé des cockneys, même si elle ne l'utilisait guère.
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On constate qu'une naissance se vit toujours sur le fil,dont l'équilibre est fragile,et qu'il suffit de peu pour que tout bascule.L'arrivee d'une nouvelle vie parmi nous est toujours un petit miracle.
Cela est encore vrai aujourd'hui .
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Malheureusement ,dans le métier d'infirmière -surtout en milieu hospitalier-, on côtoie des gens pendant les moments les plus intenses de leur vie , et puis on ne les revoit plus jamais.
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Au sujet d'un père d'une famille de vingt-trois enfants dans les années cinquante, la même attendant son vingt-quatrième accouchement :

"Moi je reste ici pour m'occuper de Conchita et des gosses".

Et c'est ce qu'il a fait, à ma grande stupéfaction.
A l'époque, aucun citoyen de l'East End digne de ce nomne se serait abaissé à faire ce qu'il aurait appelé "un travail de bonne femme". La plupart des hommes n'auraient pas ôté de la table une assiette ou une tasse sales ni même ramassé des chaussettes sales par terre. Mais Len s'occupait de tout. Conchita faisait la grasse matinée ou restait confortablement assise dans la cuisine. Parfaois elle jouait avec les tout-petits, mais Len veillait toujours et s'il devenaient trop remuants, il les expédiait avec fermeté et les amusait ailleurs.
Sally, l'adolescente de quinze ans qui avait quitté l'école mais n'allait pas encore travailler dehors régulièrement, était là pour l'aider. Moyennant quoi, Len savait tout faire : le ménage, les courses, la cuisine ; il changeait les couches, nourrissait les petits et s'acquittait de l'éternelle corvée de la lessive et du repassage.Il s'affairait en chantant ou en sifflant, sans jamais se départir de sa bonne humeur. Soit dit en passant, il était le seul à ma connaissance, capable de se rouler une cigarette d'une main en donnant le biberon de l'autre.
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Les sages-femmes de St. Raymond travaillaient dans les taudis du quartier des docks de Londres, parmi les plus pauvres des pauvres et, pendant la seconde moitié du XIXe siècle environ, elles étaient les seules sages-femmes compétentes exerçant dans le secteur. Elles ont travaillé inlassablement pendant les épidémies de choléra, de typhoïde, de polio et de tuberculose. Au cours de la première moitié du XXe siècle, elles ont exercé leur activité pendant deux guerres mondiales. Dans les années quarante, elles sont restées à Londres, ont affronté le Blitz, avec ses bombardements intensifs des docks. Elles ont accouché des femmes dans des abris antiaériens, des abris souterrains, des cryptes d'église et des stations de métro. C'est à ce labeur inlassable et généreux qu'elles avaient consacré leur vie, et elles étaient connues, respectées et admirées par tous les habitants du quartier. Tout le monde parlait d'elles avec une affection sincère.
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Avec l'apparition de la pilule au début des années soixante,la femme moderne est né. Désormais,les femmes n'auraient plus à subir le cycle sans fin des bébés en série ; elle seraient elles - mêmes .La pilule à ouvert la voie à ce que nous appelons aujourd'hui la révolution sexuelle .
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" Pas du tout, à - t- elle répondu,ce n'est pas une erreur.Conchita Warren a vraiment eu vingt -trois enfants , et elle attend ,son vingt-cinquième .
Je suis restée sidèrérée.Toute cette histoire etait si incroyable que personne ne pouvais l'avoir inventé.
Quand je suis retournée chez les Warren,la porte était ouverte et je suis entrée .
La maison grouillait littéralement de partout de jeunes et d'enfants.Le matin ,je n'avais vu qu'une adolescente et des petits.Maintenant , tous les écoliers etaient là,ainsi que les adolescents plus âgés , qui etaient sans doute rentres du travail.On aurait dit une fête tant ils semblaient tous heureux.
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Les cueillettes de houblon des vacances avaient sauvé la vie de nombreux enfants de l'East End, car ils étaient ainsi exposés au soleil, ce qui les protégeait du rachitisme.
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On avait toujours néglige totalement de surveiller les femmes pendant la grossesse et l'accouchement .Dans beaucoup de sociétés primitives, elles étaient considérées comme impures quand elles avaient leurs règles , accouchaient ou allaitaient .Enceinte , la femme etait isolée et ,souvent , ne pouvait être touchée , même par une autre femme .Elle devait traverser l'épreuve seule.
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