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3.6/5 (sur 537 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Champigneulles , le 13/07/1948
Mort(e) à : Baccarat , le 25/12/2023
Biographie :

Élise Fischer est une femme de lettres lorraine, journaliste et romancière.

De 1976 jusqu'en 1981, elle vit près de Saint-Louis (68) où elle travaille pour un journal.

De retour à Paris, en 1981, elle milite pour l'ACAT (Action des chrétiens pour l'abolition de la torture) et pour les Droit de l'enfant.

En 1984 elle travaille comme journaliste pour deux titres de la presse écrite chrétienne, "France catholique" et "Panorama", mais aussi pour la radio (Radio Notre-Dame). Par la suite elle produit et anime l'émission littéraire "Au fil des pages" sur RCF.

Elle collabore au groupe Bayard Presse à partir de 1992 et devient aussi chef de rubrique au magazine Côté Femme.

Élise Fischer a publié deux essais sur les droits de l’enfant et plaidé leur cause dans des romans comme "L’Enfant perdu des Philippines" (Presses de la Cité, 2006).

Elle a souvent été récompensée pour ses romans dont la majorité se déroule en Lorraine.

À travers les destins des personnages forts et émouvants de ses sagas familiales (les brasseurs de bière, les cristalliers Daum"), elle retrace non seulement l’histoire de sa région (la mine) mais esquisse une balzacienne comédie humaine située en Lorraine.

En 2007 elle renoue avec la Lorraine et s'y installe.

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Source : http://www.imaginales.com/2008/spip.php?article271
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Elise Fischer présente son rapport à la lecture. Elle explique comment, selon elle, le lecteur doit s?approprier l?histoire. En savoir plus sur « Sur le fil » : http://bit.ly/2i4htZN Des coups de c?ur aux coups au ventre, Lena a tout vécu. C?est en prison, accusée de la mort d?un mari tyrannique, qu?elle libère les mots et les souvenirs de sa vie tumultueuse marquée par l?exil, l?univers du cirque, une passion amoureuse et la violence conjugale. Un roman poignant qui met en lumière une cause toujours de triste actualité. 1960, Nancy. Dans sa cellule de prison, Lina attend sans illusions l?issue de son procès. C?est au parloir, grâce à sa visiteuse, s?ur Marie-Bernadette, toute de patience et de douceur, que Lina peut malgré tout libérer sa parole, sa mémoire, et remonter le fil de son histoire : son enfance sous le soleil du Sud, sa vie de bohème dans les cirques, sa folle passion pour un danseur juif allemand pendant l?Occupation. Jusqu?à sa rencontre avec René? Parce qu?il lui avait montré un visage avenant, parce qu?il semblait réellement épris, elle, la jolie saltimbanque, a accepté de s?unir à lui. Mais comment se relever de l?épreuve quotidienne des coups, de l?humiliation, de la honte ? Un jour, à bout, elle l?a laissé mourir? Un roman intense et plein d?espoir sur la dignité des femmes.
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Citations et extraits (188) Voir plus Ajouter une citation
"Contre l'imprévisibilité contre la chaotique incertitude de l'avenir, le remède se trouve dans la faculté de faire et de tenir des promesses."
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Je sais que la terre de Verdun n'en finit pas de trembler. Que les obus pleuvent sans cesse. Que les morts se comptent par milliers. Personne ne peut imaginer ce que vivent les poilus dans les tranchées. Verdun et les alentours ne sont plus qu'un immense champ de bataille, un bourbier horrible. Et ma fille s'y trouve...
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La guerre est laide, je suis bien placé pour le savoir. Au bout des fusils ne pousse aucune fleur, sauf celles de la désolation, des fleurs de chagrin couleur de ténèbres.
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Parfois, je me demande à quoi ressemblera l'après-guerre. Plus rien ne pourra être comme avant. Quand on a assisté à l'anéantissement, quand on a vu ce qu'était la nature humaine ravalée au rang de chairs sanguinolentes, quand on a entendu : "Un soldat doit tuer pour ne pas être tué", on se pose mille questions. Mille questions qui demeurent sans réponse. Qu'est-ce que vivre et peut-on encore oser vivre avec du sang sur les mains? Où va-t-on?
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Que de guerres! Celle de Trente Ans a saigné la Lorraine et l’Alsace à blanc. Mon Dieu, gémissait Eulalie, que de misères pour les pauvres gens! Les mercenaires, des Suédois employés par Richelieu, s’en sont donné à cœur joie. Sur leur étendard figurait une horrible devise: "Tuez-les tous!" Ces habitants de l’Est qui valaient moins que des chiens. Comme s’ils étaient galeux… C’est comme je te le dis, ma petite Henriette. Nous n’étions que des barbares tout juste bons à être donnés aux cochons ou jetés dans l’étang. Deux siècles plus tard, tu vois, ma fille, on s’en souvient encore. Ce cardinal nous a fait tellement souffrir. On s’est raconté toutes ces histoires, le soir, au coin du feu, pour ne pas oublier. Souviens-t’en et parles-en à tes enfants! C’est notre histoire. Il ne faut pas qu’elle se perde. 
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On aimerait que le temps passe plus vite et qu'il permette ainsi à ce conflit de finir. Le temps glisse avec trop de lenteur malgré la fureur des événements. L'attente, c'est toujours long.
Trop long.
On rêve au jour de paix. On rêve à un printemps qui se lèverait sur un avenir purifié, exempt de tout risque. Les oiseaux pourraient se remettre à chanter, les papillons oseraient sortir de leurs chrysalides, les filles se remettraient à tourner dans les bras de leurs amoureux...
Vienne ce jour!
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Ma fille s' est insurgée. Elle trouve toujours injuste que le milieu social soit un frein à l'expression quelle qu'elle soit. Je partage son opinion. Combien d'êtres humains, parce qu'ils naissent du mauvais côté de la rive, n'auront jamais le droit à la possibilité d'exister, de créer et d'être reconnus ? Mais c'aura été encore plus dur pour les femmes de mon époque. Elles auront été niées, obligées de se taire, de se couler dans le moule de l'épouse et de la mère et d'étouffer ainsi leur raison d'être.
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A quoi songe-t-on après presque cinquante ans de vie commune quand survient une séparation qui augure le passage de la mort ?
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Lorsque je repose le combiné du téléphone sur son socle, malgré la chaleur du mois d'août, j'ai froid, terriblement froid. Du même froid qui vous étreint dans les cimetières lorsque le corps d'un être aimé et retourné à la terre. On a toujours froid dans les cimetières, même au cœur de l'été.
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Il est des vérités trop brutales, tout aussi meurtrières que des mensonges.
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