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3.58/5 (sur 57 notes)

Nationalité : Norvège
Né(e) à : Tønsberg , le 20/05/1956
Biographie :

Ingvar Even Ambjørnsen-Haefs est un écrivain norvégien.

Il est installé depuis 24 ans en Allemagne à Hambourg. Il est l’un des romanciers contemporains les plus reconnus de la scène littéraire norvégienne.

Le plus célèbre de ses héros est précisément Elling, mis en scène dans une tétralogie plusieurs fois primée et dont est tiré trois films et deux pièces de théâtre à succès.

Elling est la parution française de Brøde i blodet (1996) (Frères de sang) le troisième tome de la série.

Son adaptation cinématographique par Peter Næss en 2001, titrée également Elling fut un un grand succès, avec plus de 800.000 entrées et une nomination à l’Oscar du meilleur film étranger en 2002.

Il est également l'auteur de romans historiques ainsi que de la série Pelle et Proffen.


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Source : norvege.no
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Ingvar Ambjørnsen


Citations et extraits (16) Voir plus Ajouter une citation
Aussi des lors que Gunn m'a présenté comme dixit "Elling, le nouveau", je me suis préparé au pire. Je ne suis pas tombé de la dernière pluie : j'ai vu comme les nouveaux élèves étaient traités dans la cour de l'école. Et j'en ai tiré quelques enseignements que je mets en pratique sous la forme de tours de passe-passe. La chose la plus idiote que vous puissiez faire est de pencher la tête et d'accepter. Car s'il y a une attitude que la foule déteste, c'est la lâcheté. En conséquence de quoi j'ai croisé démonstrativement les bras et incliné la tête un soupçon en arrière. Pareil à un lord anglais qui vient de découvrir sa fille derrière la haie en compagnie du fils du jardinier.
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Les grandes réunions m'ont toujours donné la nausée. J'aime les gens, ce n'est pas cela, mais je préfère les voir à distance respectueuse de moi. Les voir par la fenêtre, par exemple.
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Elle a posé son livre et s'est mise au travail sans un mot. J'ai éprouvé pour elle une bonté instantanée, mon cœur bondissait dans ma poitrine. Cette silhouette était comme drapée d'un voile taciturne qui me touchait.
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Frank ? Mais que croyait-elle à la fin? que nous sortions de notre plein gré manger une pizza avec ce misérable espion des services communaux qui fourrait son nez dans tout ce que nous disions et faisions? Nous n’avions pas le choix, si tant est que nous voulions conserver notre appartement ainsi que les maigres privilèges qui y étaient liés. Frank? Un gauchiste minable qui ramenait sa fraise de façon intempestive et se mêlait même du choix de la pizza que les gens allaient consommer et qui, par dessus le marché, était payé par la ville d’Oslo pour le faire!
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Je ne parvenais pour ainsi dire pas à m’emparer de l’image représentant Kjell Bjarne et Reidun Nordsletten dans la cuisine . De quoi parlaient-ils? Kjell Bjarne était-il aussi peu loquace qu’il en avait pris l’habitude avec moi? Ou brillait-il grâce à des mots d’esprit et des tournures amusantes maintenant qu’une femme lui prêtait une oreille avide? Lui prêtait-elle d’ailleurs autre chose d’avide que sa seule oreille ? Y avait-il déjà quelque chose entre eux? Non. Sans quoi je m’en serais rendu compte . Il ne fallait pas pousser!

Lorsqu’il est redescendu, sifflotant, sa boîte à outils sous le bras, j’ai été soudain très accaparé par la lecture du journal du jour. S’il croyait que mille et une question me brûlaient la langue, il pouvait toujours se brosser. A peine si j’ai daigné lui accorder un regard avant de retourner à mon article.Tiens donc: le parti social-démocrate réclamait une baisse des taxes d’importation sur les véhicules! Il valait mieux lire ça que d’être aveugle. Et, ailleur , ils annonçaient qu’il allait faire plus froid. On se couche décidément moins bête le soir à chaque seconde qui passe, ai-je songé.

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e me plaisais à me présenter notre appartement comme étant le mien .Comme étant le nôtre, à Kjell Bjarne et moi. Lequel , toujours à Broynes , m écrivait pour me demander comment se passait les rénovations . Je répondais qu’elles se passaient mal . Qu’un dénommé Frank s’interposait en permanence. Notre idée d’installer un jardin suspendu dans le salon tombait salement à l’eau. Frank n’avait même pas voulu en discuter.
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l voulait savoir s’il me dérangeait, si j’étais très occupé. Ce que j’étais à l’évidence étant donné que je rangeais mon tiroir. Mais quelque chose me retenait de lui fournir cette explication. J’ai menti, répondant que je m’ennuyais à cent sous de l’heure.
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Dans le meilleur des cas, il s'agirait tout au plus d'errer dans les rues durant plusieurs heures. Autrement dit, se transformer en cible ambulante à la merci de la violence gratuite.
Si l'on en croyait les journaux, les conditions de vie dans la capitale de ce pays avaient pris une tournure si ubuesque que se déplacer dans l'espace public relevait désormais du jeu de hasard. Il y évoluait en effet des individus dont le hobby consistait à mutiler les citoyens de passage. Ils vous aveuglaient d'abord avec le plus grand des naturels, puis prenaient un malin plaisir à vous frapper au visage alors que vous gisiez à terre. Dans les files d'attente aux bornes de taxi ou devant les kiosques à saucisses, on assistait à de véritables lynchages. Des personnages isolées, portant une enfance tragique en bandoulière, dégainaient sans un mot un revolver chargé qu'ils vidaient dans la face de leur prochain. Et c'était à cette folie que je désirais m'exposer en m'aventurant seul dans la ville !
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'Le troubadour de la choucroute a encore shooté; voir page 17'
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Debout côte à côte elles ruminaient inlassablement, sans cesser, avec leurs globes oculaires aussi gros et brillants que des châtaignes tout juste tombées de l’arbre, de me regarder, si ce n’était de voir à travers moi. Ces vaches étaient d’une telle beauté que j’en aurais presque pleuré. Car dans leurs regards vides, c’est la présence du cosmos que je percevais. Des planètes gravitant pour l’éternité en orbite. Le silence. Voilà des êtres qui se nourrissaient pour immortaliser l’étincelle de vie, cependant que leurs yeux reflétaient ce que l’on pouvait sans doute appeler l’éternel, l’immuable. Mes pensées prenaient des envolées inhabituelles et je sentais mon cœur battre sereinement dans ma poitrine. Je savais que je pourrais me réfugier ici si d’aventure les jours devaient me réserver des heures cruelles. Je pourrais me réfugier ici et me perdre dans ces globes oculaires, bruns et brillants, et y puiser le réconfort que d’autres trouvent dans les églises ou les temples.
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