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3.24/5 (sur 63 notes)

Nationalité : Canada
Né(e) à : Sault Ste Marie, Ontario , le 03/12/1927
Biographie :

Morley Torgov a fait ses études à l'Université de Toronto et obtient un baccalauréat en droit à la Osgoode Hall Law School et est admis au barreau en 1954. Alors qu'il exerce le droit à Toronto dans les années 60, il se tourne vers l'écriture. Il est l'auteur de quatre ouvrages dans lesquels il aborde avec humour et perspicacité la complexité des relations entre générations dans la famille juive.

Son premier livre, "A good place to come from" (1974) lui a valu le "Stephen Leacock Award for humour". Suit en 1977, "The Abramsky Variations". En 1982 il écrit "The outside chance of Maximilian Glick", qui remporte aussi le "Stephen Leacock Award for humour". Dans son dernier roman, "St. Farb's Day (1990), Torgov décrit sur un ton ironique le Toronto cupide de Bay Street, avec ses avocats et ses requins de l'immobilier.

Morley Torgov a aussi rédigé des nouvelles et des articles, ainsi que des pièces qui ont été produites par le réseau anglais de la Société Radio-Canada, notamment "The Builders" et "When we go at Courting". en Ontario (Canada).

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Source : fichesauteurs.canalblog.com
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Bibliographie de Morley L. Torgov   (4)Voir plus

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Citations et extraits (19) Voir plus Ajouter une citation
J'ouvre et je trouve sur le pallier mes voisins, deux vieux célibataires à la mine sévère. Ces deux fonctionnaires retraités ont une solide réputation de grincheux.
- Toutes mes excuses. Je suppose que vous venez vous plaindre du bruit...
- Pas du tout, répond le plus bougon des deux. Nous venons nous plaindre du tempo.
C'est comme ça, à Düsseldorf. Vous êtes en train d'interpréter une sonate de Beethoven et, tout à coup, deux vieux ronchons, de quasi-inconnus, viennent vous signaler que, selon eux, vous la jouez mal.
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Très bel homme, un séducteur. Grand, blond, des yeux comme des saphirs.
Cette description me rappela aussitôt l'inconnu que j'avais vu la veille dans la loge du chef d'orchestre.
- Je pense avoir rencontré ce jeune homme hier soir, après le concert. Vous vous souvenez de son nom ?
- Bien sûr. Johannes Brahms. Croyez-moi, c'est un nom à ne pas oublier !
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- Regardez-moi cette maison ! C'est un lieu de désolation, balayé par le vent du désespoir et de l'incurie !
Papa médita un moment sur ces paroles, puis hocha la tête d'un air approbateur.
- J'aime beaucoup, Emma... Oui, vraiment, ça me paraît merveilleux.
Maman dévisagea son mari, incrédule.
- Tu aimes cette maison ?
- Non, non, s'empressa de répondre papa. Je veux parler de cette phrase, de la façon dont tu viens de t'exprimer.
Il s'interrompit pour contempler le plafond qui menaçait ruine.
- Ah oui, "un lieu de désolation... balayé par le vent du désespoir et de l'incurie"...
Il s'excusa et courut à sa table de travail pour noter dans son petit carnet déchiré les mots que venait de prononcer ma mère.
Bondissant à sa poursuite, celle-ci continua à crier de toutes ses forces :
- Wolgang, écoute-moi, notre famille ne peut pas rester suspendue au-dessus du gouffre, en s'agrippant du bout des doigts à tes ambitions ! Tu entends ce que je te dis ?
- Je t'en prie, Emma, je t'en supplie, parle moins vite. Je n'arrive pas à tout écrire. Peux-tu répéter, à partir de 'en s'agrippant" ?

Et voilà comment notre vie se passait : ma mère glapissait des phrases dignes d'un livre, qui semblaient lui venir naturellement ; mon père se berçait de l'illusion qu'il était le seul lettré de la famille, alors qu'il était de moins en moins capable de distinguer entre fiction et réalité.
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Vous vous rappelez, maestro, qu'une famille du nom de Steinweg -un père et deux ou trois fils- était devenue très réputée pour sa fabrication d'excellents pianos dans les environs de Hambourg. Eh bien, cette famille a récemment émigré vers les États-Unis d'Amérique, vers New York, et y a établi une fabrique de pianos. Apparemment, les Américains sont de plus en plus civilisés, et surtout riches ; ils adorent orner leurs salons des meilleurs instruments. Les Steinweg ont changé leur nom en Steinway, sans doute pour mieux se fondre dans la haute société new-yorkaise.
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Les mauvaises langues disaient vrai, constatait Maximilian en suivant dans l'entrée son professeur de piano, au matin de sa première leçon. Cette maison avait tout d'un cendrier géant. Un cendrier vide-poches, d'ailleurs, et ce n'était pas seulement une affaire d'odorat.
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Alors, c'est bien vrai, finalement, marmonnai-je pour moi-même, la plume est plus puissante que l'épée..
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Pour être franc, je me fiche de ce que Wagner compose des opéras ou des berceuses. Maintenant que j'y pense, en ce qui me concerne,ces musiques sont aussi soporifiques l'une que l'autre.
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La symphonie en ré mineur s’ouvrait avec les soupirs des cordes, l’orchestre exprimait un vague désir, évoquant l’automne, la fin d’une année de plus dans la vie du compositeur. Le second mouvement, enchaîné sans interruption, commençait par une mélodie plaintive du hautbois, au rythme mélancolique. Toujours sans interruption, un scherzo plein d’entrain promettait de dissiper l’humeur sombre des deux premiers mouvements.
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Oui, Brunner, dis-je en reprenant le mot pour le ranger dans le dossier. Seule une personne pourrait avoir écrit ce mot... Hershel Socransky, alias Henryk Schramm... L'homme que j'appelle désormais le maître chanteur de Minsk.
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Page 306 : … Vous vous rappelez, Maestro, qu’une famille du nom de Steinweg – un père et deux ou trois fils – était devenue très réputée pour sa fabrication d’excellents pianos dans les environs de Hambourg. Eh bien, cette famille a récemment émigré vers les Etats-Unis d’Amérique, vers New York et y a établi une fabrique de pianos. Apparemment, les américains sont de plus en plus civilisés, et surtout riches : ils adorent orner leurs salons des meilleurs instruments. Les Steinweg ont changé leur nom en Steinway, sans doute pour mieux se fondre dans la haute société new-yorkaise.
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