Lutter pour une vie meilleure, sans exploitation/appropriation du dominé par le dominant, pour une société neuve qui préfère l’accumulation des hommes à celle de biens, c’est en même temps refuser le tabou de la mort en tant que média du pouvoir qui opprime.
Ceux que l’on a coutume, à tort bien entendu, d’appeler ‘’primitifs’’ ne vivent généralement pas dans la crainte de la mort parce qu’ils n’accordent pas, comme l’homme d’aujourd’hui, un rôle important à l’individualisation de la personne. Cela pourrait expliquer leur solide équilibre psychologique, la rareté des névroses et des suicides. La mort ne suscite pas le sentiment d’absence, et surtout, d’irremplaçement, car des mécanismes de substitution ou de remplacement sont prévus, avec le rôle central de la famille élargie.
Le groupe a profondément marqué de son empreinte tout ce qui concerne la mort, au point d’en faire un fait social par excellence.