Maintenant je pleure, mais ce n'est pas pareil. Ce ne sont pas des larmes. C'est la sueur de mon âme. Les larmes sont la sueur de l’âme, tu le savais ? Pleurer ça fait du bien.Les médecins m'ont conseillé de pleurer. Alors je pleure. Je peux pleurer une demi-heure d'affilée, pour une bouteille.
Ce n'était pas de l'amour à proprement parler, mais comment dire...là où ce comment dire commence, soit il n'y a plus rien à dire, soit on est incapable de l'exprimer. A moins de composer des vers, mais Nedeline n'en écrivait pas et il n'aimait pas la poésie, étant doté d'un esprit trop rationnel.
- Je fais semblant d’être idiot, dit Nedeline. Tout le monde ne peut pas avoir un air aussi naturellement con que vous.
- Je vous envie, déclara Illarionov, si je travaillais comme vous, je serais tourmenté par ma conscience, mais vous, ça vous fait rigoler.
- Et moi, si je travaillais comme vous, répondit Nedeline, j'irais me pendre, mais vous, vous êtes toujours vivant.
Tu n'es pas simplement un homme qui meurt, tu es une page de l'histoire qui se tourne. Elle se tourne, mais nul ne pourra l'arracher, ni la raturer.
Il a peur de sombrer dans l'alcoolisme, il doit être couché et attendre que ça passe...