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3.8/5 (sur 22 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Le Vésinet , le 25/05/1898
Mort(e) à : Paris , le 19/04/1975
Biographie :

Robert Aron est un écrivain français, auteur d’essais politiques et d’ouvrages historiques et membre de l’Académie française.

Il est issu d'une vieille famille de la bourgeoisie juive originaire de l'est de la France. Mobilisé à la fin de la Première Guerre mondiale, il part pour le front où, officier, il est blessé en 1918.

Encore étudiant en littérature à la Sorbonne, il est engagé en janvier 1921 en tant que chargé de communication au sein de la "Revue des deux Mondes", et y restera jusqu'en 1939. Au printemps 1923, il organise des conférences consacrées à la littérature et aux arts d'avant-garde au Collège de France. Grâce au succès de ces conférences, il est engagé le 16 juillet 1923 comme secrétaire de Gaston Gallimard, dans la maison d'édition du même nom, poste qu'il occupera jusqu'à l'arrivée de la guerre.
Chargé des activités cinématographiques de Gallimard, il devient directeur de "La Revue du Cinéma", éditée par Gallimard, en 1929, après avoir été responsable de deux collections en lien avec le cinéma.

En 1940, la mobilisation interrompt ses activités éditoriales à "La Nouvelle Revue française" (NRF) où il écrit depuis 1922. En 1941, il est victime d'une des premières opérations d'arrestation collective dirigée contre les juifs et est interné au camp de Mérignac prés de Bordeaux. Relâché, il est interdit de séjour à Paris et s'installe à Lyon, où il est mêlé, par l'intermédiaire de son ami Jean Rigaut, aux préparatifs du débarquement américain en Afrique du Nord. Après celui-ci, grâce notamment à l'aide que lui apporte Jean Jardin, un ancien de L'Ordre Nouveau, alors directeur de cabinet de Pierre Laval, il parvient à gagner Alger, où il fait partie des premières équipes administratives du général Giraud puis du général de Gaulle. Avec Lucie Faure et Jean Amrouche, il y fonde la revue "La Nef", dont il restera un des animateurs jusqu'en 1952.

Ayant repris après la Libération des activités éditoriales, notamment à la Librairie académique Perrin puis aux éditions Fayard, Robert Aron entreprend, à partir de 1950, un important travail de recherches historiques portant sur l'histoire contemporaine de la France, avec, notamment, "Histoire de Vichy" (1956), Histoire de la Libération (1959), "Histoire de l’Épuration" (1967-1975). Par ailleurs, Robert Aron va, après 1945, consacrer une part importante de sa réflexion au dialogue entre juifs et chrétiens.
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Source : Wikipédia
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Les rapports de Raymond Aron avec le gaullisme pendant la seconde guerre mondiale INA


Citations et extraits (5) Ajouter une citation
Robert Aron
Vous admettez des miracles, ces exceptions aux lois naturelles : pour moi, tout est miracle. Vous opposez sacré et profane : pour moi, tout est sacré. Vous opposez le prêtre et le laïc : pour un juif, tout laïc est prêtre.
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A la ligne frontière; la barrière se lève, les voitures entrent en France; s’arrêtent.
Quelques soldats et des gendarmes hésitent, ne sachant pas s’ils doivent ou non présenter les armes. Un général s’avance et dit au Maréchal de descendre de sa voiture : c’est le général Koenig, que Pétain ne connaît pas:
Ayant mis pied à terre; le Maréchal lui tend la main. Koenig refuse.
Ainsi s’accomplit le retour du Maréchal, ancien Chef de l’Etat Français.
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Le premier correspondait à l'aventure exaltante, mais d'apparence désespérée, dont Charles de Gaulle est l'annonciateur. Le second à l'épreuve lente et douloureuse dont Philippe Pétain ne prévoyait ni le durée ni la fin.

Tous les deux étaient également nécessaires à la France. selon le mot que l'on prêtera successivement à Pétain et à de Gaulle : « Le Maréchal était le bouclier, le Général l'épée. » Pour l'instant, le Maréchal parut avoir raison ; pour l'avenir, le général a vu plus juste. […]
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Il se peut que, à certains égards, ces esclaves d’autrefois soient moins déshumanisés, tout au moins dans leur travail, que les prolétaires d’aujourd’hui. Les gestes qu’ils accomplissent constituent sensiblement la répétition ou le prolongement de gestes naturels. Comme l’a écrit Adrien Tilgher, « la technique antique, en général, ne va pas au-delà du plan de la nature dont elle est seulement un prolongement et une amplification quantitative ». Ceci est vrai également pour l’utilisation technique de l’esclavage. Au contraire, la technique moderne rompt avec les rythmes naturels et se donne de plus en plus pour base des opérations artificielles qui s’appliquent à la réalité, mais qui n’en procèdent pas. Elle devient une « pure abstraction inventive », ce qui est le signe de nos sociétés modernes. Le travailleur actuel, assujetti aujourd’hui à la loi d’airain du plus fort, c’est-à-dire, selon les cas, d’un patron, d’un organisme, d’un système ou de l’État, subit ainsi une double aliénation, alors que l’esclave antique n’en connaissait qu’une. L’esclave perdait sa liberté mais demeurait dans la vie. Le prolétaire perd le contact avec la réalité, il vit dans l’abstraction, en même temps qu’il aliène sa liberté. Double aliénation qui s’accentue à mesure que s’effectue l’évolution de l’habitat humain depuis la hutte individuelle jusqu’à la cité moderne. (pp. 32-33)
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Dans le cours de ce volume ,nous avons eu maints exemples de ces jugements sommaires,contraires aux traditions humanistes françaises .Il était assurément inévitable qu'au moment de la libération ,dans la succession des représailles et contre-représailles qui se produisaient alors ,de telles erreurs dussent se perpétuer et s'accentuer.
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