Le premier correspondait à l'aventure exaltante, mais d'apparence désespérée, dont Charles de Gaulle est l'annonciateur. Le second à l'épreuve lente et douloureuse dont Philippe Pétain ne prévoyait ni le durée ni la fin.
Tous les deux étaient également nécessaires à la France. selon le mot que l'on prêtera successivement à Pétain et à de Gaulle : « Le Maréchal était le bouclier, le Général l'épée. » Pour l'instant, le Maréchal parut avoir raison ; pour l'avenir, le général a vu plus juste. […]
Les rapports de Raymond Aron avec le gaullisme pendant la seconde guerre mondiale
INA