Bob Van Laerhoven est né le 8 août 1953 sur les terres sablonneuses de la Campine anversoise.
Débuts en littérature
En 1985, son premier roman voit le jour sous le titre Nachtspel (Jeu nocturne).
Depuis 1991, Bob Van Laerhoven se consacre à temps plein à l’écriture. Il tire le contexte de ses romans de ses expériences et non de la pure imagination. Entre le début des années 1990 et 2005, il s’est ainsi rendu, en tant qu’auteur freelance, dans plusieurs régions du monde livrées à des conflits ou en proie à maintes difficultés. Des séjours qui se sont traduits par des récits de voyage et dont on trouve également divers échos dans des œuvres de fiction. La Somalie, le Liberia, le Soudan, la bande de Gaza, l’Iran, l’Irak, la Birmanie ne sont que quelques-uns des pays où il s’est rendu.
En 1992, en pleine guerre de Bosnie, Van Laerhoven est à Sarajevo alors que la ville est assiégée. Trois ans plus tard, il se trouve dans la ville bosniaque de Tuzla, en mission pour MSF, alors que l’OTAN procède à des bombardements. C’est à ce moment qu’arrivent des réfugiés de l’enclave musulmane de Srebrenica. Il est le premier auteur des plats pays à pouvoir s’entretenir avec eux. De cette expérience, il tire le récit de voyage Srebrenica. Se basant sur des témoignages, il dénonce viols et tortures de musulmans issus de cette enclave serbe de Bosnie-Herzégovine et conclut qu’on a bien assisté à un massacre, thèse alors contestée, mais qui a depuis été avérée.
C'était là un trait typique de la bourgeoisie française que de réchauffer aujourd'hui en son sein un poète qu'elle avait vomi et persécuté tout au long de sa vie.
La photographie est un enfant de ce siècle. Elle rend visible l'invisible. Il y a d'abord eu la lanterne magique ; à présent, ce sont des sels et des produits chimiques bien précis qui, plongés dans des bains révélateurs et guidés par la main d'un spirite expérimenté tel que moi, évoquent des démons et des morts.