Goodreads Virtual Book Tour with Melinda Leigh
Contrairement aux gens, les animaux ne se livraient pas au mensonge ou à la tromperie, ni à aucun péché humain. Ils méritaient d'être mieux traités que les hommes.
En fait, les chevaux sont un peu comme de très gros chiens... en dix fois plus puants.
Jack avait toujours recherché des femmes qui n’étaient pas intéressées par un engagement à long terme. Sa dernière relation en date, une substitut du procureur, tenait plus d’une sex friend.
À l’époque, avoir les avantages du sexe sans les inconvénients du couple semblait une bonne idée. Compte tenu de ses horaires de travail particuliers, trouver du temps pour les rendez-vous romantiques s’avérait tout bonnement impossible. Et plus il prenait de l’âge, moins il essayait. Sans compter que le boulot de flic s’accordait mal avec le mariage. La plupart de ses collègues traînaient au moins un divorce difficile derrière eux.
La mort était une chose définitive. Il n'y avait pas le temps pour un dernier baiser ou une dernière caresse, ni pour s'excuser d'une parole dure ou d'une dispute. Le monde implosait sans crier gare.
Les détails de son rêve étaient vagues, et il ignorait de combien de temps il disposait encore. Difficile de déterminer si son rêve décrivait un événement qui se produirait dans quelques jours ou dans plusieurs semaines, mais à mesure que le moment se rapprochait, ses visions gagnaient généralement en clarté et en intensité. Quand elles défileraient en HD, cela signifierait que le danger pour Beth serait imminent. Vu l’intensité de cette dernière vision, mieux valait se grouiller.
Le chat sauta sur l’îlot, regarda Dana et avança la patte vers ses lunettes de soleil. — T’as pas intérêt, dit Dana en le pointant du doigt. Sans la quitter des yeux, Vader fit tomber ses lunettes de soleil sur le sol. — Ton chat est un connard, des fois. Dana ramassa ses lunettes, les mit avec ses clés dans son sac à main qu’elle rangea hors de portée de Vader. — Oui, mais c’est mon connard à moi, dit Bree.
Il était presque impossible de prouver qu’un meurtre avait eu lieu sans le corps de la victime. Bree imagina le tireur transportant le corps inerte de Harper sur ses épaules et le portant sur le lac gelé jusqu’à la rampe de mise à l’eau, où il le mit dans son véhicule et s’en alla.
Était-elle vivante ou morte ?
Avait-il réussi à nettoyer le sang ? Peut-être que son manteau d’hiver l’avait absorbé.
James avait moins peur de la mort qu'il ne craignait de perdre la vie. Il préférait de loin partir l'arme au poing plutôt que mourir à petit feu.
Elle refoula cette vision d’horreur dans le trou sombre et profond où il devait rester. Elle parvenait tout juste à maîtriser son rythme cardiaque et sa respiration lorsque son portable vibra à sa ceinture. Bree regarda l’écran. Elle avait manqué un appel pendant qu’elle poursuivait Ronnie. Elle lut la notification du message vocal et se figea.
Elle sentit son corps réagir à son envie, se cambrer vers lui, l’encourageant à plus d’audace. Le désir la droguait, coulait en elle, bourdonnait dans ses veines comme un courant électrique. La chaleur courait sous sa peau. Son cerveau s’engourdit. Elle ne pouvait plus penser. Seulement sentir.
La langue de Jack quitta sa bouche pour descendre avec avidité le long de sa mâchoire et de son cou. Ses dents mordillèrent sa clavicule. La main puissante qui avait glissé pour lui attraper la hanche trembla très légèrement, comme s’il était sur le point de perdre le contrôle, puis fit le tour de sa taille. Quand il la plongea au creux de ses cuisses, à travers le tissu de son short, Beth sentit une décharge de plaisir monter de ses entrailles jusqu’à la base de son crâne.