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3.73/5 (sur 24 notes)

Né(e) à : Sedalia, Missouri (USA) , le 01/12/1905
Mort(e) le : 16/04/1984
Biographie :

Charles G. [Grandison] Finney était journaliste et auteur de romans de Fantasy. Il tient son nom de son arrière-grand-père, l'évangéliste Charles Grandison Finney, également auteur.
Il a été soldat américain en Chine de 1927 à 1929. C'est cet épisode de sa vie qui lui a inspiré son livre le plus célèbre, Le cirque du Dr Lao. Il a travaillé au journal Arizona Daily Star à Tucson, Arizona, de 1930 à 1970.
Les manuscrits de Charles G. Finney sont conservés à la Bibliothèque de l'Université d'Arizona.

Outre "le cirque du Docteur Lao", Finney s'est inspiré de sa vie en Chine pour écrire en 1937, "the Unholy city".

En 1964, il publie the Ghosts of Manacle, et en 1968 "Magician out of Mandchuria"

Le cirque du Docteur Lao a reçu le Inaugurational National Books Award, pour avoir été le livre le plus original de l'année 1935
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Source : wikipédia, Jacques Finné
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Bibliographie de Charles G. Finney (II)   (1)Voir plus

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Citations et extraits (12) Voir plus Ajouter une citation
Cette publicité, rédigée en termes amphigouriques, avançait des affirmations qui auraient fait reculer Phinéas Taylor Barnum lui-même. A l'en croire, les artistes de sexe féminin avaient une plastique avec laquelle aucun âge d'or de la beauté ou de la culture physique n'était capable de rivaliser. L'esprit humain ne pouvait imaginer femmes plus ravissantes que celles qui pareraient de leurs charmes le spectacle. Bien que la race des hommes fut faite pour sécréter la grâce féminine tout comme la race des vaches de Jersey est faite pour produire du beurre, il était impossible de procréer demoiselles d'une vénusté plus parfaite que celles dont s'honorait le cirque en question...Non, ce n'était point les plus belles femmes du monde d'aujourd'hui: c'étaient les plus belles femmes du monde depuis l'origine des temps.
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Franchement, on ne pouvait pas dire que Me Frank Tull fût un homme tout d’une pièce. Un dentiste lui avait implanté des dents faites à sa mesure. Ayant la vue faible, il voyait le monde qui l’entourait à travers des verres à double foyer. Des verres si contournés que, sans eux, les choses avaient une telle distorsion qu’il ne les distinguait pas. Une plaque d’argent insérée dans sa calotte crânienne protégeait le trou qui y avait été ouvert lorsqu’on lui avait fait l’ablation de sa tumeur cérébrale. L’une de ses jambes était moitié métal, moitié fibre. Elle remplaçait celle de chair et d’os que lui avait donnée sa mère. Son abdomen était pris dans un appareillage à succion qui maintenait sa hernie double et empêchait ses entrailles de se répandre à l’extérieur. Un suspensoir interdisait à ses bourses de se balader à tort et à travers. Un fil de platine remplaçait son humérus gauche. Tous les quinze jours, il allait à l’hôpital se faire administrer une injection tantôt de salvarsan, tantôt de mercure – cela dépendait de la semaine – pour que Spirochaeta pallida ne lui rongeât pas trop l’âme. De temps en temps, on lui massait la prostate et on lui faisait des irrigations pour remédier à quelques autres défaillances techniques de sa machinerie. À l’occasion, on insufflait un gaz dans son poumon plat comme une crêpe, histoire de soulager l’autre. L’une, de ses oreilles était équipée d’une prothèse destinée à rendre les sons quotidiens plus audibles. Dans l’une de ses chaussures – celle de son bon pied –, il avait une voûte plantaire pour soutenir la cambrure. Une perruque dissimulait sa plaque crânienne. Il avait été opéré des amygdales, de l’appendicite et des végétations. Puis de la vésicule biliaire parce qu’il avait des calculs et son cancer des narines avait été cautérisé. On l’avait également opéré des hémorroïdes et du genou : il avait des épanchements de synovie. Il avait besoin de lavements et, de temps à autre, pour lui permettre de respirer malgré ses fosses nasales bouchées, il avait droit à une trachéotomie. Sa tête était maintenue par une minerve à cause de son cou brisé. En outre, il avait par intermittence des ongles incarnés. (...) L’avocat se rangea devant le cirque, descendit de voiture et traversa la rue pour voir les phénomènes.
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Saperlipopette ! s’exclama l’un des inspecteurs de l’hygiène. Je n’aurais jamais pensé qu’il pouvait exister des bêtes comme ça !
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Je suis incapable de déterminer la place qui vous est impartie dans l'économie de la vie. Ce qui est vivant crée ou détruit selon ses aptitudes et son caprice mais vous, vous ne faites ni l'un ni l'autre. Vous vous bornez à rêver aux choses merveilleuses que vous souhaiteriez voir arriver mais qui n'arriveront jamais.
(Le voyant à Mme Cassan)
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- D’ailleurs, qu’est-ce que c’est, la science ? s’exclama la petite campagnarde.
- La science ? rétorqua le Dr Lao. C’est de la classification, rien de plus. La science se contente d’étiqueter, de donner un nom à tout et à n’importe quoi.
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Dévermifuger un sphinx est une tâche homérique.
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Demain sera comme aujourd'hui et après-demain sera semblable à hier, dit Apollonius. Je vois chacun des jours qui vous restent encore à vivre comme une lente et fastidieuse accumulation d'heures. Vous ne voyagerez pas, n'aurez pas de pensées nouvelles, vous ne connaîtrez pas de nouvelles passions. Vous vieillirez mais sans acquérir plus de sagesse pour autant. Vous deviendrez de plus en plus raide sans avoir plus de dignité. Vous êtes sans enfant, vous demeurerez sans enfant. S'en sont allées la taille souple qui fut la vôtre en votre jeune temps et la singulière simplicité, qui, jadis, séduisit quelques hommes: vous ne les retrouverez ni l'une ni l'autre. Les gens vous parleront, ils viendront vous rendre visite par pitié, et non parce que vous aurez quoi que ce soit à leur offrir. Avez-vous déjà vu un vieil épi de mais qui flétrit, qui meurt mais refuse de tomber et sur lequel, de temps en temps, viennent se poser des oiseaux de hasard qui ne savent même sur quoi ils se perchent? Eh bien, vous êtes cet épi de mais. Je suis incapable de déterminer la place qui vous est impartie dans l'économie de la vie. Ce qui est vivant crée ou détruit selon ses aptitudes et son caprice mais vous, vous ne faites ni l'un ni l'autre. Vous vous bornez à rêver aux choses merveilleuses que vous souhaiteriez voir arriver mais qui n'arriveront jamais. Et vous vous demandez vaguement pourquoi les jeunes, que vous réprimandez à l'occasion pour quelque inconvenance imaginaire ne vous écoutent pas et semblent vous fuir. Quand vous serez morte, on vous enterrera, on vous oubliera, et ce sera tout. Les fossoyeurs vous mettront dans un cercueil impénétrable aux vers et scelleront pour l'éternité l'argile de votre inutilité. Pour ce qui est du bien et du mal, de ce que vous avez créé ou détruit durant votre vie, c'est comme si vous n'aviez jamais vécu. Je ne vois pas la raison d'être d'une telle existence. Elle m’apparaît comme un vulgaire et scandaleux gaspillage.
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La nature ne lui ayant pas prodigué toute la beauté et la grâce qu'elle considérait comme son dû, elle se couvrait, afin d'étoffer le peu qu'elle avait, d'objets en eux-mêmes beaux et gracieux dans l'espoir que leur abondance pallierait ses propres insuffisances en ce domaine. Des pendants d'oreilles en or et en pierres précieuses brimbalaient à ses lobes finement percés. Des onguents et des crèmes aux couleurs suaves mataient les pores de ses joues. Ses jambes étaient moulées dans des fourreaux de soie. Des anneaux d'argent criard, des bracelets ornés de gemmes scintillantes cliquetaient à ses poignets. A ses doigts étaient passées de petites boucles de métal incrustées de brillants. Elle plaquait du rouge sur ses lèvres. Une gaine et un corset maintenaient son ventre. Elle était chaussée d'étroits escarpins. Elle jetait sur ses épaules des fourrures de bêtes. Elle se faisait faire des permanentes. Elle enduisait de poudre son cou et sa gorge. Et elle vaporisait du déodorant sous ses aisselles, préalablement rasées. Ainsi modifiait-elle son teint, sa silhouette et son odeur, ainsi resplendissait-elle de métal brillant, de peaux chatoyantes, de soies aux reflets mats et de pierres flamboyantes. Pourtant, ces atours eux-mêmes ne lui conféraient pas la beauté à laquelle elle aspirait si ardemment. Et ce fiasco la rendait parfois malade. Rien, alors, ne pouvait la guérir sinon les autres pierres brillantes que Franck lui achetait.
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Le petit garçon obèse et café au lait : pendant sept ans, il avait mangé. Et puis, en quelques minutes, il fut mangé. Finit incorporé à la formule cellulaire du serpent de mer, honneur dont il se serait fort bien passé.
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Il y a deux catégories de gens avec qui je ne discute jamais, fit alors le chef d’une voix écœurée. Les femmes et les abrutis. Et vous n’êtes pas une femme, mon vieux.
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