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3.56/5 (sur 26 notes)

Nationalité : Royaume-Uni
Né(e) à : Yorkshire , le 25/05/1957
Biographie :

Alastair John Campbell est un journaliste et écrivain britannique.

Peu après que Tony Blair emporta la bataille et devint le nouveau leader du Labour, en 1994, Campbell quitta ses fonctions de journaliste pour devenir le porte-parole du parti. Il entra au gouvernement après la victoire du Labour, en 1997, et devient le secrétaire à la presse du Premier ministre, un poste qu'il occupa jusqu'en 2000, où il devint le Directeur de la communication de Tony Blair.

Il démissionna de son poste au gouvernement en août 2003, après l'audition de Tony Blair dans le cadre de l'enquête de la commission Hutton sur la mort de David Christopher Kelly.

Campbell a aujourd'hui son propre site web, où il tient un blog, et il collabore à plusieurs autres sites à vocation humanitaire.

En octobre 2008, Campbell avait raconté l'histoire de sa maladie, de son addiction, à la télévision, dans un documentaire, dans le but secondaire de lutter contre la mauvaise image associée à la maladie mentale. Il en tira un livre, publié en avril 2009 sous le titre "All in the Mind" et publié en français par Albin Michel sous le titre "Tout est dans la tête".

En 2006, Campbell a été joué par Mark Beazley dans le film de Stephen Frears intitulé "The Queen".
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Source : Wikipédia
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Bibliographie de Alastair Campbell   (3)Voir plus

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Alastair Campbell donne des conseils à la gauche française .
Alastair Campbell, ex-spin doctor (conseiller en communication politique) de Tony Blair, qu'il a aidé à rester trois mandats Premier ministre au Royaume-Uni, donne ses conseils à la gauche française qui a perdu les trois dernières présidentielles.

Citations et extraits (22) Voir plus Ajouter une citation
Etre dépressif, ce n'est pas en avoir marre ou un peu ras le bol de la vie. Etre dépressif, c'est ne pas pouvoir affronter la journée. Vous vous réveillez, et vous avez l'impression d'avoir des poids énormes accrochés à vos paupières. Le noeud, dans votre ventre, a tellement grossi que vous ne savez plus où il finit et où commence le reste de votre corps. La moindre petite chose exige un gros, gros effort, et quand vous le faites, après, vous êtes complètement nase. On avait l'habitude de discuter des descentes et des plongées, et par moments, j'avais la vague idée que c'était un compagnon d'infortune qui me parlait, pas un docteur, mais bon, ce n'était pas à moi de demander. Je regrette de ne pas l'avoir fait. Je regrette qu'il ne m'ait pas raconté ses rêves, comme moi je lui racontais les miens.
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Sur le réveil digital de David Temple, l'affichage lumineux indiquait 3 : 12 du matin. Cela faisait plus de trois heures qu'il était allongé tout éveillé, et il savait que le vide grandissait à l'intérieur. Les petits points entre le 3 et le 12 clignotaient en silence pour enregistrer chaque seconde qui passait et, à chaque clignotement, il sentait son esprit se remplir d'un vide familier et douloureux. Comment le vide peut-il être douloureux ? S'il n'y a rien, d'où vient la souffrance ? Comment un vide peut-il être plein de néant ? Et s'il est déjà plein, comment se fait-il qu'il se remplisse encore à chaque seconde ? Et pourquoi poser ces questions, se dit-il, puisque je sais que je ne connais pas les réponses et que, dans des moments pareils, je sais que je ne les connaîtrai jamais ?
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Et quand son père avait fini par s'éteindre, il avait été triste de le perdre, comme n'importe quel fils, mais la raison profonde de sa tristesse, c'était le manque d'amour qu'ils avaient eu l'un pour l'autre dans la vie. Voilà ce qu'il pleurait, en réalité, et qu'il avait continué de pleurer depuis ce jour. Il avait le sentiment que son père lui avait laissé un héritage amer : celui d'être un parent distant.
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Si, dans ses phases dépressives, l'estime de soi de David chutait plus bas que Sturrock ne l'avait jamais observé, dans ses périodes de lucidité, il avait une capacité à décrire clairement sa dépression que le psychiatre trouvait touchante. C'était une vraie leçon d'humilité. Il repensait à l'une des descriptions de David... "C'est comme une tempête qui approche, avait-il dit en parlant de ce qu'il ressentait avant une plongée. A un moment, le ciel s'assombrit, vous savez ce qui approche, et vous êtes totalement impuissant."
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"J'ai besoin de rester occupé et "J'ai besoin de boire" étaient au coude à coude. Bon, pensa-t-il, je ne peux pas être sur à cent pour cent de celle qui est arrivé en premier, mais je peux au moins réfléchir pour savoir laquelle a le plus de poids, ou de vérité. "J'ai besoin de rester occupé." C'était vrai. Il avait toujours été quelqu'un de très occupé... La question, maintenant, consistait à savoir si "J'ai besoin de boire" arrivait avant "J'ai besoin de rester occupé" ou s'il pouvait en toute sincérité le placer en deuxième. Il griffonna sur une feuille à part : "J'ai besoin d'être occupé tous les jours", et, à côté : "J'ai besoin de boire tous les jours." Il n'y avait malheureusement pas de contestation possible. La seconde de ces affirmations était la plus vraie. Il écrivit "J'ai besoin de boire" tout en haut de sa liste de besoins. "Je veux être Premier ministre" faisait bizarrement face à "J'ai besoin de boire", mais les deux étaient vrais.
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On appelle ça le démon de l'alcool, parce qu'il y a un démon, quelque part en vous, et il adore que vous lui donniez de l'alcool. Il vous tient parce qu'il y a quelque chose que vous voulez oublier, pour quoi vous ne voulez plus vous inquiéter. Ca peut venir de votre passé. Ca peut être l'impression que vous ne réalisez pas vos ambitions. Ca peut être un sentiment d'inadaptation que vous ne voulez pas reconnaître. Ca peut être beaucoup de choses, mais ça vous tient, et il faut le briser.
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- Elle dit que j'ai mal interprété. Elle est gentille avec moi parce qu'elle a pitié de moi. Elle a pitié de moi parce que son père avait la même maladie que moi, elle sait à quel point ça peut être difficile, et elle se disait que si elle pouvait m'aider un peu comme elle n'avait jamais été capable d'aider son père, ce serait super.
Mais sortir ensemble ? Comme ma petite amie ? "Non, David, elle me dit. Je ne crois pas."
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Le psychiatre lui avait demandé de dresser deux listes séparées, l'une du côté gauche de la page, l'autre du côté droit. A gauche,n il devait écrire des phrases commençant par "Je veux". A droite, des phrases commençant par "Jai besoin de". Elles n'allaient pas nécessairement par deux. En fait, il pouvait très bien noter successivement cinq volontés pour un seul besoin, s'il le souhaitait, même si le professeur Sturrock avait dit qu'il était sans doute préférable de viser un nombre égal de réponses. Il lui avait aussi dit de ne rien écarter de ce qu'il lui venait à l'esprit. "Je veux la paix dans le monde" n'était ni plus ni moins important, pour le psychiatre, que : "J'ai besoin d'une barre de chocolat."
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Les beaux jours, quand il avait le moral et que le soleil brillait derrière les fenêtres de la cuisine, verser le lait sur les céréales bio lui apportait espoir, vitalité et énergie pour la journée à venir, quels que soient les défis qu'elle comportait. Les mauvais jours, le lait présentait toutes les caractéristiques affectives de la bourbe, surtout quand sa femme en faisait tout un plat.
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- Votre famille est plus importante que votre travail. Vous le savez, ça, non ?
- Oui, je le sais. Maintenant que je n'en ai plus.
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