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Baudelaire (Livre Club des Champs Elysees) [corriger]


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Le Rouge et le Noir

- Les grandes ambitions d’un narcissique 🪞



Un de ces classiques qu’on doit lire au lycée et qu’on évite alors volontiers, dans lequel je me suis plongé en raison des mérites qu’on m’en vantait. Pour le coup, je reste fidèle à mes aprioris adolescents.



Beaucoup de choses sont intéressantes dans ce livre, de la vive critique de la société de l’époque, hypocrite, terrorisée de sortir du moule et injuste, aux complots politiques du début du XIXeme.

Cependant, j’ai surtout beaucoup de reproches à lui adresser, qui ont rendu ma lecture parfois très pénible.

Tout d’abord, le style de Stendhal, que je trouve sec, austère, presque insipide, avec des tournures de phrases parfois confusiogènes et peu élégantes à lire, des développements excessivement longs sur des sujets anodins, alors que plusieurs éléments clefs de l’histoire sont évoqués en 3 mots. Histoire qui, si elle est intéressante, est souvent pénible à suivre, en raison de ses protagonistes absolument insupportables… tous ces petits politiciens véreux, ces femmes bourgeoises infidèles et dramatiques, plutôt à éviter dans la vie réelle, ont parfois le mérite d’être intéressants.

Julien en revanche, donne une impression d’adolescent narcissique, imbu de lui même, manipulateur, théâtral, labile sur le plan émotionnel. Avoir un personnage désagréable voire carrément mauvais peut être très intéressant, comme on peut le voir par exemple dans Bel-Ami, mais la façon dont Julien est décrit et traité dans l’ouvrage ne le rend qu’antipathique, et empêche absolument selon moi de s’attacher à lui.



En bref, j’aurais du mal à faire une critique intéressante de cette œuvre. Les quelques points positifs cités plus haut et le probable biais lié au grand nom de l’auteur me font dire qu’il s’agit tout de même d’un bon livre, mais je dois bien avouer que je n’en ai pas apprécié la lecture
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Crime et Châtiment

De Dostoïevski, je n'avais lu, jusqu'à présent, que Le joueur et les Carnets du sous-sol, des romans somme toute brefs, mais dont j'avais apprécié la capacité de l'auteur de rendre au plus détaillé et pertinent les tourments d'une âme humaine.



Avec Crime et châtiment, c'est puissance 1000 que nous entrons dans les profondeurs de l'âme de Raskolnikov, dans tous ses cas de conscience, du début du roman où il prendra une première décision qui changera radicalement son existence à sa fin, qui conclura sur une autre décision, conséquence de la première, finalement logique, donnant pleinement sens au titre de l'oeuvre.



Entre les méandres de cette âme qui s'est perdue en chemin dans ses propres valeurs, dans sa propre morale, pas celles qui sont humainement acceptables, des incursions, très intéressantes, dans l'entourage de notre protagoniste, nous mènent, bien que subrepticement, dans la Russie de son temps.



En somme, un roman passionnant, mais très exigeant, en ce que rester surtout plongé dans les affres psychologiques d'un personnage pendant plus de 700 pages peut être éprouvant. J'ai donc pris mon temps pour savourer pleinement ce monument de la littérature russe, qui n'a fait que me confirmer tout le bien que je pensais déjà de son auteur.
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Crime et Châtiment

Dostoyevsky dresse avec une main de maître l’évolution psychologique des personnages, dans un cadre vivement intriguant. une de ses meilleures oeuvres, un classique qui m’as fait découvrir l’univers fascinant de la littérature russe. le nombre de pages peut sembler imposant, mais qui en vaut vraiment la peine et le temps. adaptation cinématographique pour les plus aguerris.
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