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De profundis - La Ballade de la geôle de Reading

De Profundis d’ Oscar Wilde

De profundis est la lettre qu’écrit Oscar Wilde du fond de sa prison dans les dernières semaines de son incarcération. C’est une lettre pleine de haine et de ressentiment mais également derrière laquelle l’amour est encore bien présent. Cette lettre est adressée à Alfred Douglas, l’homme avec lequel Wilde a vécu plus de deux ans, elle est l’opportunité pour lui de faire la lumière sur lui et son ami. Dans cette missive aucune allusion sexuelle ou relative à l’homosexualité, Wilde tente de faire un état des lieux, tout ce qu’il a fait financièrement et sentimentalement pour Douglas contre le peu et l’indifférence qu’il a reçu en retour. Il y a un côté comptable dans l’exposé factuel de Wilde, on sent combien ce retour en arrière sur leur vie commune est douloureux mais indispensable, il en sort ruiné, en faillite et le nom de sa famille est déshonoré. Wilde est il honnête dans son analyse, mystère, Douglas contestera dans un livre toutes les assertions de Wilde, un Wilde transformé par la douleur physique et morale dans lequel on discerne à peine l’ auteur du Portrait de Dorian Gray.



L’histoire de cette lettre est également une aventure entre le papier qu’illégalement le directeur de la prison fournira à Wilde, les directives qu’il donna à Ross sur son utilisation qu’il ne respecta pas et enfin sa transmission au British museum avec interdiction de la divulguer pendant 50 ans, ce qui fait que le texte original ne fut divulgué et traduit qu’en 1960. Un texte surprenant par son ton tout autant que sa teneur.

En complément de De Profundis se trouve une lettre adressée par Wilde au rédacteur en chef du Daily Chronicle au sujet d’un gardien de la prison licencié pour avoir donné des biscuits à un petit enfant incarcéré et des conditions infâmes dans lesquelles sont tenus les prisonniers. L’année suivante une loi réformera le régime pénitentiaire en tenant compte des notes de Wilde. Intéressant.
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L'escalier de fer

Après quinze années de vie commune et solitaire, Etienne et Louise Lomel n’ont plus grand-chose à partager dans leur quotidien routinier et morose. La flamme de la passion du début de leur relation vacille et va bientôt s’éteindre. Etienne s’accroche à cette dernière étincelle comme à un dernier espoir, d’autant qu’il ne possède rien en propre puisque tout appartient Louise, propriétaire d’une imprimerie-papeterie dans le quartier de Montmartre. L’apparition de symptômes nauséeux et de malaises fréquents éveillent les doutes d’Etienne et ravivent le souvenir des circonstances étranges de la disparition de Guillaume Gatin, l’ancien mari de Louise, emporté par une maladie de cœur subite, survenue à point nommé. Le résultat de ses consultations chez un médecin sera sans appel : sa femme cherche à se débarrasser de lui, en l’empoisonnant à petite dose. Etienne ne s’avoue pas vaincu mais, par amour, ne se résout pas à la dénoncer et encore moins à la quitter. Déterminé à ne pas se laisser mourir comme Guillaume Gatin, il se met en tête d’épier Louise afin de découvrir son secret, quoi qu’il en coûte…



Par le biais de ce roman froid et impitoyable, Georges Simenon dépeint la noirceur de la nature humaine et les conséquences dramatiques des comportements complexes et déviants qui en découlent. Poussant son expertise de la psychologie humaine à son paroxysme, le romancier dévoile progressivement et implacablement son récit, laissant judicieusement planer le doute quant à la véritable issue de l’intrigue. Dans l’histoire de ce couple, chacun joue à tromper l’autre et chacun se demande si l’autre s’en apercevra. C’est un peu le jeu du chat et de la souris, mais un jeu cruel qui balance entre la vie et la mort.



Un roman sombre qui a fait l’objet d’une interprétation cinématographique réussie, en novembre 2013, avec Laurent Gerra dans le rôle d’Etienne Lomel. Un roman bouleversant à lire absolument pour les amateurs de ce genre littéraire.

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Gatsby le magnifique

Le film "Gatsby le magnifique" de Baz Luhrmann a été un véritable coup de coeur, un de ces chefs-d'œuvre qui vous laisse pantois.



C'est grâce à ce chef-d'œuvre que je me suis laissée tenter par le roman de Francis Scott Fitzgerald, qui, malgré l'écriture d'époque est plutôt facile à lire et comprendre.



On se prend au jeu de se mettre dans le costume du narrateur, Nick Carraway et, découvrant les années folles, les soirées extravagantes de ce voisin mystérieux Jay Gatsby (dont les invités répendent des rumeurs des plus excentriques à son égard sans même le connaître et dont son hospitalité en est des plus exubérantes), on y retrouve là une des plus belles personnes que peu puisse se vanter d'avoir rencontré dans sa vie.



Entre abondance et pauvreté, amour et trahison, vérités et mensonges, extravagance et retenu, ce roman vous met littéralement une claque.



Un classique à lire et relire avec une morale dont je vous laisse vous faire votre propre opinion.



Pour en faciliter la lecture, je vous conseillerai tout de même de regarder le film avant (cela m'a permis de dévorer le roman en une seule journée. Sans cela, je pense que j'aurai mis beaucoup plus de temps).
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