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Maginot : Les rescapés - L'épopée des annexés Lorra..

Coup de cœur pour cet ouvrage qui retrace l’expulsion de plusieurs centaines de milliers d'habitants Mosellans, déracinés, pendant la seconde guerre Mondiale. Arrivés dans leur nouvelle région, certains décident de recréer leur équipe de football, du temps de la Moselle et de l’insouciance. Le chef d'équipe, Victor Genson, l’homme fort, le meneur, nous raconte, depuis son lit d’hôpital en 1989, son histoire, ainsi que celle de ces coéquipiers.



J’ai dès le départ adoré Victor notre héros. Ce jeune homme exilé de la Moselle vers la Nouvelle-Aquitaine. Il est professeur d’école le jour, et capitaine d’une équipe de football pour son loisir. Et il mène son équipe bien au-delà d’un simple match.



J’ai, comme dans le précédent roman de l’auteur, adoré sa plume. J’aime cette façon lyrique de raconter, les tournures employées, les mots utilisés. Pourtant, nous parlons football ! Je ne suis pas spécialement fan, ça ne me rebute pas non plus, mais l’auteur a réussi à me passionner pour son ouvrage.



Au-delà du football, il y a bien sûr, tous ces faits historiques que je ne connaissais pas ou trop peu. Il y a toute cette part humaine et profondément touchante. Victor raconte son histoire à son infirmière, depuis son lit d’hôpital en soin palliatif. On se doute de la fin de ce roman, fatalement, et j’en ai été d’autant plus émue et bouleversée.



L’auteur a fait un incroyable travail de recherche pour enrichir ce roman tiré de faits réels, on le sent tout le long du livre sans que cela soit lourd. C’est fluide, cohérent et surtout ça nous transporte bien au-delà d’un simple match de foot.



Merci Laurent Koessler pour la confiance accordée, je ne peux que conseiller ce roman pour les passionnés de seconde guerre mondiale ou de faits historiques réels.

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Le grand Meaulnes

Notes en vrac





Le récit d’une aventure de deux garçons mais teinté de moyen âge presque, avec ces troubadours et bohémiens



Le mystère de leurs âges, de la fameuse École normale



Qu’il l’appelle mon frère, plutôt soudainement, puis que Meaulnes appelle françois mon frère également ; comme si françois savait avant



L’écriture en direct, des « nous sommes maintenant »



Le renouveau de françois qui, après le départ de Meaulnes, voit l’aventure de c dernier comme « une vieille histoire triste ». Lui grandit désormais, prend de l’alcool avec ses anciens ennemis sous le soleil et s’amuse peut-être ?



Et pourtant des phrases si vieilles et génériques encore comme : « c’était l’heure où dans chaque cuisine on allume un feu ».



Description de la parole des solitaires : « Déjà, me regardant sans me voir, il était absorbé par ce qu’il allait me dire. Comme autrefois et comme toujours, homme lent à commencer de parler, ainsi que sont les solitaires, les chasseurs et les hommes d’aventures, il avait pris une décision sans se soucier des mots qu'il faudrait pour l’expliquer. Et maintenant que j’étais devant lui, il commençait seulement à ruminer les paroles nécessaires ».



Joli : « Un temps, pendant lequel péniblement il essaya de ressaisir ses souvenirs ».



Chouette comment au chapitre Le secret suite, François crée le récit de Meaulnes, alors que l’histoire réelle qu’il vit (mort des Galais etc) devient chiante. L’histoire se loge dans la réécriture de récit.



François Seurel privé de joies jusqu’à la fin ; françois qui toujours choisis de ne pas être
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Le grand Meaulnes

« Voici le bonheur, voici ce que tu as cherché pendant toute ta jeunesse, voici la jeune fille qui était à la fin de tous tes rêves ! »



J’ai souri comme j’ai baillé au cours de cette lecture… Souri à son charme désuet, à sa tendre naïveté, à son improbable quête d’idéal. J’ai souri à cet instantané de la campagne du début du siècle dernier, à sa nature silencieuse et au temps qui s’égrenait lentement. Douce France, cher pays de mon enfance !



Ce roman est teinté d’une certaine mélancolie, d’autant plus que ce sera le seul d’Alain Fournier. Ce dernier perdra la vie dans une tranchée l’année suivante. Son unique livre a définitivement quelque chose de touchant, un truc d’un autre temps. Et c’est presque une erreur de lire Le grand Meaulnes dans une édition neuve, plutôt que de dénicher une relique familiale aux pages jaunies qui sentent la poussière.



Mais ! Mais… j’ai aussi beaucoup levé les yeux au ciel devant le manque de crédibilité de cette histoire d’amour.



QUI gâche toute une vie pour rechercher la zouze aperçue dix minutes lors d’un goûter déguisé auquel tu as tapé l’incruste ? QUI met vingt ans à retrouver un château situé dans un rayon de dix bornes ? Et quand ENFIN, nous parvenons à résoudre l’équation : meuf + château + polichinelle dans le tiroir du premier et seul coup, QUI, mais QUI se barre pour suivre le frère pourri-gâté-maniaco-dépressif ?



Je suis navrée, ce n’est pas beau. C’est idiot.

Zut à la fin.
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