On continue de suivre les affaires non résolues du livre de Roger Raffin. Cette fois, plus vraiment question des proches d’Enzo (hormis Charlotte), ce qui fait du bien après un précédent roman porté par la thématique des proches.
Ici, on trouve la formule du huis-clos, sur une île, un peu comme dans « Le Phare » de P.D.James, à la différence qu’ici, Enzo peut quitter l’île comme il le veut. Toujours est-il que le huis-clos reste un des meilleurs ressorts pour faire sortir les secrets les plus sombres.
Les éléments de l’intrigue s’imbriquent parfaitement pour former une histoire qui se tient et dont on découvre l’intégralité des ficelles à la fin. Un peu comme dans les films que l’on découvre une première fois sans rien connaître, puis une fois qu’on a le fin mot de l’histoire, on le revisionne pour comprendre ce qui nous a échappé…
Il nous semble que cette intrigue est bien plus personnelle qu’il n’y parait. On prend plaisir à suivre la famille d’Enzo Macleod, alors que celui-ci enquête toujours sur les affaires non résolues du livre de Roger Raffin.
On se surprend même à avoir peur pour nos personnages. On doit cela à l’excellente écriture de Peter May qui nous plonge dans une chouette course contre la montre.
Attention ça décape !
Dans cet audacieux petit album pour enfants, Gérard Dubois n'y va pas avec le dos de la cuillère. Composé d'illustrations rappelant les dessins de presse de la fin du XIXe ou du début XXe, ce livre présentent des enfants dans diverses situations glauques et loufoques, parfois morbides.
Quand l'image ne suffit pas, le texte des légendes vient ajouter le piquant nécessaire pour garder le ton acide de l'ouvrage.
Voilà qui détonne et rafraîchit !