Livres populaires
voir plus
Dernières parutions
Collections de Climats
Dernières critiques
Michéa est un penseur indispensable pour comprendre les rouages idéologiques du libéralisme. Sa thèse : gauche et droite libérale combattent toutes deux pour un même projet, le capitalisme.
Chaque idée de gauche, prétendument opposée à un capitalisme conservateur, ne sert en fait qu'à légitimer l'avancée du libéralisme et de l'individualisme.
Michéa décortique la pensée de gauche actuelle, bourgeoise et citadine, toujours prompte à revendiquer les principes les plus libéraux au nom du Bien et de l'Altruisme. Il n'hésite pas à s'aventurer sur les terrains les plus glissants, ce qui lui vaut l'antipathie de beaucoup de gauchistes actuels (immigration, GPA, ...).
La "France périphérique" (Guilluy) est pour lui la grande oubliée du wokisme parisien, qui regarde les campagnes d'un air dédaigneux, jugeant ses ressortissants aussi arriérés que conservateurs, représentants du temps d'avant, d'avant la grande révolution morale du XXIe siècle.
Michéa puise ses idées dans la pensée d'Orwell, et notamment dans le concept de "common decency", clé indispensable pour l'analyse du dédain bourgeois exprimé par le woke moyen devant les sociétés dites traditionnelles.
La religion du progrès, héritage de la pensée libérale des Lumières et du XIXe siècle, empoisonne encore la pensée dominante de nos jours. Avant sévissait l'oppression, aujourd'hui progresse la tolérance, demain règnera le Bien sous toutes ses formes.
Cette conviction permet aux libéraux d'aujourd'hui de se donner bonne conscience, mais ce qui progresse, c'est le libéralisme toujours plus outrancier et l'insatiable individu-roi.
Chaque idée de gauche, prétendument opposée à un capitalisme conservateur, ne sert en fait qu'à légitimer l'avancée du libéralisme et de l'individualisme.
Michéa décortique la pensée de gauche actuelle, bourgeoise et citadine, toujours prompte à revendiquer les principes les plus libéraux au nom du Bien et de l'Altruisme. Il n'hésite pas à s'aventurer sur les terrains les plus glissants, ce qui lui vaut l'antipathie de beaucoup de gauchistes actuels (immigration, GPA, ...).
La "France périphérique" (Guilluy) est pour lui la grande oubliée du wokisme parisien, qui regarde les campagnes d'un air dédaigneux, jugeant ses ressortissants aussi arriérés que conservateurs, représentants du temps d'avant, d'avant la grande révolution morale du XXIe siècle.
Michéa puise ses idées dans la pensée d'Orwell, et notamment dans le concept de "common decency", clé indispensable pour l'analyse du dédain bourgeois exprimé par le woke moyen devant les sociétés dites traditionnelles.
La religion du progrès, héritage de la pensée libérale des Lumières et du XIXe siècle, empoisonne encore la pensée dominante de nos jours. Avant sévissait l'oppression, aujourd'hui progresse la tolérance, demain règnera le Bien sous toutes ses formes.
Cette conviction permet aux libéraux d'aujourd'hui de se donner bonne conscience, mais ce qui progresse, c'est le libéralisme toujours plus outrancier et l'insatiable individu-roi.
" Une voix humaine" Est Un pont entre les générations, une réflexion essentielle pour ceux qui cherchent à comprendre et à transformer notre monde. Écrit par Carol Gilligan.
Psychologue et pionnière de l’éthique du care, Carol Gilligan a enseigné à Harvard, à Cambridge et à New York. Elle est l’auteur d’un best-seller mondial : Une voix différente (Champs, 1986). Elle s’entretient dans ce livre avec Naomi Snider, son ancienne étudiante.
Lien : https://lapressedusoir.fr/un..
Psychologue et pionnière de l’éthique du care, Carol Gilligan a enseigné à Harvard, à Cambridge et à New York. Elle est l’auteur d’un best-seller mondial : Une voix différente (Champs, 1986). Elle s’entretient dans ce livre avec Naomi Snider, son ancienne étudiante.
Lien : https://lapressedusoir.fr/un..
Un petit roman ou une longue nouvelle, comme vous voulez, Tostoï étant plutôt connu pour ses romans fleuves, que j'ai lu déjà il y a plusieurs années mais je m'aimerais maintenant lire en VO ! Commencé en 1889 mais publié à titre posthume en 1911.
Dans "le Diable", nous avons fortement l'impression de voir l'auteur dans le jeune Eugène Ivanovitch Irténiev qui "était appelé à une brillante carrière" nous en dit la première phrase, d'autant que Semionovskoe ressemble aussi énormément à Iasnaia Poliana. Le propriétaire terrien qui veut bien traiter "ses" paysans et ne veut plus céder à la tentation de la chair avec Stépanida après son mariage avec l'insignifiante Lise Annenski.
Mais à chaque fois qu'il croise Stépanida, "et soudain un désir ardent le brûla, et, telle une main, étreignit son coeur".
Belle description des doutes auxquels est confronté Eugène qui ne veut pas faire de mal à son épouse et qui doit donc lutter contre cet amour irrépressible.
La fin m'a cependant étonné, connaissant la religiosité de l'auteur.
A découvrir.
Dans "le Diable", nous avons fortement l'impression de voir l'auteur dans le jeune Eugène Ivanovitch Irténiev qui "était appelé à une brillante carrière" nous en dit la première phrase, d'autant que Semionovskoe ressemble aussi énormément à Iasnaia Poliana. Le propriétaire terrien qui veut bien traiter "ses" paysans et ne veut plus céder à la tentation de la chair avec Stépanida après son mariage avec l'insignifiante Lise Annenski.
Mais à chaque fois qu'il croise Stépanida, "et soudain un désir ardent le brûla, et, telle une main, étreignit son coeur".
Belle description des doutes auxquels est confronté Eugène qui ne veut pas faire de mal à son épouse et qui doit donc lutter contre cet amour irrépressible.
La fin m'a cependant étonné, connaissant la religiosité de l'auteur.
A découvrir.
Etiquettes
voir plus