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4.08/5 (sur 501 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Paris , 1950
Biographie :

Jean-Claude Michéa est issu d'une famille de militants communistes. Son père, Abel Michéa, est résistant communiste pendant la Seconde Guerre mondiale et sa mère Noëlle travaille pour l’Intelligence Service dans la Propaganda Staffel à Lyon.

Michéa passe l'agrégation de philosophie en 1972 à l'âge de 22 ans. Engagé au Parti communiste français, il s'en écarte en 1976.

Professeur de philosophie au lycée Joffre à Montpellier depuis la fin des années 1970 jusqu'en 2010, Jean-Claude Michéa est connu pour ses prises de positions très engagées contre la gauche qui, selon lui, a perdu tout esprit de lutte anticapitaliste pour laisser place à la religion du progrès.

Source : wikipedia
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C'est depuis un village des Landes où il vit depuis sept ans que le philosophe Jean-Claude Michéa poursuit sa critique d'un monde urbain qu'il estime aujourd'hui trop déconnecté. À l'occasion de la sortie de son dernier essai, il est "monté à Paris" pour s'entretenir avec Guillaume Erner. Photo de la vignette : Aitor Diago / Getty #capitalisme #economie #alienation ____________ Découvrez tous les invités des Matins dans "France Culture va plus loin" https://www.youtube.com/playlist?list=PLKpTasoeXDroMCMte_GTmH-UaRvUg6aXj ou sur le site https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/l-invite-e-des-matins Suivez France Culture sur : Facebook : https://fr-fr.facebook.com/franceculture Twitter : https://twitter.com/franceculture Instagram : https://www.instagram.com/franceculture TikTok : https://www.tiktok.com/@franceculture Twitch : https://www.twitch.tv/franceculture

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Citations et extraits (181) Voir plus Ajouter une citation
La richesse suprême, pour un être humain – et la clé de son bonheur – a toujours été l’accord avec soi-même. C’est un luxe que tous ceux qui consacrent leur bref passage sur terre à dominer et exploiter leurs semblables ne connaîtront jamais. Quand bien même l’avenir leur appartiendrait.
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Hannah Arendt avait donc raison de souligner, dans "La Condition de l'homme moderne", que « ce qu'il y a de fâcheux dans les théories modernes ce n'est pas qu'elles sont fausses, c'est qu'elles peuvent devenir vraies ». S'il est ainsi toujours exact que l'homme n'est pas égoïste par nature, il est non moins exact que le dressage juridique et marchand de l'humanité crée, jour après jour,le contexte culturel idéal qui permettra à l'égoïsme de devenir la forme habituelle du comportement humain.
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Une réforme ‘sociétale' - chaque fois qu'elle est introduite d'en haut et non sous la pression dominante des luttes populaires (par exemple pour le droit à l'avortement) - ressemble donc presque toujours à ces offres commerciales séduisantes qui comportent, cachés dans un coin, un certain nombre d'engagements additionnels - en général nettement plus onéreux - que le client inattentif ne découvre qu'après coup.
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S'il est ainsi toujours exact que l'homme n'est pas égoïste par nature, il est non moins exact que le dressage juridique et marchand de l'humanité crée, jour après jour, le contexte culturel idéal qui permettra à l'égoïsme de devenir la forme habituelle du comportement humain.

Les partisans de l'humanité seraient donc malvenus de sous-estimer cette réalité nouvelle. Ils doivent impérativement prendre conscience, au contraire, que la course est déjà commencée et que, dans cette course, le temps joue maintenant contre eux.
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L'homme des sociétés libérales est donc toujours invité à se tuer au travail et, simultanément, à vouloir « tout, tout de suite et sans rien faire », selon la célèbre devise de Canal +. Comme le temps disponible pour la consommation est inversement proportionnel à celui consacré au travail [AMG : c'est un peu rapide, mais passons], il y a donc bien là une véritable « contradiction culturelle du capitalisme ». L'une des solutions les plus classiques pour atténuer cette contradiction, est évidemment de prendre sur le temps nécessaire à la vie familiale et au travail éducatif qu'elle suppose. Le libéralisme peut alors gagner sur tous les tableaux.
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En assignant à toute activité humaine un objectif unique (la thune), un modèle unique (la transaction violente ou bizness) et un modèle anthropologique unique (être un vrai chacal), la Caillera se contente, en effet de recycler, à l’usage des périphéries du système, la pratique et l’imaginaire qui en définissent le Centre et le Sommet. L’ambition de ses membres n’a, certes, jamais été d’être la négation en acte de l’Économie régnante. Ils n’aspirent, tout au contraire, qu’à devenir les golden boys des bas-fonds. Calcul qui est tout sauf utopique. Comme l’observe J. de Maillard, « sous nos yeux, l’économie du crime est en train d’accomplir la dernière étape du processus : rendre enfin rentable la délinquance des pauvres et des laissés pour compte, qui jadis était la part d’ombre des sociétés modernes, qu’elles conservaient à leurs marges. La délinquance des pauvres, qu’on croyait improductive, est désormais reliée aux réseaux qui produisent le profit. Du dealer de banlieue jusqu’aux banques de Luxembourg, la boucle est bouclée. L’économie criminelle est devenue un sous-produit de l’économie globale, qui intègre à ses circuits la marginalité sociale (13.) »
À la question posée, il convient donc de répondre clairement que si la Caillera est, visiblement, très peu disposée à s’intégrer à la société, c’est dans la mesure exacte où elle est déjà parfaitement intégrée au système qui détruit cette société. C’est évidemment à ce titre qu’elle ne manque pas de fasciner les intellectuels et les cinéastes de la classe dominante, dont la mauvaise conscience constitutive les dispose toujours à espérer qu’il existe une façon romantique d’extorquer la plus-value.

13- J. de Maillard : Un monde sans loi, p. 84, Stock, 1998.
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Jean-Claude Michéa
REBELLES EN CARTON ou LES IDIOTS UTILES DU GRAND CAPITAL , titre la revue " Marianne " : Les travaux de Jean-Claude Michéa l'ont montré de façon magistrale : Greta Thundberg , Daniel Cohn-Bendit , Assa Traoré et d'autres gentils , tout comme Aragon fut l'idiot utile de Staline , sont les idiots utiles du capitalisme qui recycle tout , avale tout à son profit . L'ouverture de mœurs justifie la levée des barrières douanières , l'individualisme identitaire justifie l'égoïsme financier , le progressisme à tous crins ouvre la voie à la modernisation à marche forcée ......
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Comment échapper à la guerre de tous contre tous, si la vertu n'est que le masque de l'amour-propre, si l'on ne peut faire confiance à personne et si l'on ne doit compter que sur soi-même ? Telle est, en définitive, la question inaugurale de la modernité, cette étrange civilisation qui, la première dans l'Histoire, a entrepris de fonder ses progrès sur la défiance méthodique, la peur de la mort et la conviction qu'aimer et donner étaient des actes impossibles. La force des libéraux est de proposer l'unique solution désespérée. Ils s'en remettent, en effet, au seul principe qui ne saurait mentir ou décevoir, "l'intérêt des individus." L'égoïsme « naturel » de l'homme qui, depuis les moralistes du XVIIe siècle, était la croix de toutes les philosophies modernes devient ainsi, quand le libéralisme triomphe, le principe de toutes les solutions concevables.
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N'oublions pas que "déterritorialisation", en français, ne signifie rien d'autre que "délocalisation". Il n'y a entre ces deux termes que la différence qui sépare le libéralisme poétique de Gilles Deleuze de son application prosaïque par les grands prédateurs du Marché.
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Après qu’un certain temps s’est écoulé, la mère se sépare du fruit qu’elle portait dans ses entrailles, et la mère et son enfant forment alors deux êtres distincts et séparés.
Nierez-vous le rapport qui existe entre eux ?
Nierez-vous ce que la nature vous montre par le tėmoignage de vos sens, à savoir que cette mère et cet enfant sont l’un sans l’autre des êtres incomplets, malades, et menacés de mort, et que le besoin mutuel, aussi bien que l’amour, en fait un être composé de deux êtres ?
Il en est de même de la société et de l’humanité...

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