Milan [corriger]

Nous sommes quelques semaines après les événements du premier tome, la prison d'Alcatraz 2.0 n'est plus, l'identité du Postman reste toujours à déterminer, le Président tente d'échapper à sa prochaine destitution suite au fiasco de ladite prison et nos rescapés se terrent des médias et des fans de l'application qui souhaitent toujours mettre à exécution leurs condamnations à mort. En parallèle, nous suivons Becca qui découvre que sa mère, récemment décédée, serait une maliaque, Molly la déchiqueteuse, une information auquelle elle ne porte aucun crédit et décide de partir à L.A ou une nouvelle émission de télé-réalité sur le thème des maliaques est en cours de recrutement pour le tournage, et ainsi trouver des réponses aux événements de ces derniers jours.



Que dire de cet opus qui met un point final à cette histoire. Force est de constater, pas grand chose. C'est une cruelle désillusion car ma déception de la tournure du premier tome était grande, je pensais donc naïvement que ce deuxième tome relèverait le niveau. Exit nos rescapés qui auront le droit à quelques pages sans grand intérêt et place aux nouveaux personnages. Autres histoires, autres vécues, mais toujours aussi creux et d'une stupidité encore plus grande que les premiers. Nous n'avons clairement aucune réponse sur le fondement de cette prison, du rôle du président, du Postman et même des russes qui arrivent de nulle part et pouf, tueries, morts, survivants et fin.

A plusieurs reprises, cet album jeunesse m'a fait penser au célèbre "Je veux mon chapeau" de Jon Klassen, un classique que j’aime beaucoup. Les illustrations de Ben Sanders ont en effet un style similaire, économe mais expressif. Quant à l'histoire de Huw Lewis Jones, elle possède un humour absurde qui peut également faire penser au livre de Jon Klassen. La morale du livre est bien vue : à trop s'occuper de soi-même, on en oublie de prêter attention aux autres et même à ce que l'on fait... Amusant !

J’ai immédiatement été attirée par la sublime couverture, le titre en surbrillance, les petits personnages, l’ambiance printanière, wow que c’est beau !



C’est le 1er roman de la collection Tilt! que je lis et même si j’aurais aimé des illustrations intérieures, je suis entièrement conquise par l’aventure enchantée qu’il m’a offerte !



Mousse, Brunet et Cumulus sont trois minuscules et anciennes créatures du Peuple caché. Depuis des millénaires, ils veillent sur la nature. Mais avec la forte industrialisation causée par les humain.e.s, ils ont été contraint de changer leurs habitudes et veillent dorénavant sur les jardins et leurs habitant.e.s.



En ce 1er jour du Printemps, Cumulus s’aperçoit que sa main est en train de disparaître. L’orage qui détruit leur petite maison douillette au creux d’un frêne, insuffle l’impulsion du départ, à la recherche de leurs cousins de la campagne. Réussiront-ils à faire réapparaitre la main de Cumulus ? Et s’ils étaient les derniers survivants de leur espèce ?



L’écriture est fluide et très agréable à lire, même si l’effet pavé a rebuté mon 10 ans, ce n’est pas grave, je lui lirai ! À chaque début de chapitre, on retrouve un petit résumé très pratique ! Je suis fan de la couverture cartonnée !



Inspiré du classique de 1942 « The Little Grey Men » de B.B, ce merveilleux roman engagé m’a beaucoup plu, de la douceur, de la délicatesse, comme dans un conte de petites fées, plein de bons sentiments comme l’empathie, l’entraide, la solidarité, la bienveillance, la confiance et l’amitié.



Je me suis beaucoup attachée au Peuple caché ! C’est plein d’optimisme et résolument positif, ça fait beaucoup de bien ! Cette aventure fantastique incroyable, à hauteur de lilliputiens est une ode à la nature et nous invite à ouvrir les yeux sur la beauté du monde. Et peut-être même qu’en observant bien la nature, vous verrez de petites créatures du Peuple caché !



Une pépite et un énorme coup de cœur pour ce tome 1 ! Vivement la suite !
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