Milan [corriger]

Encore une fois on retrouve les personnages où on les a laissé. Gwendolyn est amoureuse de Gideon mais a appris qu’elle s’était faites manipuler par lui et donc elle est malheureuse. Le début est un peu remplit de pleurnicheries, Gwen passe du rire aux larmes, et en oublie un peu sa mission. Mais quand elle a un peu la tête sur les épaules elle mène son enquête de son côté pour mieux comprendre ce qu’il se passe avec les voyageurs dans le temps, et ce qu’il va arriver si les douze donnent leur sang au chronographe.



Bon j’avais deviné pas mal de choses de l’intrigue. N’empêche que malgré ça, j’ai encore une fois été happée par l’histoire. Je ne sais pas, je trouvais ça intrigant, entraînant, et on a envie de savoir comment les méchants vont se faire avoir. Si Gideon m’a énervé au début du livre, quand on comprend ses raisons je l’ai trouvé de nouveau attachant. Bon, oui, la romance est nunuche mais ils sont mignons quand même. J’ai encore une fois beaucoup aimé Leslie la meilleure amie de Gwen, ainsi que Xemerius le démon esprit qui la suit partout en faisant des commentaires hyper marrants. La famille de Gwen, notamment Caroline, Nick et sa mère sont adorables. Le domestique aussi rentre dans le coup et aide Gwen et ses magouilles. J’ai en revanche détesté Charlotte et ses manigances, oui elle souffre, mais sa façon d’être est vraiment rageante.



J’ai été entrainé par ce troisième tome, sans voir les pages passer, j’ai eu peur des décisions que prennent les personnages, je me suis inquiétée pour eux et en même temps je jubilais quand ils se sortaient des pires situations.



Quelques bémols sur certaines maladresses, quelques trucs misogynes, mais je suis passée au dessus pour profiter au mieux du reste, de l’histoire, des rebondissements et des révélations (même si j’en avais deviné la plupart). La toute fin m’a apporté un grand sourire, je ne l’avais pas vu venir celle-là et j’ai trouvé ça beau et touchant.



En bref, même s’il y a des défauts, un côté nunuche, c’était une bonne lecture et j’ai bien aimé cette trilogie que j’ai bouffé.
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Je finis ce deuxième tome avec beaucoup de sentiments contradictoires. De la sérénité face à cette fin - qui n’est pas un happy ending, comme l’avait annoncé la maison d’édition - tres juste, mais aussi du soulagement. Je m’attendais à tellement pire encore que j’arrive à relativiser la fin de cette duologie éprouvante mais néanmoins passionnante.



Retrouver Ilvernath et ses héros n’était pas un long fleuve tranquille. J’étais pourtant contente de m’y replonger et de suivre les abysses des cœurs de nos malheureux•ses champion•ne•s !



Le récit était toujours aussi rythmé, les points de vue était plus égaux en intérêt que dans le premier tome. Chaque personnage apportait un vrai plus, même ceux que j’aimais le moins (Briony et Gavin, sorry). Chaque action menait à des conséquences toujours aussi incertaines et risquées… et le lecteur est clairement en suspens permanent.



Les liens entre les personnages ont gagné en profondeur, pour autant la traîtrise est toujours prête à frapper à la porte… et j’en étais satisfaite autant que frustrée !



Mon bémol ? L’annihilation totale et complète de mon ship préféré. Les nouveaux liens créés m’ont moyennement convaincue voire pas du tout. Et j’avoue que ça m’a un peu gâché le plaisir vu l’alchimie qui liait deux personnages dans le premier tome. Pourtant, je l’admets, à la fin du tome, ceux-ci font un peu plus sens. Et, finalement, même le ship « insurmontable » a fini par me tirer un petit sourire et de la satisfaction. En dehors des liens amoureux potentiels ou avérés, par contre, j’ai aimé la cohésion et la confiance qui se crée malgré les énormes obstacles liant nos champions. Je ne peux en dire plus, mais la situation finale m’a semblée juste et cohérente. Il n’y a pas eu de claquement de doigt magique et réparateur et c’est une bonne chose.



Bref, une fin en demi-teinte et douce-amère qui a conquis ma logique !



Je vous recommande la duologie les yeux fermés !

Nous sommes quelques semaines après les événements du premier tome, la prison d'Alcatraz 2.0 n'est plus, l'identité du Postman reste toujours à déterminer, le Président tente d'échapper à sa prochaine destitution suite au fiasco de ladite prison et nos rescapés se terrent des médias et des fans de l'application qui souhaitent toujours mettre à exécution leurs condamnations à mort. En parallèle, nous suivons Becca qui découvre que sa mère, récemment décédée, serait une maliaque, Molly la déchiqueteuse, une information auquelle elle ne porte aucun crédit et décide de partir à L.A ou une nouvelle émission de télé-réalité sur le thème des maliaques est en cours de recrutement pour le tournage, et ainsi trouver des réponses aux événements de ces derniers jours.



Que dire de cet opus qui met un point final à cette histoire. Force est de constater, pas grand chose. C'est une cruelle désillusion car ma déception de la tournure du premier tome était grande, je pensais donc naïvement que ce deuxième tome relèverait le niveau. Exit nos rescapés qui auront le droit à quelques pages sans grand intérêt et place aux nouveaux personnages. Autres histoires, autres vécues, mais toujours aussi creux et d'une stupidité encore plus grande que les premiers. Nous n'avons clairement aucune réponse sur le fondement de cette prison, du rôle du président, du Postman et même des russes qui arrivent de nulle part et pouf, tueries, morts, survivants et fin.