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"Thérèse Raquin" est en effet un roman profondément sombre et captivant, qui explore les profondeurs de l'âme humaine dans toute sa cruauté et sa noirceur. Zola nous plonge dans un monde où les personnages sont pris dans un engrenage infernal après avoir commis un meurtre, nous confrontant ainsi à des thèmes complexes tels que la culpabilité, la passion et la folie.

La description détaillée des événements et des émotions des personnages peut parfois être difficile à supporter, en particulier dans les passages les plus morbides. Cependant, cette brutalité contribue à créer une atmosphère intense et immersive qui maintient le lecteur captivé jusqu'à la fin.

Les personnages de Thérèse et Laurent sont particulièrement fascinants dans leur descente aux enfers, passant de manipulateurs à des êtres complètement dépassés par leurs propres actions. Leur psychologie complexe et leur évolution au fil de l'histoire ajoutent une dimension supplémentaire à ce récit déjà riche en émotions.

La fin du roman, bien que dérangeante, offre un certain soulagement après le tumulte émotionnel traversé tout au long de la lecture. Cependant, elle laisse également une impression durable, rappelant au lecteur la profondeur des tourments humains décrits par Zola.

En fin de compte, "Thérèse Raquin" est une œuvre puissante et dérangeante qui laisse une marque indélébile sur ceux qui s'y plongent, explorant les recoins les plus sombres de l'âme humaine avec une intensité saisissante.

A la veille de la première guerre mondiale, Anton et Edith se rencontrent à l'occasion d'une soirée organisée chez le père de cette dernière, le riche Kekesfalva, sur ce qu'il convient d'appeler un dramatique malentendu : le jeune officier autrichien invite en effet la jeune fille à danser alors que celle-ci est paralysée...

L'histoire aurait pu s'arrêter là. Mais, naît en réalité de cette maladresse une relation pour le moins ambiguë, pour ne pas dire malsaine, entre les jeunes gens qui se voient quasi quotidiennement.

Au travers de cette histoire qui n'aurait dû concerner que les deux protagonistes mais à laquelle bien d'autres personnes se retrouvent mêlées, Stefan Zweig nous offre une analyse pointue (un peu trop peut-être ?) de ce sentiment pas si noble qu'il y paraît, qu'est la pitié, et de ses malheureuses dérives.

Si l'auteur n'a pas son pareil pour nous entraîner dans les méandres du psyché de ses personnages et susciter en nous de nombreuses réflexions, j'ai néanmoin souffert de quelques longueurs dans ce livre qui reste malgré tout un très bel ouvrage.

Les romans de Cynthia Kafka sont pour moi une valeur sûre💜. Entre sensibilité et humour, elle nous embarque sur l'île de Broavel. Charlène, 35 ans, n'arrive pas à avoir d'enfant et elle apprend que son mari va en avoir un mais avec une autre. Obligée de retourner chez ses parents, elle tombe sur une photo de sa mère ainsi que sur une lettre. Charlène a toujours eu l'impression d'être de trop dans sa famille, de ne pas avoir sa place, de ne rien savoir sur ses parents. Cette photo est l'élément qui va l'emmener à la quête de ses racines mais aussi d'elle-même. Elle part donc s'installer aux Oisillons à Broavel. Cette île lui apportera beaucoup! Des personnages secondaires attachants : Jeanne, Félicie, Zélie, Véra, Victor et Jonas...vont me manquer!