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J'étais enfant en Algérie : Juin 1962

C'est la fin de la guerre, l'indépendance de l'Algérie va être proclamée, et une petite fille raconte leur départ d'Alger pour Marseille.

Ils sont colons et vivaient dans une ferme, qui au début fut épargnée par la guerre, jusqu'à ce que les soldats français viennent habiter les dépendances et protéger la propriété.



Du jour au lendemain, en cette année 1962, il a fallu prendre juste quleques affaires et se décider à tout quitter.



Aïcha et Fatima, qui aidaient la maman de la petite fille à la maison, ont dit qu'elles garderaient la ferme jusqu'à leur retour.

Les adieux ont été douloureux.

On commence à 7 heures du matin sur le quai n° 7 du port d'Alger, où sont massées des familles venant des villes et des villages d'Algérie.



La fillette revoit des moments de leur vie, comme le premier voyage avec la nouvelle voiture, la Peugeot noire 202.



Elle pense aussi à tout ce qu'elle laisse derrière elle.



Au port, ce ne sont que pleurs et cris.

A la radio, il est question des attentats perpétrés par l'OAS.

La fillette n'a jamais quitté sa ferme et se fait la promesse d'y revenir. La famille de son père est d'origine corse et le premier aïeul est arrivé en 1840. Il a acheté la terre, quand d'autres la volaient...et les générations successives ont travaillé cette terre, mais cette guerre a mis tout le monde dans le même sac.



Une très bonne approche de la guerre d'Algérie et de ses drames pour les jeunes lecteurs, écrit simplement, accessible et rempli d'émotion.

A travers le regard d'une enfant bientôt exilée, on revit le début de la guerre, l'arrivée des soldats, la colonisation, le drame de ces familles installées en Algérie depuis longtemps, se considérant du pays et chassées au terme d'une sale guerre, devenue guerre civile, et sans qu'ils comprennent ce qui leur arrive.
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