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Akata est une société d`adaptation et d`importation d’œuvres asiatiques en France créée en 2001. Dès sa création, Akata collaborera avec les éditions Delcourt et contribuera au développement de la partie japonaise du catalogue de l`éditeur de bandes dessinées. Mais le partenariat entre les deux maisons sera rompu en 2013, date à partir de laquelle la société Ataka se lancera elle-même dans l`édition. Dans son catalogue on compte de nombreux titres populaires comme Beck, Nana ou encore Dororo d`Osamu Tezuka.

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À l'image de Mona Lisa..., tome 1

J'étais passée complètement à côté de ce manga jusqu'à ce qu'il me soit récemment conseillé par une libraire qui me l'a si bien vendu que j'ai décidé de me laisser tenter, alors même que j'ai tendance à emprunter le premier tome en médiathèque avant de l'acheter... En même temps, ce livre est publié chez Akata et m'a été recommandé à la librairie Nilmë, je partais plutôt confiante !



Dans cette histoire, nous sommes dans un univers similaire au nôtre, à une différence : les enfants naissent sans attributs sexuels et attendent jusqu'à la puberté, vers l'âge de 12 ans, afin de pouvoir choisir leur genre définitif. Hinase a bientôt 18 ans et ne sait pas s'iel a envie d'être une femme ou un homme, si bien que de nombreuses personnes lui mettent la pression afin qu'iel se décide... Quand ses deux meilleur·es ami·es, Shiori et Ritsu, lui déclarent l'aimer, Hinase est encore plus perdu·e qu'avant...



Je ne suis vraiment pas friande des triangles amoureux, mais je dois dire que j'ai été séduite par l'originalité de celui-ci, en raison du genre non choisi d'Hinase et de l'influence que Shiori et Ritsu pourraient avoir sur ce choix...



Aussi, j'ai beaucoup aimé que la figure de Mona Lisa - dont on ne sait pas vraiment s'il s'agit d'un homme ou d'une femme - soit utilisée, c'était très original et ça permet de parler du syndrome de Mona Lisa que je méconnaissais totalement.



En revanche, je n'ai pas vraiment apprécié le comportement de Shiori et Ritsu à l'égard d'Hinase. Tous les deux tentent de l'influencer afin qu'iel penche vers le genre qu'iels souhaitent... C'est donc très hétéronormé et, surtout, problématique de leur part de se comporter ainsi. Au cours de ce premier tome, Ritsu va un peu évoluer à ce propos...



Je ne sais pas ce que donnera la suite, mais j'aimerais bien que l'auteur ne fasse pas forcément d'Hinase un garçon ou une fille et, surtout, j'espère qu'iel ne sortira pas avec Ritsu et encore moins avec Shiori.



Au niveau des illustrations, j'ai adoré la présence de ce bleu-vert dans les yeux d'Hinase, ce qui permet d'appuyer sur certains moments importants. Ce qui est dommage, c'est que l'utilisation de cette couleur m'a parfois semblée aléatoire (comme avec le feu tricolore, hum... Pourquoi ?!).



Même si j'ai beaucoup apprécié ma lecture, je reste sur ma réserve pour le moment étant donné que j'ai trouvé que les proches d'Hinase (ses ami·es et son médecin) étaient très toxiques. J'espère que cela sera remis en question par la suite. Ce premier tome met en place un triangle amoureux qui ne m'intéresse pas énormément mais, surtout, parle d'androgynie et de non-binarité. Ce propos était intéressant et j'ai hâte de voir ce que l'auteur va en faire par la suite !
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Kiss & Tell

Merci aux éditions young novel pour l’envoi de ce service presse !



Adib khorram quel homme !



Je porte un amour sans nom à son livre Darius le grand ne va pas bien (et sa suite, Darius le grand mérite mieux) qui est un des livres qui m’a sûrement le plus touché ces dernières années.



Très différent de ce dernier, Kiss & Tell est un roman que j’ai cependant adoré. Hunter Drake a 17 ans, il est gay et fait partie d’un boys band canadien qui connait un succès mondial. Leur tournée à travers le continent nord-américain commence alors qu’il se remet d’une rupture compliquée…



Ce roman c’est totalement ma came, et il tombait à merveille parce que je cherchais justement un roman de ce genre à lire. Il y a tout ce que j’aime dedans, beaucoup de queerness, un celebrity trope rondement mené, des drama, des disputes et des réconciliations et beaucoup d’amour.



J’ai totalement dévoré ce livre, il se lit à une vitesse incroyable ! j’ai adoré la présence de différents médias dans le livre : interview, extraits de fanfiction (AO3 représenté pitié), transcriptions de vidéos…tout cela donne un côté dynamique au livre en plus de rendre la construction du groupe encore plus crédible. On se retrouve vraiment plongé dans la culture internet et si vous êtes chronically online comme moi vous allez totalement vous retrouver dedans ! L'intrigue est marquée par différents "drama" qui m'ont premier degré fait crier !



Ce roman est unapologetically queer. Le personnage principal est un adolescent cis gay blanc mais on ne se contente pas d’une énième représentation lisse. Justement, le roman parle de la pression qui repose sur les épaules de l’adolescent afin de correspondre à l’image du « bon gay », une image virginale qui se doit d'être en accord avec les stéréotypes de notre société cishétéropatriarcale. Hunter est obligé de présenter une image qui ne « choque pas », il se doit de ne pas être trop, trop gay, trop queer. J'ai vraiment adoré les multiples conversations qu'il y a autour de la queerness et à quel point la communauté est importante pour hunter. On sent vraiment qu'il veut lui apporter quelque chose, qu'il aime les personnes queer.



Adib Khorram met en scène un personnage principal blanc et à travers ce même personnage, il dénonce les œillères que les personnes blanches ont vis a vis du racisme. Hunter est à plusieurs reprises confrontés à son privilège blanc par d'autres personnages et c'est vraiment important de rappeler que la queerness n'empêche pas d'avoir des privilèges - et des biais.



Les personnages secondaires ont un rôle à part entière. L'amitié entre les garçons du groupe est vraiment importante et n'est pas éclipsé par la romance. Cette dernière est loin d'être parfaite, il y a des hauts et des bas mais c'est ce qui la rend plus vraie. Je n'ai pas l'habitude de lire des insta love mais celle-ci était sympa ! L'attirance est immédiate et assumée et c'est vrmt cool. Kaivan est vraiment intéressant, il rend Hunter meilleur autant que Hunter le rend meilleur. Et il est iranien, je savais que l'auteur ne pouvait pas ne pas mentionner l’Iran. ^^



Comme toujours, l'auteur nous livre des personnages humains et ne se contente pas du romantique, il parle de masturbation et d'autres sujets intiment qui restent tabou et c'est vraiment quelque chose que j'apprécie énormément chez cet auteur. Il lève le voile sur pleins de sujets qui ont tendance à être éludé dans les romans young adult.



La seule chose qui m'a un peu manqué, c'est la présence de la famille que ce soit du côté de Hunter, j'aurais bien aimé voir des interactions avec sa sœur qui est seulement mentionné deux fois dans le livre et des conversations peut-être plus fréquentes avec sa mère; que du côté de Kaivan qui fait sa tournée avec ses frères mais que l'on voit au final très peu dans ce roman. Les familles d'Ethan, Owen et Ian ne sont même pas mentionnés il me semble. C'est un aspect que j'aurais bien aimé retrouver mais son absence n'est pas flagrante ni incohérente. De par leur style de vie, les garçons sont livrés à eux-mêmes.
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Love Mix-Up, tome 8

On se régale à nouveau à la lecture de cet avant-dernier volume. Non contentes de toujours aussi bien doser leur part d'humour que le dessin d'Aruko sert très bien (avec une mention spéciale, à nouveau, pour Mametarô, dont on découvrira même enfin pourquoi il "déteste" Aoki ! ), les deux mangakas prennent toujours autant soin de leurs personnages et de leurs différentes relation amoureuses, amicales ou familiales.
Lien : https://www.manga-news.com/i..
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