Kiss & Tell

Hunter Drake est un membre du groupe de boys band, Kiss & Tell, avec Ashton Nightingale, Ethan Nguyen, Ian Souza, Owen Jogia. Ils entreprennent une tournée à travers l'Amérique du nord du 25 mars au 19 mai 2022 à travers les états de Washington, Oregon, Californie, Nevada, Arizona, Utah, Colorado, Nouveau-Mexique, Texas, Okhlaoma, Missouri, Minnesota, Illinois, New-Tork, Massachusetts, Pennsylvanie, Maryland, Caroline du Nord et du Sud, Géorgie, Floride, Tennessee, Kentucky, Ohio et Michigan. Ils vivent dans un autocar aménagé pour cette tournée intitulée Come say Hello.

La vie est difficile pour Hunter Drake car il vient de se séparer de Aidan Nightingale, le frère jumeau d'Ashton après deux années d'idylle amoureuse, largement médiatisée. La société de production, The Label, veille à la bonne organisation de la tournée, à la campagne autour du disque du groupe et surtout à la communication millimétrée sur la vie des quatre garçons reflétant chacun la diversité sociale et en particulier à la vie amoureuse de Hunter, icône gay pour les Etats-Unis d'Amérique.

Après les révélations sur les réseaux sociaux de Aidan sur la vie sexuelle de Hunter et en particulier de son goût pour la sodomie, la manager, Janet Lundgren, doit trouver une actualité médiatique afin de détourner les journalistes et les réseaux sociaux de ces révélations obscènes.

Or un jeune groupe assure la première partie des concerts, les PAR-K. Kaivan Parvani, batteur du groupe qu'il a monté avec ses frères, Kamran et Karim, est sous le charme de Hunter…

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Adib Khorram est né en 1984 à Kansas City, Missouri, où il vit toujours ; il est irano-américain et nous le connaissons pour ses romans Jeunes adultes, Darius le Grand ne vas pas bien , Darius le Grand mérite mieux. Khorram a étudié le théâtre et le design à la Southern Illinois University avant de fréquenter la Vancouver Film School. Khorram a publié son premier roman, Darius le Grand ne va pas bien en 2018, suivi de Darius le Grand mérite mieux en 2020 pour lesquels il a obtenu le prix William C. Morris en 2019, le prix ​​​​Asie/Pacifique-Amérique 2018-2019 en littérature Jeunes adultes et un prix d'honneur du Boston Globe-Horn.

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Ce nouveau roman sur la vie d'un boys band se présente comme le récit à la première personne du héros, Hunter, entièrement préoccupé par sa vie sentimentale. Ce récit est entrecoupé des affiches de communication du groupe de musique, d'articles de presse, de posts sur les réseaux sociaux avec quelques commentaires de fans ou de détracteurs, de mèls échangés entre les responsables de la production etc.

Il s'agit avant tout d'une romance gay avec de nombreuses réflexions sur l'évolution de la communauté queer, LGBTQIA+ mais aussi de l'intersectionnalité avec de nombreux héros racisés. de ce fait, il n'y a pas vraiment d'intrigue mais plutôt une suite d'événements de la vie amoureuse du héros pris dans un triangle amoureux et une succession d'articles sur les représentations sociales de la communauté queer. Il y a quelques scènes de sexe mais finalement toujours éludées. La tournée musicale n'est pratiquement pas décrite et reste un prétexte afin de montrer les aventures amoureuses d'une icône gay et les autres membres du groupe ont peu d'existence et encore moins d'épaisseur psychologique.

Nous avions davantage apprécié le roman, Si ça s'apprend de Sophie Gonzales, qui montrait beaucoup mieux la vie épuisante d'un boys band et donnait davantage de profondeur psychologique au héros gay sans entrer dans un discours argumentatif sur la représentation queer dans la société des Etats-Unis d'Amérique. En ce sens, Kiss & Tell peine à maintenir une tension romanesque et la répétition des scènes de rupture amoureuse lasse quelque peu.

C'est une grande déception après la finesse psychologique du roman Darius le Grand ne va pas bien.

Merci aux éditions young novel pour l'envoi de ce service presse !

Adib khorram quel homme !

Je porte un amour sans nom à son livre Darius le grand ne va pas bien (et sa suite, Darius le grand mérite mieux) qui est un des livres qui m'a sûrement le plus touché ces dernières années.

Très différent de ce dernier, Kiss & Tell est un roman que j'ai cependant adoré. Hunter Drake a 17 ans, il est gay et fait partie d'un boys band canadien qui connait un succès mondial. Leur tournée à travers le continent nord-américain commence alors qu'il se remet d'une rupture compliquée…

Ce roman c'est totalement ma came, et il tombait à merveille parce que je cherchais justement un roman de ce genre à lire. Il y a tout ce que j'aime dedans, beaucoup de queerness, un celebrity trope rondement mené, des drama, des disputes et des réconciliations et beaucoup d'amour.

J'ai totalement dévoré ce livre, il se lit à une vitesse incroyable ! j'ai adoré la présence de différents médias dans le livre : interview, extraits de fanfiction (AO3 représenté pitié), transcriptions de vidéos…tout cela donne un côté dynamique au livre en plus de rendre la construction du groupe encore plus crédible. On se retrouve vraiment plongé dans la culture internet et si vous êtes chronically online comme moi vous allez totalement vous retrouver dedans ! L'intrigue est marquée par différents "drama" qui m'ont premier degré fait crier !

Ce roman est unapologetically queer. le personnage principal est un adolescent cis gay blanc mais on ne se contente pas d'une énième représentation lisse. Justement, le roman parle de la pression qui repose sur les épaules de l'adolescent afin de correspondre à l'image du « bon gay », une image virginale qui se doit d'être en accord avec les stéréotypes de notre société cishétéropatriarcale. Hunter est obligé de présenter une image qui ne « choque pas », il se doit de ne pas être trop, trop gay, trop queer. J'ai vraiment adoré les multiples conversations qu'il y a autour de la queerness et à quel point la communauté est importante pour hunter. On sent vraiment qu'il veut lui apporter quelque chose, qu'il aime les personnes queer.

Adib Khorram met en scène un personnage principal blanc et à travers ce même personnage, il dénonce les oeillères que les personnes blanches ont vis a vis du racisme. Hunter est à plusieurs reprises confrontés à son privilège blanc par d'autres personnages et c'est vraiment important de rappeler que la queerness n'empêche pas d'avoir des privilèges - et des biais.

Les personnages secondaires ont un rôle à part entière. L'amitié entre les garçons du groupe est vraiment importante et n'est pas éclipsé par la romance. Cette dernière est loin d'être parfaite, il y a des hauts et des bas mais c'est ce qui la rend plus vraie. Je n'ai pas l'habitude de lire des insta love mais celle-ci était sympa ! L'attirance est immédiate et assumée et c'est vrmt cool. Kaivan est vraiment intéressant, il rend Hunter meilleur autant que Hunter le rend meilleur. Et il est iranien, je savais que l'auteur ne pouvait pas ne pas mentionner l'Iran. ^^

Comme toujours, l'auteur nous livre des personnages humains et ne se contente pas du romantique, il parle de masturbation et d'autres sujets intiment qui restent tabou et c'est vraiment quelque chose que j'apprécie énormément chez cet auteur. Il lève le voile sur pleins de sujets qui ont tendance à être éludé dans les romans young adult.

La seule chose qui m'a un peu manqué, c'est la présence de la famille que ce soit du côté de Hunter, j'aurais bien aimé voir des interactions avec sa soeur qui est seulement mentionné deux fois dans le livre et des conversations peut-être plus fréquentes avec sa mère; que du côté de Kaivan qui fait sa tournée avec ses frères mais que l'on voit au final très peu dans ce roman. Les familles d'Ethan, Owen et Ian ne sont même pas mentionnés il me semble. C'est un aspect que j'aurais bien aimé retrouver mais son absence n'est pas flagrante ni incohérente. de par leur style de vie, les garçons sont livrés à eux-mêmes.

Hunter fait partie d'un boysband très populaire avec ses quatre meilleurs amis. Seul membre gay du groupe, il doit apprendre à vivre avec la célébrité, les exigences de leur label et leur manière de mettre en image sa sexualité. Après sa rupture très médiatisée avec son petit-ami de longue date, et frère d'un des membres, Hunter se retrouve au centre de l'attention et a du mal à gérer, tant sur le plan personnel que professionnel… Et les choses sont loin de se simplifier lorsqu'il se rapproche de Kaivan, le batteur du groupe qui assure leur première partie.

J'avais beaucoup aimé Darius le grand ne va pas bien et Darius le grand mérite mieux du même auteur, et j'avais donc très hâte de découvrir ce nouveau titre d'Abid Khorram. Ici, il nous entraîne dans un autre registre : c'est un roman de boysband qui ressemble aux romans de boysband (et qui a donc ravi la fangirl ado en moi), mais celui-ci a le mérite de soulever des thématiques intéressantes et plus larges.

On suit donc Hunter tandis qu'il navigue avec les exigences et les stéréotypes dans lesquels on le confine, sa rupture, son nouveau crush, son rapport à la musique. le choix de ce personnage principal est intéressant parce qu'il est l'un des seuls blancs du groupe et, si on comprend très bien les difficultés auxquelles il fait face, il incarne également le cliché de celui qui ne se rend pas compte qu'il est loin d'être le seul à avoir des problèmes. On roule des yeux, mais on comprend où l'auteur veut nous amener. le quotidien de Hunter est difficile, d'accord : mais est-ce qu'il lui arrive parfois de se mettre à la place de ses amis racisés ? (spoiler alert : non).

Le roman a un rythme très dynamique et je l'ai lu d'une seule traite. J'ai apprécié l'alternance entre les chapitres de l'histoire et les extraits d'articles, d'interviews, de mails, qui donnent vraiment de la matière à l'univers. Certains passages permettent aussi d'aborder le représentation de la communauté queer et soulèvent des questions sur la manière d'exprimer ces identités.

En tout cas si vous avez aimé Si ça s'apprend de Cale Dietrich et Sophie Gonzales, vous allez adorer celui là !

J'ai eu un vrai coup de coeur pour ce roman que j'attendais impatiemment depuis l'annonce de sa sortie. Je remercie encore la maison d'édition de me l'avoir envoyé en service presse.

J'accroche toujours aux histoires de boys band qui me replongent dans l'univers nostalgique des fanfictions. J'ai adoré la mise en page entre chaque chapitre avec des articles presse, des interviews etc.

Le récit et bien mené, on s'attache tout de suite à Hunter. On le sent perdu et on a envie de le voir avancer dans ses choix, que ce soit en amour ou dans sa carrière.

Il assume d'être ouvertement gay et l'auteur prend le temps de developer cette partie de l'intrigue pour mettre en avant la communauté LGBTQ+.

On ne s'ennuie pas et la romance est bien dosée. le personnage de Kaivan fait face à d'autres problématiques autour du racisme qui sont aussi importantes.

Un lecture qui allie à la fois un univers immersif, des personnages attachants et du militantisme.

Un livre que je recommande évidemment si vous êtes fans de boys band !