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Le vieil homme et la mer

Cet auteur est sur toutes les lèvres des profs en fac d'anglais, aux côté d'Hawthorne, d'Irving et de Joyce. Il a marqué son époque et a conséquemment défrayé la chronique Babélienne.



Je retiendrai surtout : "La vie est simple une fois qu'on a perdu" qui peut être comprise dans plusieurs sens et éclaire à la fois le récit et le roman de notre vie.



J'ai trouvé le texte long... mais pas trop. C'est à dire qu'Hemingway a l'art de tenir son lecteur en haleine: le rythme est lent, il ne se passe pas grand chose sinon une énumération d'actions triviales et de pensées répétitives, le suspens n'est pas -pour moi- à son comble. Néanmoins, la lecture est fluide. Grâce à l'absence de fioriture, on glisse sur le récit comme le bateau sur la mer.



Santiago, le protagoniste, se décrit lui-même comme un mécréant. C'est même un peu un arriviste de la foi, même lorsqu'elle exauce ses prières, celui-ci ne tient pas ses promesses.

Pour moi, on pourrait interpréter cette course au poisson gargantuesque comme une métaphore de la traque du Léviathan.

En effet, c'est par la prière qu'il parvient à l'attraper, alors qu'il se tourne vers Marie dans un accès de désespoir. Majestueux et intrépide (comparativement aux vils requins), Santiago éprouve pour lui une forme d'obsession solennelle.



Dans la Bible, le Léviathan incarne le chaos. Or, Santiago utilise la foi comme ça l'arrange et n'arrive finalement pas à garder intacte la créature. Alors qu'il aurait pu le transformer en source d'amour-propre et de subsistance, le rapt du poisson le laisse dans un dénuement absolu. L'espérance semble interdite lorsqu'on n'est pas dévot.



On pourrait donc comprendre tout ça comme une critique de l'anticléricalisme, d'autant que l'auteur était chrétien.
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Tendre est la nuit

Lecture fastidieuse pour moi, j'ai anticipé son terme en sautant des mots, des lignes, des paragraphes, puis des pages ! Je suis certainement passée à côté d'un chef d'œuvre si l'on en croit certaines critiques, mais peut être ai-je aussi le même profil que les premiers lecteurs de ce roman si j'en crois ce qu'en dit wikipédia " 4ème roman qui ne connaît aucun succès lors de sa parution et à la mort de l'auteur en 1940 il n'est même plus disponible dans les librairies."

Pléthore de descriptions, certaines poétiques, émouvantes, d'autres éculées, répétitives, sans intérêt sinon de gagner quelques lignes (peut être cher payées par l'éditeur)

Le traducteur avertit " la présente traduction a été réalisée à partir de la première édition du roman (1940) elle est émaillée d'imperfections de toutes natures… Certaines sont citées, j'en ai trouvé d'autres, notamment une concernant une affiche publicitaire "le pont du Gard à Arles". Chacun corrigera la localisation de ce célèbre aqueduc romain.

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L'espion qui venait du froid

Roman d'espionnage incontournable. Évidemment, aujourd'hui il a pris un peu d'âge, il faut se replonger dans l'époque de la guerre froide. En termes d'écriture, le style le carré est très fluide, facile à lire. Par contre, niveau intrigue, c'est très recherché et ce roman en particulier est un modèle du genre. Beaucoup d'entre nous a déjà vu l'adaptation au cinéma donc on n'est pas forcément surpris du développement mais en restituant dans le contexte de l'époque, c'est vraiment remarquablement amené. Le carré est de toute façon un précurseur et même le maître du genre.
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