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Shibumi

Voie de l'excellence.



Nicholaï Hel est l'assassin le plus doué au monde. Recherché dans le monde entier, il vit retiré dans son château au Pays Basque. Mais la puissante Mother Company le traque.



J'ai bien aimé ce récit entre roman d’espionnage et thriller. Nous suivons successivement Nicholaï Hel et les têtes pensantes de la Mother Company. Cette dernière contrôle tout ce qui concerne le pétrole dans le monde entier. Et elle n'hésite pas à envoyer des tueurs à gages pour faire valoir ses intérêts.



Le roman prend son temps pour poser le contexte. La jeunesse de Nicholaï Hel occupe une place importante dans ce roman. Cela ne m'a pas dérangée, j'ai même beaucoup aimé voir sa construction jusqu'au présent de l'intrigue. Mais je reste dubitative pour les passages spéléologiques, ils n'apportent pas grand chose à l'intrigue.



Les personnages sont bien écrits. Trevanian les caricature à l'extrême pour la plupart. Cette vision moqueuse des Américains, Anglais, Français... m'a beaucoup fait rire. A l'inverse le héros est presque trop parfait (parle de nombreuses langues, génie du Go, pro de l'assassinat, excellent amant...) mais l'auteur réussit à le rendre attachant et humain.



Bref, un roman atypique que j'ai pris plaisir à lire.
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De bons présages

J’aime beaucoup les écrits de Neil Gaiman et c’est donc tout naturellement que je me suis dirigée vers celui ci.

On est ici quelques jours avant la fin du monde et nous suivons un ange et un démon, jusque là tout allait bien

Mais j’ai trouvé que la lenteur du texte ainsi que les nombreux personnages m’ont complètement perdu et je ne suis pas sure d’avoir tout compris.

En revanche j’ai beaucoup apprécié les divers messages de tolérance ainsi que l’humour présents dans le livre.

Pour résumé c’était une petite piquette de mon côté
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Chasse à mort

Je lis Dean Koontz depuis mon adolescence et jamais ce roman, considéré comme l'une de ses œuvres majeures, n'était atterri entre mes mains.

Une chose est certaine, je ne m'attendais pas à ce genre de roman et malheureusement, ce n'est pas positif. C'est vraiment dans la deuxième moitié que tout s'est écroulé pour moi au point où j'ai beaucoup négligé sa lecture et l'ai étirée sur plusieurs jours avec cet espoir que le chapitre suivant allait être mieux.



Comme j'ai mentionné, la première moitié est très bien. On rencontre les différents personnages et on tombe rapidement sous le charme de Travis, Nora et Einstein. En parallèle, les "méchants" sont nombreux: Lem Johnson, agent de la NSA chargé de retrouver les cobayes en cavales, Vince Nasco, un tueur à gages dont l'objectif de sa mission s'imbrique tranquillement et finalement, l'Autre, une mystérieuse créature rôdant dans la forêt et semant la mort sur son passage.

L'idée de base du roman est bien exploitée et il y a une certaine logique dans la suite des événements car malgré l'aspect fantastique du roman, ça pourrait parfois frôler la réalité.



La chasse l'homme, et la bête, s'enclenche donc et alors que je m'attendais à des chapitres effrénés, juteux, sombres et un suspense soutenu, c'est tout le contraire qui est arrivé. Les chapitres s'allongent, le rythme ralenti et l'histoire ne tourne pratiquement qu'autour du trio Travis-Nora-Einstein. En vrai, j'ai eu l'impression de passer d'un thriller noir à un roman young adult... J'ai aussi noté un manque d'exploitation sur la psychologie des personnages. Mis à part Nora dont la personnalité est bien approfondie, ce n'est pas le cas des autres. J'aurais aimé en savoir plus sur Travis et surtout Vince Nasco qui est d'ailleurs beaucoup négligé dans la deuxième moitié, tout comme l'Autre.



Mauvais roman? Aucunement. Le sujet est intéressant et je me suis rapidement attaché au couple Travis et Nora et leur chien un peu spécial. C'est surtout la perception que j'avais du roman qui m'a déçu, la lenteur de la deuxième moitié et la finale expéditive qui se termine pratiquement comme un film de Walt Disney. Ceux qui ont lu comprendrons le lien.



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