AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

4/5 (sur 244 notes)

Nationalité : Royaume-Uni
Né(e) à : Belfast
Biographie :

Né à Belfast, en Irlande du Nord, Steve Cavanagh s’installe à Dublin pour faire son droit mais enchaîne surtout les petits boulots (plongeur, videur, agent de sécurité, opérateur de téléphonie) avant de décrocher un poste d’enquêteur dans un gros cabinet de Belfast, où il gérera les dossiers d’arnaque à l’assurance. Aujourd’hui avocat, il exerce dans le domaine des droits civils et a été impliqué dans plusieurs affaires très médiatisées. En 2010, il a notamment défendu un ouvrier victime d’injures racistes sur son lieu de travail et obtenu la plus forte somme en dommages et intérêts jamais accordée pour discrimination raciale en Irlande du Nord.

Plus de détails sur le site (en anglais) de l'auteur : http://stevecavanaghbooks.com/


Source : Bragelonne
Ajouter des informations
Bibliographie de Steve Cavanagh   (8)Voir plus

étiquettes
Videos et interviews (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de

Criminal Loft de Armelle Carbonel aux éditions Milady Majestic Murder de Armelle Carbonel aux éditions Fleur Sauvage La Défense de Steve Cavanagh aux éditions Milady


Citations et extraits (43) Voir plus Ajouter une citation
On reproche souvent aux avocats de représenter des coupables. Et de s'étonner : mais comment font-ils ? Quand on m'interroge sur ce point, j'ai une réponse toute prête : je n'aborde pas ce sujet avec mes clients.
Sur ce plan-là, on fonctionne un peu comme l'armée américaine à l'égard des homosexuels dans ses rangs – moins on en sait, mieux on se porte.
Je n'ai jamais défendu de coupable, parce que je ne pose jamais la question.
On ne peut pas écarter la possibilité qu'un client vous dise la vérité. Or, la vérité n'a pas sa place dans une salle d'audience. La seule chose qui compte, c'est ce que l'accusation peut prouver. 
Commenter  J’apprécie          100
Le géant avec ses épaules massives et son cou semblable à un pneu Michelin, avait le physique de l’emploi. Alors qu’il posait ses mains sur la balustrade, je remarquai que les articulations de ses doigts étaient difformes et couvertes de cicatrices. Son nez donnait l’impression d’avoir été mal remis en place après avoir été méchamment cassé. Ce type avait tout d’un boxeur. Après avoir acquis la réputation d’être un petit dur dans mon quartier, j’étais rapidement devenu le jeune boxeur le plus doué de Brooklyn. Mais quand j’avais commencé l’entraînement chez Mickey Hooley, j’avais vite compris que je n’étais pas taillé pour être pro. J’aimais quand même ce sport. Jusqu’à mes dix-huit ans, le temps que je n’avais pas passé à la rue et à mes arnaques, je l’avais passé à la salle à taper comme un sourd. Mais ça remontait à un bout de temps, et si je n’étais pas dénué de talent, je ne donnais pas cher de mes chances face à Victor.
Commenter  J’apprécie          70
Mademoiselle Blundell, vous êtes danseuse au Sirocco Club dans 12th Street, n'Est-ce-pas ?
- Oui
...
et que faites-vous quand vous ne travaillez pas au Sirocco Club ?
- Je suis étudiante en droit à Columbia.
Moi qui avais misé sur une jolie fille un peu vulgaire dont je n'aurais fait qu'une bouchée, j'en étais pour mes frais. Nikki venait soudain de devenir le témoin semi-professionnel que les jurés adorent.
- Vous vous produisez au Sirocco Club depuis un an, c'est bien ça ?
- Oui
- Les études de droit et la danse érotique, c'est un mélange un peu inhabituel, non ?
Toute la salle d'audience parut tendre l'oreille. Les jurés semblèrent gênés, mais sourirent et se penchèrent en avant pour entendre ce qu'elle avait à dire.
- Je fais du pole dancing : mon style est pus exotique qu'érotique. Très esthétique. (Elle se tourna vers le jury pour la dernière partie de sa réponse.) J'ai appris à danser au foyer à côté de mon église. De nos jours, beaucoup de filles en font pour se maintenir en forme. C'est un excellent exercice physique et les pourboires dont incroyables. Ca me permet de payer mes études. Je ne pourrais jamais gagner autant en étant serveuse dans un restaurant. Et puis, mon père est d'accord - c'est le pasteur de la paroisse. Alors je me suis dit : pourquoi pas ?
Les membres du jury échangèrent des hochements de tête approbateurs.
Commenter  J’apprécie          50
The little house in front of me was a run-down two-story in a particular poor part of the Bronx. The windowsills had all but rotted away, and even from the outside, I could smell the damp of the interior, I'd driven past that house many times. On each occasion, I'd lacked the courage to stop the car.
Not today.
Five past seven in the morning. The street was quiet.
I put the duffel down on the front step dans rang the bell.
Footsteps in the hall.
I heard the rattle of door locks and security chains behind me as I opened the door of my Mustang and got in. I drove off as Hannah Tublowski opened her front door. She picked up the duffel and the letter that I'd placed on top of it. I didn't want forgiveness. I didn't want her to tell me that it wasn't my fault.
I knew what I had done ; I knew that I would never make that mistake again ; I knew that there were bad people in this world and that as long as I played my part in the justice game and I remembered who I really was, those people wouldn't get a second chance to harm anyone else.
Commenter  J’apprécie          50
Je sais que vous n'êtes pas avocat, mais vous avez enquêté sur nombre d'homicides et assisté à beaucoup de procès de ce genre. Si on retrouvait un suspect dans un appartement avec le défunt et l'arme du crime à ses pieds, dans l'affaire qui nous occupe un pistolet encore fumant, sa défense serait plutôt mal engagée, non ?
Commenter  J’apprécie          60
L'espace d'un instant, tout sembla étonnamment figé - juste moi et cette porte béante. Si je me sauvais, je n'irais pas loin - ce n'était pas une solution. Si je montais dans la voiture avec Arturas, il ne pourrait pas faire exploser la bombe. A ce moment-là, je m'en voulus terriblement d'avoir cessé d'entretenir les talents qui m'avaient permis de rester en vie toutes ces années et d'arnaquer des ténors du barreau avant même d'avoir mis les pieds en fac de droit. Si je n'avais pas été rouillé, j'aurais repéré ce type à des kilomètres.
Je pris ma décision et grimpai dans le terrier du lapin.
Commenter  J’apprécie          50
They would kill Amy as soon as they had no further use for me. What I couldn't figure out was why. Why involve me at all ?
My dad one told me that you can't run a con unless you know all the angles. Nothing about this situation made any sense. I got the feeling that I was nothing more than a pawn in a much larger game. At least I was beginning to realize who the players were. That meant I would have to start a whole new game of my own.
I let go of the sword, breathed out, and jumped.
Commenter  J’apprécie          50
"And what do you do when you're not working at the Sirocco club ?"
"I'm a law student at Columbia".
I'd been expecting Nikki Blundell to be a pretty, if slightly trashy young girl I could handle easily. No way was I expecting this ; Nikki Blundell suddenly became the kind of semi-professional witness that jurors love.
"You've worked at the Sirocco Club for two years now ?"
"That's correct".
"Seems a little unsual - law student and erotic dancer ?"
The crowd liked that one. The jury looked a little embarrassed, but they smiled and drew closer to hear the answer.
"Well, I'm a pole dancer, and the style is more exotic than erotic, actually. It's tasteful".
She turned to the jury for the last part of her answer.
"Actually, I learned how to pole dance at a night class in the community hall next door to my church. A lot of girls do it these days for fitness. It's a really good workout, and the tips are fantastic. I'm paying my own way through law school. I couldn't make that kind of money waiting tables. My dad - he's the pastor of the church - well, he's okay with it, so I figure, why not ?
The jury exchanged nods with one another.
Commenter  J’apprécie          40
Ils tueraient Amy dès qu'ils n'auraient plus besoin de moi. Ce que je ne comprenais pas, c'était pourquoi. Pourquoi me mêler à tout ça ?
Mon père m'a dit un jour qu'on n'a aucune chance de réussir une arnaque sans l'étudier sous tous les angles. Rien dans cette situation n'avait de sens. J'eus le sentiment de n'être qu'un pion dans une partie qui me dépassait. Au moins commençai-je à comprendre qui étaient les joueurs. Mais cela signifiait que j'allais moi-même devoir changer de stratégie.
Lâchant l'épée, j'expirai, puis je sautai.
Commenter  J’apprécie          40
.... it was his expression that frightened me the most. His face appeared to be bereft of all emotion, of all feeling, the cold, dreaded look of a half-dead soul. As a hustler, you rely on being able to spot a "tell". You rely on your ability to manipulate emotions and natural human responses, but there is one class of individual who's immune to the usual moves, and every hustler can spot them and knows to stay the hell away from them - psychopaths. The giant with the brown hair looked like a textook psycho.
Commenter  J’apprécie          40

CONVERSATIONS et QUESTIONS sur Steve Cavanagh Voir plus
Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Steve Cavanagh (256)Voir plus

Quiz Voir plus

Antigone de Jean ANOUILH

D'où le dramaturge a-t-il tiré l'idée ?

De Sophocle
De Homère
De Sofocles
D'Erasme

30 questions
362 lecteurs ont répondu
Thème : Antigone de Jean AnouilhCréer un quiz sur cet auteur
¤¤

{* *} .._..