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Léo, on l’aime pour sa verve, ses provocations et la poésie de ses textes. Bien sûr, quand on enlève la musique, on peut davantage goûter aux mots, mais n’est-ce pas risqué pour des textes écrits pour être chantés ? « Je suis l’enfariné dans le pétrin à rire Je suis la poésie et je me bois cul sec » Pour les inconditionnels de Ferré, « l’enfariné » restera toujours le poète épris de liberté, l’anarchiste au grand cœur, le poète qui criait sa colère. « Place à la poésie, hommes traqués ! » disait Ferré dont la poésie a toujours sa place, cette poésie qui se chante, se clame ou se murmure, c’est selon. « Les plus beaux chants sont des chants de revendication » et le poète n’a pas été en reste pour dénoncer l’injustice. Et même si certaines de ses chansons sont sombres, l’espoir n’est jamais loin, il le disait lui-même : « Je voudrais que ces quelques vers constituent pour les hommes libres qui demeurent mes frères un manifeste de l’espoir » Alors, lisons Ferré ! |