Virago [corriger]

Ce roman m'a rappelé les livres de Robert Louis Stevenson, j'ai vraiment beaucoup aimé.

Il y a un rebondissement dans les derniers chapitres qui me laissait penser que cette histoire allait finir magnifiquement bien. Et non hélas, les dernières pages m'ont laissé un goût amer. Comme la fin d'un mauvais film Hollywoodien, complètement bâclée.

C'est dommage, ce roman est à deux doigts d'être un chef d'œuvre.

Je vais lire un autre roman de Daphné du Maurier, car elle avait un très grand talent.

Ce roman américain souligne certaines questions sociétales et raciales qui agitent toujours les États-Unis d'aujourd'hui. Eugénisme et statut social sont les deux motivations maritales des héros noirs de Dorothy West qui peinent à attirer les sympathies tant le roman reste froid et hermétique aux véritables sentiments (plus de détails : https://pamolico.wordpress.com/2024/05/10/le-mariage-dorothy-west/)
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Mais quel roman ! Rebecca fait partie des romans que j'ai conservés quand j'ai dû "faire le ménage" parmi la bibliothèque familial mais, comme je l'avais lu ado, je ne conservais que l'impression que j'avais beaucoup aimé. Je me souvenais certaines choses, très vagues, même si j'avais vu aussi, en son temps, le film d'Hitchock.



Alors que dire ? C'est un roman qui prend son temps dans ce coin d'Angleterre, c'est un roman contemplatif, un peu gothique (?), avec des descriptions à tomber par terre mais pas trop longues. J'ai vraiment adoré cette ambiance froide et sombre.



Rebecca, la première femme de Max de Winter, est morte noyée. C'est un homme brisé qui part en voyage à Monte Carlo et qui va rencontrer, une jolie demoiselle avec qui il va se marier rapidement. Après leur voyage de noces, ils rentrent en Angleterre, dans la somptueuse demeure Manderley. Manderley dont l'esprit de Rebecca hante les lieux et le personnel domestique.



Sur fond d'évènements tragiques , de personnages complexes que cela soit le couple De Winter ou des domestiques, l'auteure va dépendre la condition de la femme ou des femmes que cela soit Rebecca, un personnage sûre d'elle, ou la nouvelle Mme De Winter, jeune adulte , un peu niaise, gauche et pas sûre d'elle ou la gouvernante qui vit avec le souvenir de Rebecca qu'elle adulait.



L'auteure dépeint donc des personnages très complexes au fil du roman et des évènements qui peuvent ne pas paraître importants mais qui le sont puisque le tout mène à un final étonnant. Il y a des secrets, des non-dits et puis, le tout est dépeint avec l'époque aussi. C'est un livre qui a été écrit il y a 86 ans et il nous remet complètement dans l'époque.



Lisez-le :-)