J'ai suivi les conseils de Caryatide et je me suis lancée dans cette lecture.
3ème épisode de mon enquête sur l'état du foie de Maigret.
Alors Maigret part à Vichy parce que même si ce n'est pas la cata, il n'est quand même pas très frais. Il est barbouillé quoi... Bref, son ami médecin l'expédie à Vichy voir son confrère et il se retrouve à devoir pointer aux fontaines avec son gobelet à heure régulière. Encore heureux qu'il y a sa femme avec qui il s'amuse à observer les passants et les curistes. En parlant de passants, une femme l'intrigue par sa fierté, sa posture et sa solitude. Puis soudain, il apprend qu'elle a été tuée. De plus, le commandant chargé de l'enquête est un de ses anciens coéquipiers. Comment ne pas s'en mêler ?
Bon, je vous dit tout de suite le résultat de mon enquête, Maigret peut arrêter de boire et assez facilement en plus. Nous voilà rassurés. Pour son enquête, je peux juste vous dire que j'ai beaucoup aimé son déroulement. C'est une enquête très intéressante et qui se lit toute seule. Le rythme est lent mais pas trop et j'ai beaucoup aimé la psychologie des personnages.
Un agréable moment de lecture.
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Note pour moi-même : rédiger une critique sans faire le parallèle entre Esmeralda et mon ex.
Dressons l’inventaire selon mon ordre de préférence. Le personnage le plus intéressant de cette histoire est le « poète », Pierre Gringoire. Il est nonchalant, philosophe, un peu lâche, assez lucide pour s’écarter de l’intrigue lorsque les choses prennent une mauvaise tournure. C’est qu’il tient à la vie, il aime l’architecture, le théâtre, la kasteel red en terrasse et les highlights de Neymar à Santos. Fermons les yeux sur sa relation presque malsaine avec la chèvre. Claude Frollo, le prêtre, arrive en seconde position. Hugo le veut érudit, passionné (un peu trop), contraint de devenir archidiacre pour subvenir aux besoins de son frère. Il mène une vie simple, somme toute heureuse jusqu’à l’apparition de la Esmeralda. C’est drôle, cela me fait penser à… Non, je dois résister. Le capitaine Phoebus qui, si l’histoire était contemporaine serait quarterback ou harceleur. Puis Quasimodo, le mythe, la légende, le bien dépourvu du beau. Enfin, je n’ai aucun regret à placer Esmeralda en bas de cette liste tant ses décisions (et celle de sa mère) sont absurdes à la fin du roman. Mise à part son geste de compassion au moment du supplice de Quasimodo, l’égyptienne n’est pas un personnage féminin marquant. Typiquement le genre de personne à repousser le 4/10 que je suis en prétextant être sapiosexuelle. J’en conclus donc que je ne suis ni beau ni intelligeant ? Bah remettez-moi une kasteel en 50. « Enfin la nuit vint ; une nuit sans lune, une nuit obscure. »
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