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4.46/5 (sur 12 notes)

Nationalité : France
Biographie :

Nicolas Da Silva est un économiste et auteur.

Il est maître de conférence en économie au Centre d'économie de l’Université Paris 13.

Titulaire d'un Doctorat en Sciences Économiques de l'Université Paris Ouest Nanterre La Défense (2014), ses thèmes de recherche sont: Économie politique de la santé, Économie de la sécurité sociale et de la protection sociale, Capitalisme et dépassement du capitalisme.

Source : cepn.univ-paris13.fr
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L'entretien de la Vie Ouvrière : Nicolas Da Silva présente "La bataille de la Sécu"


Citations et extraits (11) Voir plus Ajouter une citation
Qui sait que le régime général de sécurité sociale était dirigé par les travailleurs ? ou que la sécurité sociale est aujourd'hui dans une excellente santé financière ?
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Pour comprendre tout le caractère de ces attaques et en démasquer les origines, il suffit de se rendre compte que la rentrée dans la Sécurité sociale d’un nombre beaucoup plus important de salariés que par le passé, l'augmentation assez considérable du taux des cotisations, tant ouvrières que patronales, l’introduction dans la Sécurité sociale des Accidents du travail et des Allocations familiales, font que les Caisse de Sécurité sociale vont gérer dans une année la somme énorme de plus de 200 milliards de francs, c'est-à-dire presque la moitié du budget de l'État. L'on comprend alors aisément les résistances dans certains milieux. Pensez donc, un budget aussi formidable, de 200 milliards, qui va être géré par les travailleurs eux-mêmes. Pensez donc que là-dedans il ne sera plus possible au paternalisme patronal de s'exercer comme dans les anciennes œuvres sociales créées et dirigées par les patrons. Pensez donc aussi à l'utilisation des caisses confessionnelles qui ont constitué une des armes essentielles de pénétration du haut clergé dans les milieux ouvriers, et vous comprendrez alors pourquoi tous ces milieux ne voient pas d’un bon œil les travailleurs avoir en main à travers toute la France les Caisses Régionales chargées de la gestion des œuvres sociales alimentées par les fonds de la Sécurité sociale.
Là est la source des réactions très fortes et
des velléités de destruction d'un pareil régime démocratique et laïque, que la classe ouvrière doit défendre de toutes ses forces.
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Comment comprendre l'opposition virulente de nombreuses forces sociales au régime général ? L'enjeu n'est pas l'argent mais le pouvoir. Le régime général s'inscrit dans les pas des grandes luttes pour la démocratisation depuis 1789. Pour la première fois, la classe ouvrière organisée est en mesure de diriger une partie significative de l'activité économique du pays. Ceci est insupportable pour tous les conservateurs et réactionnaires qui préfèrent le système représentatif à la démocratie, le paternalisme à l'auto-organisation, l’État social à la Sociale.
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En France, l'État devient social non par conviction mais par nécessité de garantir l'ordre établi face au mouvement social auto-organisé qui s'élève contre le capital et contre l'État.
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Une tentative de recensement et d'analyse des métiers dangereux pour la santé et menée dans un contexte où il est évident que la production peut tuer. L'historien Thomas Le Roux cite un philanthrope qui a écrit à ce sujet à l'Académie des sciences en 1793 : Nos bâtiments sont cimentés avec du sang, nos vêtements en sont teints, nos plaisirs en sont affectés ; il n'est point de jour où la richesse n'ordonne des meurtres : et la vie humaine est mise à prix comme un effet commerçable.
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Du point de vue bourgeois, les événements de 1793 illustrent l'horreur de l'égalité politique. En septembre 1789, l'abbé Sieyès déclarait dans un discours célèbre que la France ne saurait être une démocratie et qu'elle devrait adopter un régime représentatif. Dans cet esprit, le système politique est soit démocratique, soit représentatif, mais pas les deux.
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Je conclus : les lectrices et lecteurs éventuellement entrés dans La bataille de la Sécu en croyants de l’État social en sortiront à coup sûr, et c'est heureux, en athées convaincus. L'effectivité et la réussite de la Sociale entre 1946 et les années 1960 sont un déjà-là alternatif réconfortant.
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La réappropriation [par l'État] n'est pas une simple récupération à l'identique, elle change le sens de la mutuelle : d'une institution d'émancipation dirigée contre le capital et l'État à une institution de gestion de la souffrance créée par le capitalisme industriel.
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Entre 1946 et 1996, le pouvoir ouvrier a été laminé, l’État social a détruit la Sociale. Le gorille est en cage. Toutes ces évolutions dans le champ du pouvoir constituent l'étape nécessaire pour changer le fonctionnement économique du système de santé.
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Les médicaments sous brevet octroient des rentes privées pour des remèdes élaborés grâce à un soutien public massif.
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