Si, d’un certain point de vue, le jeu peut paraître comme un
simple arrêt dans le cours du fleuve, cela ne signifie pas pourtant
que seule la perspective technique permette de comprendre vrai-
ment le monde. Au contraire, le fleuve court à la mer comme le
travail à sa fin, et ils s’y perdent, ils y prennent fin. Quant au jeu,
lové sur lui-même, il contient sa fin sans avoir eu à se terminer, et
ce qui, venu d’au-delà de ses limites, le fait cesser, n’est pour lui
qu’accident contingent : essentiellement, il s’achève en lui-même.