Comme on le dit de manière politiquement correcte, je crois être passée à côté de cet ouvrage. D'abord attirée par un graphisme dense, et tout en traits, je suis restée sur ma faim.
L'auteur dépeint des rêves, dans lesquels elle vit des aventures sans queue ni tête, ce qui est souvent le propre des rêves. Angoisse de la solitude, rencontres plus ou moins bonnes, expériences particulièrement absurdes, le personnage principal déambule d'un rêve à l'autre, sans qu'il y ait in fine de cohérence, ou de clé permettant de trouver des liens ou des réponses. Ce n'était pas le but de l'auteur en réalisant cet ouvrage.
Pour moi, il en résulte une évasion assez dérangeante, un moment de lecture sans grand plaisir.
Pour autant, je trouve le parti pris graphique intéressant. Pas de cases, mais des surfaces plus ou moins grandes et des points de vue adaptés à chaque histoire : plongée, contre-plongée, à hauteur d'homme...
Je prendrai plus cet ouvrage comme un exercice de style, un essai de retranscription via la bande dessinée, d'univers intimes et impalpables, qui prend les rêves comme ils sont : des espaces-temps mystérieux, frôlant l'absurde, que l'on ne maîtrise pas, et dont l'interprétation reste un exercice inaccessible.
C'est sûrement cela la force de cette bande dessinée. Oser laisser planer le doute, le mystère et l'irrationnel... Et c'est plutôt rare. Peut-être serai-je parvenue à attiser votre curiosité ? Je serai heureuse de lire d'autres avis.
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La maison circulaire est un recueil d’une quinzaine de ces phases inconscientes, personnelles par essence, qui ont parfois tendance à laisser le lecteur sur la touche puisque d’interprétation, il n’y en aura pas.
Lire la critique sur le site : BDGest
Je suis dans une maison circulaire. Cette sensation de découvrir un nouvel espace est très agréable... Je déambule à la manière d'un enfant plein de curiosité...
Une fille ?... J'ai une fille ?
Ça alors : comment ai-je pu oublier une telle information ?
L'auteur de bande-dessinée Rachel Deville utilise le rêve comme matière première à ses créations.
A l'occasion de la soirée "Carnet de dessin", elle a donné lecture de plusieurs de ses rêves aux étudiants venus croquer les tableaux de l'exposition.
Exposition présentée jusqu'au 26 janvier 2014 au Musée du Luxembourg.