Louise Massard/5
3 notes
Résumé :
Septembre 2017, Chicago.
Kenneka Jenkins, une jeune Américaine de 19 ans, est retrouvée morte dans le congélateur industriel d’une cuisine désaffectée d’un modeste hôtel de banlieue. Celle qui avait mystérieusement disparu lors d’une fête mouvementée dans une suite de l’établissement est morte de la plus atroce des façons : c’est le froid qui l’a tuée.
Cependant, ce qui est rapidement qualifié de malheureux accident par les autorités n’... >Voir plus
Kenneka Jenkins, une jeune Américaine de 19 ans, est retrouvée morte dans le congélateur industriel d’une cuisine désaffectée d’un modeste hôtel de banlieue. Celle qui avait mystérieusement disparu lors d’une fête mouvementée dans une suite de l’établissement est morte de la plus atroce des façons : c’est le froid qui l’a tuée.
Cependant, ce qui est rapidement qualifié de malheureux accident par les autorités n’... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (3)
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Après le brillant “Bienvenue au Suicide Hôtel !”, Louise Massard récidive avec une enquête sur la mystérieuse mort de Kenneka Jenkins.
Pour tout amateur de truecrime l'affaire Kenneka Jenkins fait partie des plus emblématiques.
En septembre 2017 à Chicago, la jeune femme de 19 ans est retrouvée morte dans le congélateur industriel d'une cuisine désaffectée d'un modeste hôtel de banlieue. Celle qui avait mystérieusement disparu lors d'une fête mouvementée dans une suite de l'établissement est morte de la plus atroce des façons : c'est le froid qui l'a tuée.
L'affaire prend rapidement des proportions comme Internet en a rarement connu. C'est toute une communauté qui se crée spontanément et s'unit en quelques semaines pour que la lumière soit faite sur cet odieux fait divers.
Et c'est là tout l'intérêt de l'oeuvre de Louise Massard parce que l'auteure a effectué un travail de recherche titanesque. Cet ouvrage propose de percer les mystères d'un drame qui n'a probablement pas encore livré tous ses macabres secrets. Ne peut-on pas rapprocher ce cas à celui de Kendrick Johnson ?
Cette étude est riche en informations et en sources. Je suis encore bluffé par la pertinence d'analyse de Louise !
Amateur de truecrime ou d'histoires sombres, "Le mystère de la chambre froide" est un ouvrage complet sur ce drame ! Chapeau Louise 👏
Pour tout amateur de truecrime l'affaire Kenneka Jenkins fait partie des plus emblématiques.
En septembre 2017 à Chicago, la jeune femme de 19 ans est retrouvée morte dans le congélateur industriel d'une cuisine désaffectée d'un modeste hôtel de banlieue. Celle qui avait mystérieusement disparu lors d'une fête mouvementée dans une suite de l'établissement est morte de la plus atroce des façons : c'est le froid qui l'a tuée.
L'affaire prend rapidement des proportions comme Internet en a rarement connu. C'est toute une communauté qui se crée spontanément et s'unit en quelques semaines pour que la lumière soit faite sur cet odieux fait divers.
Et c'est là tout l'intérêt de l'oeuvre de Louise Massard parce que l'auteure a effectué un travail de recherche titanesque. Cet ouvrage propose de percer les mystères d'un drame qui n'a probablement pas encore livré tous ses macabres secrets. Ne peut-on pas rapprocher ce cas à celui de Kendrick Johnson ?
Cette étude est riche en informations et en sources. Je suis encore bluffé par la pertinence d'analyse de Louise !
Amateur de truecrime ou d'histoires sombres, "Le mystère de la chambre froide" est un ouvrage complet sur ce drame ! Chapeau Louise 👏
.. Aujourd'hui nous parlerons True Crime sur un des faits divers les plus troublants de ces dernières années aux Etats Unis, "le mystère de la chambre froide" écrit par Louise Massard.
* Ici il est question d'une enquête mystère sur la mort de cette jeune afro-américaine de 19 ans: Kenneka Jenkins.
Nous sommes en Septembre 2017.
Alors qu'elle part avec ses copines à une fête mouvementée, celle-ci est retrouvée quelques heures plus tard, morte au fond d'un congélateur industriel d'un grand hôtel de chicago.
* L'auteure a fait un travail de fourmi. Elle va décortiquer, analyser, argumenter et illustrer par le biais de ces nombreuses recherches et en s'appuyant sur des textes originaux pour nous dévoiler les aspects de cette mort suspecte ou qui est peut être bonnement de mauvaise chance, mouais.
Elle relate les faits tout en respectant la mémoire de la victime et le respect envers ses proches.
Après avoir pris des proportions médiatiques énormes, celui-ci reste à ce jour, toujours sans réponse et a été malheureusement classé. Mais ce n'est pas pour autant que les gens l'ont oublié, car dans la région de l'Illinois, on continue à manifester ou relater sur le net pour qu'un jour la vérité soit connue.
Et en y repensant, ce fait non élucidé aurait comme un goût d'une certaine affaire, celle de la mort douteuse de Kendrick Johnson.
Si vous ne connaissez pas cette auteure, ni ces livres, n'hésitez pas à jeter un petit coup d'oeil.
* Ici il est question d'une enquête mystère sur la mort de cette jeune afro-américaine de 19 ans: Kenneka Jenkins.
Nous sommes en Septembre 2017.
Alors qu'elle part avec ses copines à une fête mouvementée, celle-ci est retrouvée quelques heures plus tard, morte au fond d'un congélateur industriel d'un grand hôtel de chicago.
* L'auteure a fait un travail de fourmi. Elle va décortiquer, analyser, argumenter et illustrer par le biais de ces nombreuses recherches et en s'appuyant sur des textes originaux pour nous dévoiler les aspects de cette mort suspecte ou qui est peut être bonnement de mauvaise chance, mouais.
Elle relate les faits tout en respectant la mémoire de la victime et le respect envers ses proches.
Après avoir pris des proportions médiatiques énormes, celui-ci reste à ce jour, toujours sans réponse et a été malheureusement classé. Mais ce n'est pas pour autant que les gens l'ont oublié, car dans la région de l'Illinois, on continue à manifester ou relater sur le net pour qu'un jour la vérité soit connue.
Et en y repensant, ce fait non élucidé aurait comme un goût d'une certaine affaire, celle de la mort douteuse de Kendrick Johnson.
Si vous ne connaissez pas cette auteure, ni ces livres, n'hésitez pas à jeter un petit coup d'oeil.
C'est une "histoire vraie", ou, si vous préférez, un "True Crime" ( j'ai horreur des anglicismes 😅...).
Il s'agit de l'affaire "Kenneka Jenkins", jeune femme américaine de 19 ans, retrouvée morte dans un congélateur industriel.
L'autrice, Louise Massard, nous expose les faits ainsi que les hypothèses sur les causes de la mort de Kenneka.
C'est très bien écrit, argumenté et illustré par de nombreux documents ( je regrette de ne pas avoir mieux bosser mon anglais au lycée 😏).
Louise a su faire preuve de respect et d'une grande discrétion à l'égard de la victime et de ses proches, ne cédant pas au voyeurisme, ce qui mérite d'être souligné à l'heure actuelle.
Si vous êtes amateur(trice) d'enquêtes criminelles, de True crime, vous ne serez pas déçu(e). 😉
Citations et extraits (5)
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Quand ses camarades reviennent une poignée de minutes plus tard, Kenneka a disparu. Elles la cherchent en vain dans les couloirs, les ascenseurs, rejoignent le hall d’entrée et le parking où elles ont garé la voiture.
Malheureusement, la jeune femme ne réapparait pas. Les heures passent et l’inquiétude devient palpable. En l’absence de leur amie probablement égarée, la bande de filles prend finalement la décision de contacter la mère de Kenneka, Thereasa Martin, pour l’informer de sa disparition. Il est 4 h 30 du matin.
Il fait encore nuit et Kenneka n’est pas restée absente si longtemps que ça, mais Theresea s’inquiète immédiatement. Sans hésiter, elle part rejoindre les filles à l’hôtel pour retrouver elle-même son enfant.
Arrivée sur les lieux, guidée par son instinct maternel, elle imagine tout de suite le pire. Elle s’adresse immédiatement aux gardiens de l’hôtel pour pouvoir mener des investigations dans les locaux. Elle demande avec insistance l’accès aux vidéos de sécurité pour localiser sa fille évanouie dans les couloirs de l’établissement.
Malheureusement, la jeune femme ne réapparait pas. Les heures passent et l’inquiétude devient palpable. En l’absence de leur amie probablement égarée, la bande de filles prend finalement la décision de contacter la mère de Kenneka, Thereasa Martin, pour l’informer de sa disparition. Il est 4 h 30 du matin.
Il fait encore nuit et Kenneka n’est pas restée absente si longtemps que ça, mais Theresea s’inquiète immédiatement. Sans hésiter, elle part rejoindre les filles à l’hôtel pour retrouver elle-même son enfant.
Arrivée sur les lieux, guidée par son instinct maternel, elle imagine tout de suite le pire. Elle s’adresse immédiatement aux gardiens de l’hôtel pour pouvoir mener des investigations dans les locaux. Elle demande avec insistance l’accès aux vidéos de sécurité pour localiser sa fille évanouie dans les couloirs de l’établissement.
Kenneka, comme la plupart des gens de sa génération, était en contact quasi permanent avec ses proches. Elle appelait par exemple beaucoup sa mère et sa sœur, avec lesquelles elle entretenait des liens presque fusionnels.
Durant la soirée, les autres jeunes n’échappent pas à la règle : plus de la moitié des participants publient en direct sur Facebook et Snapchat des photos, vidéos et lives de la fête. Les publications, très nombreuses, ne sont pas sans rappeler l’affaire Chris Watts, que l’on peut presque entièrement reconstituer par le biais de ce nouveau type d’archives 2.0 .
Fin septembre, la plupart de ces vidéos, en particulier celles qui avaient entretemps disparu de la toile, refont surface. Les internautes se mettent à chercher frénétiquement le moindre indice pouvant livrer la clé de l’énigme sur les causes de la tragédie. Sous la pression collective, quiconque faisant disparaitre une preuve potentielle est immédiatement soupçonné de cacher une preuve.
Durant la soirée, les autres jeunes n’échappent pas à la règle : plus de la moitié des participants publient en direct sur Facebook et Snapchat des photos, vidéos et lives de la fête. Les publications, très nombreuses, ne sont pas sans rappeler l’affaire Chris Watts, que l’on peut presque entièrement reconstituer par le biais de ce nouveau type d’archives 2.0 .
Fin septembre, la plupart de ces vidéos, en particulier celles qui avaient entretemps disparu de la toile, refont surface. Les internautes se mettent à chercher frénétiquement le moindre indice pouvant livrer la clé de l’énigme sur les causes de la tragédie. Sous la pression collective, quiconque faisant disparaitre une preuve potentielle est immédiatement soupçonné de cacher une preuve.
Le visage de Kenneka est insupportable à regarder.
Si on reconnait facilement la jeune femme, ses paupières closes, comme sa bouche, sont recouvertes de givre. Ses lèvres entrouvertes laissent deviner les incisives, et son expression semble être celle d’une martyre. Ses sourcils taillés en accent circonflexe semblent demander : mais que m’arrive-t-il ?
La chevelure désordonnée encadre un visage noir, rond et juvénile, et Kenneka semble avoir rabattu sur son cœur la main droite serrée en poing comme le font les petits enfants lorsqu’on les surprend dans un profond sommeil. On éprouve face à ces photographies l’impression d’une jeune femme qui cherche du réconfort, comme si elle tenait un doudou imaginaire dans le creux de sa main meurtrie.
Si on reconnait facilement la jeune femme, ses paupières closes, comme sa bouche, sont recouvertes de givre. Ses lèvres entrouvertes laissent deviner les incisives, et son expression semble être celle d’une martyre. Ses sourcils taillés en accent circonflexe semblent demander : mais que m’arrive-t-il ?
La chevelure désordonnée encadre un visage noir, rond et juvénile, et Kenneka semble avoir rabattu sur son cœur la main droite serrée en poing comme le font les petits enfants lorsqu’on les surprend dans un profond sommeil. On éprouve face à ces photographies l’impression d’une jeune femme qui cherche du réconfort, comme si elle tenait un doudou imaginaire dans le creux de sa main meurtrie.
Une autre piste, un peu floue au demeurant, nous pousse du côté d’un témoignage anonyme, celui d’une femme qui, le 11 septembre suivant le drame, a « confié » une information coup de poing.
Selon ses dires, elle aurait fait partie des invités de la fameuse soirée et aurait vu Kenneka pendant la fête. Un autre convive, connu pour faire partie d’un gang, aurait offert 200 dollars pour sa mort. Selon elle, quelqu’un pendant la soirée l’aurait appelé à l’aide, mais son témoignage reste vague et confus.
200 dollars, pour de jeunes gens vivant pour la plupart chichement , cela représente une très grosse somme d’argent.
Selon ses dires, elle aurait fait partie des invités de la fameuse soirée et aurait vu Kenneka pendant la fête. Un autre convive, connu pour faire partie d’un gang, aurait offert 200 dollars pour sa mort. Selon elle, quelqu’un pendant la soirée l’aurait appelé à l’aide, mais son témoignage reste vague et confus.
200 dollars, pour de jeunes gens vivant pour la plupart chichement , cela représente une très grosse somme d’argent.
Cette ultime vidéo est intéressante : il s’agit quasiment de ses derniers instants.
Plusieurs heures plus tard, Kenneka est de nouveau saisie par les caméras de l’hôtel. On note que le matériel ne dispose pas de micro intégré, donc ces séquences sont entièrement muettes.
Comme pour celle d’Élisa Lam, la séquence est extrêmement troublante et a fait couler beaucoup d’encre quant à sa nature de ce qu’elle dévoile.
Kenneka y apparait chancelante. Son comportement est erratique, elle marche en oscillant de droite et de gauche. Elle percute les murs du couloir, sa tête part en arrière et frotte les portes des chambres. Elle avance puis revient sur ses pas, hagarde.
Plusieurs heures plus tard, Kenneka est de nouveau saisie par les caméras de l’hôtel. On note que le matériel ne dispose pas de micro intégré, donc ces séquences sont entièrement muettes.
Comme pour celle d’Élisa Lam, la séquence est extrêmement troublante et a fait couler beaucoup d’encre quant à sa nature de ce qu’elle dévoile.
Kenneka y apparait chancelante. Son comportement est erratique, elle marche en oscillant de droite et de gauche. Elle percute les murs du couloir, sa tête part en arrière et frotte les portes des chambres. Elle avance puis revient sur ses pas, hagarde.
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