Le paradoxe d'Atlas

C'est assez rare pour le souligner, mais j'ai nettement préféré ce second tome au premier. Et pourtant ma lecture d'Atlas Six n'avait pas été extraordinaire. Je pense que d'une certaine façon, je savais à quoi m'en tenir et que j'ai appréhendé le roman avec plus de recul. Je ne cherchais pas l'action qui manque cruellement à la saga, mais bien à savoir comment nos six protagonistes allaient se sortir du guêpier dans lequel ils avaient eux-mêmes accepté de tomber. Et avec cet état d'esprit là, il était beaucoup plus facile de lire le paradoxe d'Atlas.

Encore très ciblé sur l'introspection, la philosophie et les sciences, le second tome est carrément un tremplin. Maintenant que les cinq disciples savent de quoi il en retourne, plus ou moins, ce sont leurs interactions et leurs choix qui vont tout déterminer. Je n'irais pas jusqu'à dire que des alliances se créent, vu les personnalités auxquelles nous avons affaire, mais des dynamiques se mettent en place. Il est aussi difficile de ne pas avoir de "sentiments" pour des personnes que l'on côtoie tous les jours. Il se passe donc quelque chose. Certains ont des buts communs, d'autres décident de s'exploiter ouvertement, mais pour finir par se retrouver face à un même destin. Et de là, on se demande si tout n'était pas joué d'avance, ou bien si quelqu'un tire adroitement les ficelles sans que personne ne s'en rende réellement compte. Tout est dans la psychologie, car oui, Atlas Six est une introspection avant tout chose.

Alors oui, les moments d'apitoiement à gogo ne sont pas forcément vendeurs. Ils font cependant partie d'un tout que j'ai fini par trouver intéressant. Car au final, on en revient toujours à la même chose. L'Homme est un animal qui ne supporte pas la solitude. Et que se passera-t-il quand certaines personnes seront réunies ? C'est là toute la question. Et oui, il y a en encore beaucoup des questions. Pas réellement de réponses à bien y réfléchir, mais un mystère qui s'épaissit. Et en même temps, je me dis que l'on a aussi sous les yeux le début de quelque chose. le paradoxe d'Atlas est... un paradoxe. Je me surprends moi-même à avoir apprécié ma lecture alors que le premier tome ne m'avait pas du tout convaincu. Et pourtant, je n'ai d'attachement qu'à de très rares personnages. Gideon, Nico et Libby. Parissa s'en rapproche énormément. Callum est trop instable pour me décider. Reina m'exaspère. Tristan... disons qu'un coup de pied aux fesses lui feraient du bien et qu'il devrait arrêter de geindre... Franchement, s'il n'y avait pas eu Libby, j'aurais eu du mal avec lui, même s'il est sans conteste celui qui évolue le plus dans ce second tome. Ezra... est insupportable au possible, sans consistance, sans pensée propre en fin de compte. Il fait un antagoniste pitoyable... et c'est bien dommage. Ce sont plus les répercussions de ses actions qui font de lui un méchant. Et à part de la pitié, il ne m'a jamais inspiré grand-chose.

Comme je ne m'attendais pas à de l'action (erreur lors de ma lecture du tome un), j'étais plutôt enthousiaste lorsqu'il y en avait un peu. Je prenais ce que l'on me donnait en quelque sorte. Mais les quelques moments où nos héros comprennent des éléments ultra importants pour eux avaient ce petit quelque chose de jouissif. C'était comme une récompense pour moi. Après, clairement, ne nous leurrons pas, il ne se passe pas grand-chose. On ne peut, par contre, pas rechigner sur le travail d'Olivie Blake. Mes connaissances en philosophie et en sciences ne sont pas aussi élevées que cela pour dire si tout dans le roman est vrai, mais c'est crédible, et on sent toute l'érudition de nos héros, sans pour autant se sentir idiot. Paradoxe, paradoxe !

Par contre, les chapitres de quarante à soixante-dix pages... Non, vraiment pas. C'est assez indigeste au final, et je me dis que clairement ce n'était pas nécessaire, surtout que l'on voit que l'auteur segmente elle-même ses chapitres. Alors pourquoi ne pas créer des parties avec des chapitres à l'intérieur ? Je pense que le tout serait plus fluide et plus facile à lire (qui aime s'arrêter au beau milieu d'un chapitre ? Qui ?). Il y avait aussi un traitement des retours en arrière assez mal maîtrisé pour moi. Dans le sens où Olivie Blake veut nous montrer différents points de vue pour un même événement, mais elle ne prépare pas assez le lecteur et surtout on revient parfois très en arrière et avec d'autres personnages avant d'avoir le moment voulu. C'est perturbant même si l'idée est clairement bonne.

Une lecture donc plutôt sympathique contre toute attente. le paradoxe Atlas fait bien son travail pour un tome d'entre deux. Je m'attends par contre maintenant à tout autre chose pour la conclusion vu la fin du second tome, et j'espère ne pas me tromper. Car vu ce qu'il se prépare, on s'attend à du lourd.

Ce second tome, bien qu'un tout petit peu moins captivant que le premier, reste excellent. Il conserve cette ambiance si particulière du premier tome, très mystérieuse et qui devient même de plus en plus intrigante. Je trouve qu'il s'agit plutot d'un tome de transition, posant les bases de l'intrigue finale.

Le rythme est plus lent, et l'accent, tout comme dans le premier tome, est mis sur les théories physiques et magiques, qui se complexifient davantage (et cela ne semble pas prêt de changer, au contraire, cela va plutôt se compliquer), ainsi que sur les relations très complexes entre les personnages. Ces relations sont si compliquées et les personnages partent tellement loin dans leurs réflexions qu'ils créent parfois des problèmes sans raison. Les relations évoluent donc beaucoup dans ce second tome.

Le travail d'écriture d'Olivie Blake est véritablement excellent. Les thèmes abordés sont parfois compliqués tout en restant compréhensibles, et ils sont développés de manière très approfondie.

Persuadée qu'il s'gissait d'une duologie, je m'attendais à lire la conclusion de cette histoire dingue dans ce tome, et... de toute évidence, je vais encore devoir attendre. C'est à la fois cool, parce que j'aime vraiment ces personnages, cet univers et cette histoire, et chiant, parce que c'est frustrant et parce que c'est une histoire complexe et il est parfois difficile de se souvenir en détails de ce qui s'est passé dans le tome précédent.
Mais bref, parlons de ce second tome. En fait, je pourrais en dire la même chose que du premier. On reste dans un récit très théorique, métaphysique et philosopique, et encore une fois à ma grande surprise, ça ne m'a toujours pas dérangée. Les trucs philosophiques c'est habituellement pas ma came (mais vraiment : pas du tout. Vraiment pas. Never.), et là, ça passe vraiment bien, parce que ça reste clair et cohérent et que ça se tisse vraiment bien avec l'aspect magique et l'aspect scientifique, le tout servant brillamment une intrigue dans laquelle se mêlent conflits interpersonnels et complots de grande envergure.
D'ordinaire, les récits à multiples points de vue me perdent et m'empêchent de m'impliquer pleinement mais ici, ça non plus ça ne me dérange pas. Les personnages sont suffisamment différents et bien caractérisés pour que je ne me sois jamais demandé "attends, de qui on parle déjà" à chaque chapitre, et chaque point de vue apporte une vraie plus-value au récit.
Bref, on peut dire que cette série parvient à me faire apprécier des trucs qui m'horrifient en temps normal, et c'est : vraiment brillant !

🪐🎓📜🔎⏳

Tome 2 : le Paradoxe d'Atlas - Olivie Blake - Michel Lafon - 09/03/23 - 448 pages - 13+ - 18,95€

🎶 In My Head - Mike Shinoda / Kailee Morgue 🎶

3/5 ⭐️

🌷✨Hey ! ✨🌷

Je vous retrouve pour vous parler d'une petite déception qui me rend méga triste parce que le tome 1 faisait partie du Top 10 de mes livres préférés … 🥺 Donc je m'attendais à autant voire même mieux avec ce second tome … ✨

Franchement, les 100 premières pages étaient littéralement divines, les perso sont encore une fois époustouflants, leur psychologie et le développement qu'a réalisé l'autrice me bluffe. Chaque pdv est incroyablement réaliste ! Je me dis qu'il faut être un peu soi-même psychopathe pour écrire quelque chose d'aussi sensationnel à ce niveau là ! 😅🕺

Encore une fois, l'écriture est divine ( autant que Parisa eheh ❤️ ) mais parfois c'était tellement difficile à comprendre 😅 Y'a pleins de mots que j'ai jamais rencontrés de ma vie ( je plains les traducteurs mdr ) et j'ai eu l'impression que ça partait un peu dans tous les sens et par conséquent j'ai eu l'impression de perdre ce que j'aimais principalement dans ce livre … 😶‍🌫️

On a bcp moins de psychologie, on perd la sensualité de Parisa, ces défis constants entre les perso, ce côté « compétition » avec de l'enjeu, du suspens … 💣 On a juste des étudiants qui réfléchissent à leur sujet de mémoire 🎓 mdr ( c'est un peu réducteur comme ça mais ça reste le thème principal de ce tome … ) J'ai été déçue de pas assez retrouver Dalton, de pas en apprendre plus sur Atlas. Déçue que les perso n'évoluent pas ( sauf Libby waw ). 🥶

Ce 2nd tome m'a totalement perdue au fur et à mesure …. 🫠

Autre tome :
Tome 3 : The Atlas Complex

💗🌸✨

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Une déception amère : Mon avis sur le tome 2 d'une saga bien-aimée 🌟📚

Aujourd'hui, je voudrais partager avec vous mon ressenti concernant le tome 2 d'une saga que j'avais tant aimée : le Paradoxe d'Atlas de Olivie Blake. Malheureusement, cette fois-ci, j'ai été profondément déçue. 😔

Lorsque j'ai tourné la première page de ce deuxième opus, j'avais des attentes de fou ! J'étais impatiente de retrouver les personnages que j'avais aimés et de me plonger dans la suite de cette histoire. Mais au fil des chapitres, j'étais de plus en plus déçue...

Tout d'abord, au lieu d'évoluer et de surprendre, l'intrigue s'apparentait beaucoup au premier tome, mais en version rallongée. J'ai ressenti une certaine redondance dans les événements et les rebondissements, ce qui a fini par atténuer mon enthousiasme initial.

Ensuite, j'ai constaté que le rythme de l'histoire était beaucoup plus lent. L'intrigue mettait du temps à avancer, et j'ai trouvé cela frustrant. J'espérais être entraînée dans un tourbillon d'émotions et d'action, mais malheureusement, j'ai dû patienter pendant de longues pages avant que quelque chose de vraiment marquant se produise.

Cela m'a laissé un goût amer dans la bouche, car je m'attendais à être transportée dans de nouveaux horizons, à découvrir des développements surprenants et à être captivée du début à la fin. Malheureusement, ce n'était pas le cas cette fois-ci.

Cependant, je ne peux pas nier que certaines qualités de l'auteur étaient toujours présentes. La plume était toujours aussi belle et immersive, et les personnages conservaient leur profondeur et leur complexité. Mais ces éléments positifs ne suffisaient malheureusement pas à compenser ma déception globale.

Je sais que toutes les sagas ne peuvent pas être parfaites à chaque tome. Chaque histoire peut avoir ses hauts et ses bas, et cela fait partie de l'expérience littéraire. Malgré ma déception, je reste ouverte à la possibilité que le prochain tome puisse redresser la barre et me réconcilier avec cette saga que j'appréciais tant.